Familles et amis
Les membres de la famille et les amis offrent souvent un soutien de première ligne aux vétérans des Forces armées canadiennes (FAC) et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui vivent avec une blessure de stress post-traumatique (BSPT) ou d’autres blessures liées au service.
Le terme « BSPT » désigne tout type de problème ou de trouble de santé mentale, comme un trouble dépressif ou d’anxiété ou un trouble de stress post-traumatique qui survient après qu’une personne a vécu un événement traumatisant, en a été témoin ou en a entendu parler. De nombreux vétérans vivent avec une BSPT à la suite de leur service.
Même si vous n’avez pas été témoin d’événements traumatisants, il se peut que vous en ressentiez les effets. Les expériences de service d’un être cher peuvent avoir une incidence sur la vie familiale, les relations interpersonnelles et le bien-être.
Il est important de préciser que les termes « membres de la famille » et « amis » représentent toute personne que le vétéran considère comme étant importante pour lui-même et pour son bien-être mental. Les membres de la famille et amis peuvent inclure les parents, les frères et sœurs, les partenaires de vie ou les époux et épouses, les personnes à charge, les enfants adultes ainsi que les aidants (apparentés ou non), les amis et les pairs.
Faits en bref
- Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un type de BSPT qui peut se développer après l’exposition à un ou à plusieurs événements potentiellement traumatisants. Pour en savoir plus sur le TSPT, notamment sur ses signes et symptômes, consultez notre page TSPT et certaines options de traitement.
- Le TSPT peut avoir une incidence sur l’ensemble du cercle de la famille ou des amis. Dans un tel contexte, les membres de la famille et les amis peuvent éprouver des difficultés ou y voir un moyen de s’épanouir.
- Dans de nombreux cas, les gens peuvent éprouver des difficultés émotionnelles ou pratiques, comme un stress accru, des tensions relationnelles, des changements à la routine, des émotions négatives, l’épuisement professionnel, et même d’autres sentiments comme l’usure de compassion ou le stress traumatique secondaire.
- En même temps, le fait d’accompagner un être cher atteint d’une BSPT peut accroître la résilience et la force.
- Les enfants et les jeunes peuvent également être affectés par la BSPT d’un membre de la famille. Pour en savoir plus sur le soutien aux enfants et aux adolescents, consultez notre page Enfants et adolescents.
- Le fait d’être conscient des incidences peut vous aider à mieux comprendre vos expériences et à savoir quand demander de l’aide supplémentaire.
- Il est normal de ressentir une certaine pression lorsqu’il est question de prendre en charge le bien-être d’un proche; si vous acceptez de le faire, sachez que vous n’êtes pas seul.
- Le soutien peut prendre de nombreuses formes. Choisissez ce qui correspond à vos capacités, à votre confort et à votre volonté actuels (p. ex. écouter la personne, l’aider à prendre des rendez-vous ou la mettre en relation avec des services).
- Vous et votre proche pouvez apprendre à gérer les symptômes, même ceux qui sont les plus difficiles.
- Prenez également soin de vous. Votre bien-être est important.
- Prendre soin de soi ne signifie pas qu’il faut faire des changements majeurs ou y consacrer beaucoup de temps. Privilégiez les choses simples. De petits pas vous mèneront loin (p. ex. une petite marche, une tasse de café en toute tranquillité, quelques respirations profondes).
- Les limites sont un élément important des autosoins. Préservez votre temps et votre énergie en disant non au besoin, en prenant des pauses et en demandant de l’aide.
- Pour en savoir plus sur les stratégies en matière d’autosoins, y compris l’établissement de limites, consultez notre guide Pour prendre soin de soi-même pour les membres de la famille (p. 3-6).
Ressources
Cette section comprend des ressources ainsi que des renseignements sur divers sujets pour permettre aux membres de la famille et aux amis d’en apprendre davantage sur la situation et de déterminer les options de soutien possibles.
Vous souhaitez entendre les histoires et les expériences des vétérans et des membres de leur famille de leurs propres voix?
Explorez ces vidéos :
Blessure de stress post-traumatique
Les ressources suivantes ont été créées conjointement par l’Institut Atlas et un comité consultatif composé de membres du personnel de la sécurité publique, y compris des vétérans et des membres de leur famille. On y explore des sujets liés aux BSPT et au rétablissement, entre autres ce que sont les BSPT, les stratégies d’adaptation, le soutien par les pairs et les conseils, de même que des stratégies de soutien pour les membres de la famille.
Vidéos
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Guides
Que sont les blessures de stress post-traumatique?
