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La Communauté de pratique canadienne sur les traumatismes sexuels liés au service militaire, le département de psychiatrie et de neurosciences comportementales de l’Université McMaster et le Centre d’excellence sur le TSPT coorganisent un symposium virtuel en trois parties sur les traumatismes sexuels liés au service militaire (TSM).

Ce symposium en trois parties, qui a débuté le 3 juin 2021 et qui se poursuivra les 16 et 23 septembre avec des séances en direct, rassemble des chercheurs et des décideurs politiques issus de différentes universités, de plusieurs ministères et de divers organismes intermédiaires, ainsi que des représentants de victimes de TSM.

Que vous soyez chercheur, clinicien, décideur, travailleur de première ligne ou une personne ayant été victime de harcèlement sexuel ou d’inconduites sexuelles dans les Forces militaires, les traumatismes sexuels liés au service militaire (TSM) et les répercussions qui en découlent touchent des milliers de Canadiens.

Cette activité est terminée. Vous trouverez plus de renseignements et de ressources à ce sujet ci-dessous.

Avertissement

Ce webinaire aborde des sujets délicats, comme le suicide. Son contenu peut être difficile à écouter et donner lieu à diverses émotions. Nous vous encourageons à assurer votre sécurité et à veiller à votre bien-être.

La voie vers l’avenir Troisième volet d’une série de trois symposiums virtuels sous le thème « Les inconduites sexuelles et les traumatismes sexuels liés au service militaire au Canada : pour mieux comprendre et agir »

Communauté de pratique canadienne sur les traumatismes sexuels liés au service militaire
Jeudi, 23 Septembre, 2021
13 h à 15 h 30 (HAE)
Webinaire

Related Resources

Conférenciers et présentations

Apprenez-en davantage à propos des conférenciers en visionnant ou en téléchargeant la présentation qu’ils ont offert dans le cadre de ce webinaire. Note : Les présentations ne sont pas toutes offertes en téléchargement.

La Dre McKinnon est titulaire de la Chaire Homewood en santé mentale et en traumatisme et est professeure agrégée et associée de recherche au Département de psychiatrie et de neurosciences comportementales de l’Université McMaster. Elle est également responsable de la recherche en santé mentale et en toxicomanie au St. Joseph’s Healthcare de Hamilton et elle est la scientifique principale au Homewood Research Institute.

La Dre McKinnon a terminé son doctorat en psychologie à l’Université de Toronto, et a poursuivi avec des études postdoctorale à l’Institut de recherche Rotman, de renommée internationale au Baycrest Centre. Elle est élue Fellow de l’Association canadienne de psychologie et est titulaire d’une licence double en tant que psychologue clinique et neuropsychologue.

La Dre McKinnon est bien connue pour son travail caractérisant les maladies liées aux traumatismes et le TSPT chez les militaires, les vétérans, les premiers intervenants et les survivants de mauvais traitements et de traumatismes infantiles. Elle a également participé à l’élaboration et à la mise à l’essai de nouvelles interventions thérapeutiques visant des aspects souvent inexplorés du TSPT et des traumatismes, y compris la culpabilité et la honte, les blessures morales, la dissociation et le dysfonctionnement cognitif. La Dre McKinnon est présidente du groupe de référence en recherche du Centre d’excellence en TSPT financé par le gouvernement fédéral et travaille en étroite collaboration avec les secteurs gouvernementaux, notamment Anciens Combattants Canada et les Forces armées canadiennes.

Elle a publié plus de 100 articles et chapitres évalués par des pairs et détient actuellement des fonds provenant des Instituts de recherche en santé du Canada, de l’Institut canadien de recherche en santé des militaires et des anciens combattants, de Défense Canada, du Centre d’excellence en matière de TSPT et de la Commission de l’assurance-accidents du travail de l’Ontario, ainsi que de nombreuses fondations privées, dont True Patriot Love, la Cowan Foundation, la Military Casualty Support Foundation et la FDC Foundation.

Alan Okros, Ph. D. est professeur titulaire au Département d’études de la défense du Collège militaire royal du Canada. Il occupe actuellement le poste de directeur adjoint de la recherche au Centre d’excellence Dallaire pour la paix et la sécurité; il est aussi conseiller spécial du chef, Conduite et culture professionnelle.

En tant que chercheur en matière de leadership, d’égalité des sexes et de la diversité, le professeur Okros a contribué à un éventail de projets canadiens et internationaux visant à atteindre des objectifs d’égalité et à améliorer l’efficacité opérationnelle militaire. En tant qu’entrepreneur sur le plan des politiques, Alan Okros plaide en faveur de l’évolution des concepts et des approches militaires en matière de diversité et d’inclusion au sein des FAC et à l’échelle internationale, notamment en faisant participer les armées des États-Unis, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Bolivie, de Singapour et d’Afrique du Sud.

Il a fourni des options politiques pour des approches plus inclusives concernant les Autochtones et ceux qui sont marginalisés en raison de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle, y compris les exigences pour traiter les aspects négatifs de la construction sociale militaire et l’utilisation néfaste du pouvoir social. Il est président de CIUS Canada, le colloque interuniversitaire sur les forces armées et la société – Canada.

Shoba Ranganathan est actuellement directrice des opérations au Centre d’intervention sur l’inconduite sexuelle, un poste qu’elle occupe depuis mars 2021. Elle a auparavant occupé, pendant dix ans, le poste de chef de la qualité et de la sécurité des patients pour les Services de santé des Forces canadiennes (SSFC) au sein du ministère de la Défense nationale, en se concentrant sur les processus d’amélioration de la qualité et l’évaluation du risque systémique. Sa carrière a jusqu’ici été marquée par des rôles de leadership en lien avec l’amélioration de la qualité, la sécurité des patients et les processus d’accréditation externe.

Colten Skibinski s’est joint aux Forces armées canadiennes en septembre 2009 à partir de sa ville natale de Calgary. Comme beaucoup d’autres jeunes, Colten voulait servir son pays dans l’effort de guerre contre les talibans en Afghanistan. Malheureusement, il allait découvrir qu’il n’y serait jamais envoyé. Alors qu’il était en formation comme technicien de véhicules à la BFC Borden en 2013, Colten a été violé par des collègues à la suite d’un désaccord concernant leur consommation et leur vente de drogues illicites dans la chambre qu’ils partageaient à la caserne. Après avoir été libéré pour raisons médicales en 2020 après 10 ans de service au Canada, Colten Skibinski se sert maintenant de cette expérience pour aider à influencer le changement dans les Forces armées canadiennes. Il est actuellement membre du conseil consultatif externe (CCE) du Centre d’intervention sur l’inconduite militaire (CIIM) et vice-président du groupe de défense et de soutien des pairs « It’s Not Just 700 ».

Maggie s’est jointe aux Forces armées canadiennes en 1980. Au cours de ses 17 années et demie de service, elle a été affectée à la BFC Borden, à la SFC Beauséjour et à la BFC Downsview, où elle a fait l’objet d’enquêtes de l’Unité des enquêtes spéciales, notamment d’interrogatoires, de surveillance, d’interrogatoires de tiers et de fouilles dans son appartement. Elle a été victime de harcèlement sexuel et de harcèlement de la part de ses pairs. Elle a été menacée par son supérieur. Elle a été harcelée par la police militaire qui a fouillé sa chambre, l’a accusée à plusieurs reprises ou a porté des accusations infondées contre elle. Ses affectations ont été annulées ou refusées, et sa promotion au grade de caporal-chef a été retardée. Alors qu’elle était affectée au CILFC en tant qu’instructrice, elle a été agressée sexuellement, est tombée enceinte et a subi un avortement. Après avoir été affectée au 1 GSS Edmonton avec l’unité de transport lourd, elle a obtenu sa libération volontaire en 1997.