Composer avec les blessures de stress post-traumatique
Soutien par les pairs et blessures de stress post-traumatique
Pour les familles : Subvenir à ses besoins lorsqu’un être cher est aux prises avec une blessure de stress post-traumatique
Pensées et comportements suicidaires
Les recherches indiquent que le suicide affecte de façon disproportionnée les vétérans des FAC et de la GRC. Les membres de la famille d’un vétéran peuvent également être à risque de se suicider.
Si vous ou un être cher présentez des signes de détresse émotionnelle ou si vous risquez de vous faire du mal à vous-même ou à une autre personne, composez le 9-8-8.
Vous pouvez également consulter les épisodes connexes du balado L’esprit au-delà de la mission :
Colère problématique
La colère est une réaction agressive à un événement ou à une personne. Il s’agit d’une émotion importante et utile si elle est exprimée de façon appropriée. Cependant, elle peut parfois être incontrôlée.
Pour en savoir plus sur la colère, consultez ces fiches-conseils à l’intention des vétérans, des membres de leur famille et d’autres proches sur la façon de reconnaître les situations où la colère peut être problématique et sur ce qu’il faut faire :
Que faire lorsque la colère devient problématique — Renseignements pour les familles et les proches de vétérans
Que faire lorsque la colère devient problématique — Renseignements pour les vétérans
Écoutez un épisode du balado L’esprit au-delà de la mission dans lequel on présente le point de vue d’un membre de la famille d’un conjoint qui ressent de la colère comme symptôme d’une BSPT :
Relations malsaines ou abusives
Les relations couvrent tout un spectre (saines, malsaines et abusives), et peuvent changer au fil du temps. Il est important de réfléchir à votre relation et d’être en mesure de repérer les signes indiquant si elle est saine, malsaine ou abusive.
La violence conjugale, qu’on appelle également violence familiale, désigne les préjudices causés à une personne par sa ou son partenaire amoureux ou de vie, actuel ou ancien. La violence conjugale affecte des personnes partout au Canada, et les vétérans et les membres de leur famille peuvent également être à risque, qu’ils subissent ou non un préjudice ou qu’ils craignent ou non d’adopter des comportements nuisibles. Le soutien est disponible dans les deux cas.
Troubles du sommeil
Les BSPT peuvent rendre difficiles l’endormissement ou le sommeil. Si vous ou l’un de vos proches éprouvez des troubles du sommeil, essayez d’établir un rituel du coucher :
- Allez vous coucher à la même heure tous les soirs.
- Faites des activités apaisantes avant de vous coucher.
- Réduisez au minimum tout ce qui augmente les symptômes avant le coucher.
- Réduisez au minimum l’accès aux médias sociaux, aux nouvelles, à la télévision et aux conversations intenses avant le coucher.
Écoutez un épisode de balado sur les préoccupations liées au sommeil dans la communauté des vétérans et de leur famille, sur la manière dont les BSPT ont une incidence sur le sommeil, et les raisons pour ceci, et obtenez des conseils pratiques pour gérer les problèmes :
Cauchemars
Les cauchemars sont des rêves vifs et profondément troublants. Si votre proche a un cauchemar, la recommandation générale est de ne pas le réveiller. Il y a plusieurs raisons à cela :
- Il ne se souvient peut-être pas de son cauchemar, ce qui en atténue l’incidence.
- Le fait de le réveiller peut effectivement interrompre son sommeil, qui est peut-être déjà compromis.
- Il est possible qu’il ne se réveille pas complètement, ce qui pourrait constituer un risque pour la sécurité de tous, y compris la sienne.
Voici quelques stratégies que vous pouvez utiliser pour faire face aux cauchemars de votre proche :
- Dormez dans des chambres ou des lits séparés.
- Retirez les articles qu’il pourrait utiliser autour du lit pour se blesser ou blesser quelqu’un d’autre.
- Demandez un traitement.
- Discuter de la situation avec un spécialiste pour obtenir des stratégies et des renseignements supplémentaires.
Flashbacks
Lorsqu’une personne est atteinte d’une BSPT, elle peut revivre des souvenirs d’événements traumatisants passés, connus sous le nom de flashbacks. La personne peut sentir, entendre, voir et ressentir des éléments de son traumatisme passé au moment présent. Elle peut aussi ressentir de la dissociation ou un sentiment de détachement de son corps.
Les souvenirs intrusifs sont semblables aux flashbacks. Les deux types de symptômes réapparaissent et sont indésirables, pénibles et involontaires, mais contrairement aux flashbacks, les souvenirs intrusifs ne comportent généralement pas d’éléments sensoriels comme des odeurs ou des sons.
Il y a diverses stratégies que vous pouvez utiliser lorsqu’un proche vit des flashbacks ou des souvenirs intrusifs :
- Restez calme, pensez à vous identifier et informez-le de ce qui se passe.
- Rassurez-le en lui disant qu’il est en sécurité dans le moment présent et que le traumatisme est passé.
- Rappelez-lui où il est physiquement.
- Évitez les mouvements brusques. Approchez-vous lentement, de l’avant seulement, pour qu’il puisse vous voir venir.
- Demandez-lui la permission avant de le toucher.
- Lorsque le flashback ou le souvenir est terminé, encouragez-le à respirer lentement et profondément.
Espaces bondés
Votre proche peut avoir de la difficulté dans les espaces bondés, car ces types d’espaces peuvent aggraver ou intensifier les symptômes.
Voici quelques idées à envisager pour atténuer l’incidence de sa présence dans un espace bondé :
- Discutez du temps pendant lequel vous prévoyez rester dans un endroit bondé avant d’y arriver.
- Dressez un plan avec votre proche avant de quitter la maison. Par exemple, prévoyez de vous rencontrer à un endroit précis au cas où cela serait trop difficile pour lui et qu’il souhaiterait partir.
- Demandez à votre proche s’il souhaite que vous soyez devant ou derrière lui dans une foule. Il est probable qu’il voudra que vous soyez là où il peut vous voir.
- Soyez prêt à faire des compromis. Cela peut exiger de vous que vous soyez seul dans un endroit bondé ou que vous vous rendiez à cet endroit lorsqu’il est moins achalandé.
Évitement
Lorsqu’une personne éprouve une BSPT, elle peut éviter activement ce qui lui rappelle son traumatisme. Cela pourrait faire en sorte que votre proche ne veuille pas penser à son expérience ou en parler, et ne veuille pas sortir ou voir des gens. Il peut aussi se tenir occupé en réalisant certaines activités, comme jouer à des jeux vidéo ou passer du temps sur son téléphone, afin qu’il n’ait pas à se souvenir de ses expériences ou à ressentir des émotions.
Vous pouvez utiliser différentes stratégies pour gérer les comportements d’évitement :
- Comprendre que l’évitement est un symptôme. Faites de votre mieux pour ne pas vous sentir personnellement visé.
- Donnez à votre proche l’accès à un endroit sûr où il peut aller pour gérer ses symptômes et décompresser.
- Invitez-le à participer à des activités ou à des interactions, même si vous prévoyez qu’il refusera. Il peut vous surprendre et se joindre à vous ou aux autres.
- Envisagez de modifier les activités pour préserver le niveau de confort de votre proche. Par exemple, participez à une activité, mais pour une période plus courte ou avec moins de personnes, ou créez un plan de sortie avant l’activité (p. ex. prendre deux véhicules, s’entendre sur un signal indiquant qu’il est temps de partir).
- Donnez-lui un préavis de l’activité pour qu’il puisse s’y préparer mentalement.
Consommation de substances et dépendance
Lorsqu’une personne vit avec une BSPT, elle peut consommer des substances comme de l’alcool ou des drogues pour composer avec ses symptômes ou les atténuer. Elle peut aussi s’adonner à des activités comme les jeux de hasard, les jeux vidéo ou le magasinage au point où cela a une incidence sur sa vie quotidienne. Dans certains milieux, y compris les forces armées, des substances comme l’alcool peuvent être normalisées et faire partie de la culture, ce qui peut rendre le changement plus difficile.
La dépendance peut avoir des incidences sur les membres de la famille et les amis, qui peuvent aussi être à risque d’avoir leur propre problème de consommation de substances nocives ou d’autres comportements de dépendance.
Il y a différentes stratégies que vous pouvez utiliser si votre proche est aux prises avec des dépendances :
- Soyez à l’affût des premiers signes de dépendance. Soyez à l’affût de choses comme une utilisation accrue de substances, le secret, les changements d’humeur, l’oubli des responsabilités, les symptômes de sevrage, les tentatives infructueuses et répétées de réduire la consommation ou les problèmes financiers et juridiques.
- Faites part de vos préoccupations tôt et de manière respectueuse. Essayez d’utiliser des phrases du genre « Je suis inquiet de constater la quantité que tu bois ».
- N’oubliez pas que la dépendance est un problème complexe et souvent à long terme. Il n’y a pas de solution miracle et les progrès pourraient ne pas être linéaires.