Après avoir quitté les FAC, Maggie a travaillé pour Honda of Canada Mtg. à Alliston, en Ontario. Elle était une formatrice certifiée du programme Achieve Global et s’est spécialisée en leadership et en travail d’équipe pendant 11 ans.

Maggie a quitté Honda à cause de sa santé mentale et de l’automédication. Elle luttait contre un TSPT complexe et une dépression majeure qui n’étaient pas traités à l’époque, en raison de la purge LGBTQ et du traumatisme sexuel lié au service militaire. Ce n’est que lors du recours collectif contre la purge LGBTQ en 2019 qu’elle a pu chercher de l’aide.

Depuis qu’elle a obtenu de l’aide, Maggie a pris sa douleur et l’a mise au service des autres. Au cours des deux dernières années, elle a travaillé sans relâche pour aider les autres à obtenir de l’aide pour les évaluations psychologiques et les demandes d’indemnisation d’ACC. Elle a passé de nombreuses heures à rédiger un document de soutien par les pairs au sujet du TSM.

Pour s’aider dans son rétablissement, elle a obtenu des certifications en sensibilisation à la santé mentale, en TCC, en TCC avancée et en sensibilisation à l’anxiété. Elle a suivi des ateliers sur le débriefing de groupe en cas d’incident critique et sur les soins tenant compte des traumatismes pour créer une culture de la force. Comme le dit Maggie : « Il est normal de ne pas savoir ce que l’on ne sait pas, mais une fois que l’on sait, il faut faire mieux ».

Mettre la douleur au service des autres a été gratifiant et très utile dans son propre cheminement vers la guérison. Aujourd’hui, la vie de Maggie, qui vit à la campagne avec son chien d’assistance, est pleine de sens et paisible.

Sam a plus de 40 ans de service dans la Force de réserve et est une survivante de TSM. Comme beaucoup d’autres de ses collègues, sa première agression a eu lieu pendant sa qualification militaire de base, alors qu’elle avait 17 ans.

Sam est un membre actif d’IJ700 (maintenant INJ700) depuis 2015, lorsqu’elle a commencé à participer au projet Hands et a créé le compte Instagram d’IJ700 pour accueillir les messages d’inspiration. À cette époque, elle estimait avoir bien géré ses multiples agressions sexuelles auquel s’ajoutait un harcèlement sexuel constant. Elle profitait d’une carrière réussie dans les Forces armées canadiennes (FAC), mariée avec bonheur à un conjoint de la Force régulière des FAC.

Cependant, en 2016, elle a été victime d’une nouvelle agression; celle-ci était grave à un point tel, qu’elle a entraîné la perte du poste militaire à temps plein de Sam. En outre, le traumatisme mental et physique qu’elle a subi a également conduit à la rupture de son mariage alors qu’elle essayait de faire face au TSM précédent non résolu, à la dépression et à l’hypervigilance.

Les FAC ayant récemment assuré qu’elles s’attaqueraient aux comportements préjudiciables au sein de l’armée et qu’elles offriraient un soutien aux victimes, Sam veut mettre à profit sa vaste expérience de facilitatrice bénévole en matière de santé et de sécurité au travail, de lutte contre le harcèlement dans le cadre du PAM, de résolution de conflits syndicaux, d’aide aux employés fédéraux et de programmes d’éthique pour aider d’autres personnes survivantes de TSM à se manifester et à accéder aux ressources dont elles ont besoin pour enrichir leur parcours de guérison. Elle espère également que son expérience de conseillère en politique au Quartier général de la Défense nationale permettra au groupe INJ700 de proposer des options viables en matière de recommandations pour des politiques révisées qui permettent de réellement contrer les comportements nuisibles. Que cela se soit passé il y a 30 ans ou il y a 30 jours, le traumatisme est le même.

Sam croit que de véritables changements peuvent se produire, mais que tout le monde doit collaborer et faire partie du processus de guérison auquel trop d’hommes et de femmes n’ont pas profité en raison de la peur des représailles.

Lori Buchart s’est jointe à la Réserve des Forces canadiennes en 1982. Son service dans la Réserve a comporté des engagements à temps plein et à temps partiel à Lethbridge, Calgary, Penhold, Esquimalt et Comox. Elle a été libérée de la Réserve des FC en mars 1996.

Ayant ensuite choisi de poursuivre ses études, elle a obtenu une maîtrise ès arts en leadership et un doctorat en affaires. Ses thèses de maîtrise et de doctorat portaient sur les relations interpersonnelles, la culture organisationnelle et le changement.

Lori s’est appuyée sur ses antécédents militaires pour établir sa carrière civile en tant que professeure de commerce à l’Université Mount Royal. Elle a connu beaucoup de succès en salle de classe, jusqu’à ce qu’elle soit placée en invalidité permanente à long terme en 2015 pour un TSPT complexe et récurrent.

Le long parcours de Lori Buchart vers une vie plus paisible après un traumatisme sexuel lié au service militaire (TSM) a été en grande partie efficace grâce à des thérapies conventionnelles et une bonne gestion de cas. Ces interventions, ainsi que le fait d’avoir trouvé un centre d’intérêt en dehors du chagrin et de la douleur du TSM, notamment par le biais du bénévolat et de l’achat et de la remise en état d’un voilier avec son mari, Lawrence, ont été essentielles pour lui permettre de mener une vie plus paisible.

Lori partage son temps entre Calgary et Victoria et voyage quand elle le peut, à la recherche du prochain vignoble, d’une nouvelle recette à essayer à la maison ou encore d’un nouvel itinéraire pour sa prochaine aventure en voilier.

Ses deux enfants adultes vivent à Vancouver et à Calgary, où ils poursuivent tous deux des études postsecondaires.

Au fil de 33 ans de service dans la Marine royale canadienne (MRC), le vice-amiral Baines a eu une carrière marquée par une progression entre des affectations en mer et des postes d’officier d’état-major. Après avoir commencé sa carrière comme officier de quart de passerelle à bord du navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Saguenay et s’être spécialisé dans les domaines de la navigation et de la guerre navale, il a été nommé commandant du NCSM Winnipeg en 2007. De juillet 2010 à juillet 2012, il a assumé le commandement de la Base des Forces canadiennes Esquimalt. Après avoir été aux commandes de la Flotte canadienne de l’Atlantique de 2014 à 2017, il a été promu contre-amiral et nommé commandant des Forces maritimes de l’Atlantique et de la Force opérationnelle interarmées (Atlantique). En juillet 2020, il est devenu le vice-chef d’état-major de la défense et a été promu en janvier 2021 à son grade actuel et nommé commandant de la Marine royale canadienne.

Le vice-amiral Baines a obtenu son diplôme de baccalauréat ès arts de l’Université du Manitoba en 1988. Pendant qu’il faisait partie d’un échange à Norfolk, peu après ses affectations à des postes de conduite de la guerre, il a suivi le programme offert par le US Naval War College et a obtenu un certificat d’études supérieures en histoire de la stratégie et des politiques, à l’Université Old Dominion. À son retour au Canada, en 2003, il a étudié au Collège d’état-major des Forces canadiennes à Toronto et il y a obtenu une maîtrise en études de la défense. En 2013, il a suivi le Programme de sécurité nationale à Toronto au terme duquel il a obtenu une maîtrise en administration publique. En 2018, il a suivi le Senior Executives in National and International Security Program (programme des cadres supérieurs pour la sécurité nationale et internationale) de la Harvard Kennedy School.

Le vice-amiral Baines a été décoré de la Croix du service méritoire pour le leadership dont il a fait preuve quand il était commandant du NCSM Winnipeg pendant la mission de lutte contre la piraterie menée au large de la Corne de l’Afrique, en 2009. En 2019, l’Université du Manitoba lui a décerné le titre de docteur honoris causa en droit.

L’ensemble des présentations PowerPoint de cet événement sont disponibles pour téléchargement.

Communauté de pratique canadienne sur les traumatismes sexuels liés au service militaire – organismes membres