- Mettez-le en contact avec du soutien. Le soutien peut comprendre un médecin de famille, des services locaux en toxicomanie, du counselling ou du soutien par les pairs.
- Les vétérans et leurs familles peuvent également communiquer avec le Service d’assistance d’Anciens Combattants Canada (ACC) au 1-800-268-7708 (ATS : 1‑800‑567‑5803) ou par téléphone/texto au 9-8-8 pour obtenir du soutien en cas de crise suicidaire.
- Encouragez l’adoption de stratégies d’adaptation et de gestion du stress saines, comme l’exercice, les passe-temps, la pleine conscience, le sommeil régulier et les activités sociales de soutien.
- Établissez des limites pour assurer votre propre sécurité et votre bien-être (p. ex. aucune substance dans la maison, pas de prêt d’argent).
- Prenez soin de vous : Envisagez de participer à du counselling ou à des groupes de soutien familial.
Apprenez-en plus sur la relation complexe entre l’alcool et la culture militaire et ses répercussions dans cet épisode de notre balado :
Croissance post-traumatique
Il peut être difficile d’aimer et de prendre soin d’une personne atteinte d’une BSPT. Cela peut parfois être accablant, et la route peut sembler longue. Mais avec le temps et le bon soutien, votre famille peut apprendre la résilience, l’adaptabilité et l’empathie. Pour certains, des événements traumatisants ou stressants comme ceux-ci peuvent entraîner une santé mentale positive et des changements émotionnels au fil du temps. C’est ce qu’on appelle la croissance post-traumatique.
Par exemple, en gérant une BSPT, vous et votre proche pouvez devenir plus conscients et mieux informés au sujet des BSTP et de la meilleure façon d’intervenir et de composer avec les situations difficiles. Vous pouvez apprendre de meilleures façons de communiquer les uns avec les autres, devenir plus compatissant ou plus empathique, ou trouver des façons de mieux gérer vos attentes. Cela peut, en retour, améliorer votre capacité d’adaptation face à d’autres événements difficiles ou stressants de la vie.
Pour en savoir plus sur la croissance post-traumatique, jetez un coup d’œil aux épisodes suivants du balado :
Relations interpersonnelles
Le fait de vivre avec une BSPT peut avoir une incidence sur l’humeur, la confiance, l’énergie et les liens, ce qui rend les relations interpersonnelles plus difficiles à entretenir. Par exemple, votre proche peut avoir de la difficulté à se rapprocher des autres ou à tisser des liens avec eux, ou il peut se retirer de ses activités sociales ou de ses cercles habituels. Il peut aussi avoir de la difficulté avec le sexe et à avoir des relations intimes, et la stigmatisation entourant le sujet peut rendre inconfortable le fait d’en parler ou de chercher du soutien.
Il existe différentes stratégies pour aider à s’y retrouver dans les questions liées aux relations et à l’intimité :
- Demandez de l’aide professionnelle à une personne qui travaille avec des couples ou des familles et qui comprend les traumatismes et les BSPT.
- Planifiez des rencontres régulières pour discuter de ce qui va bien, de ce qui a été difficile et d’un autre pas vers la réussite.
- Faites de la place pour un dialogue ouvert et honnête.
- Élargissez le sens de l’intimité. Pour l’instant, l’intimité peut être un moment de détente ensemble, des routines communes, de doux touchers mais non sexuels, des promenades, des rires ou des conversations honnêtes.
- Accordez la priorité au consentement et à l’aisance. Suivez le rythme du partenaire le plus prudent et n’exercez jamais de pression sur lui pour avoir des relations sexuelles ou se toucher.
- Prenez soin de vous. Établissez des limites saines, limitez la consommation de substances et envisagez de consulter un conseiller individuel ou un groupe de soutien pour les partenaires.
Dans notre balado sur le sexe et les BSPT, écoutez des conseils et des leçons à retenir pour retrouver l’intimité et gérer les symptômes des BSPT qui peuvent avoir une incidence sur les relations sexuelles :
Documents d’information
Autres ressources qui peuvent être utiles pour en apprendre davantage sur les BSPT et sur la façon de soutenir quelqu’un :
- Anciens Combattants Canada (ACC) : Mieux comprendre la santé mentale
- TSPT Royaume-Uni : Helping someone with PTSD or C-PTSD (en anglais seulement)
- HelpGuide.org : Helping someone with PTSD (en anglais seulement)
- Département américain des anciens combattants
- Talking with a Veteran in crisis (en anglais seulement)
- Path to Better Sleep training (en anglais seulement)
Soutien
N’ayez pas peur d’aller chercher de l’aide professionnelle – cela peut être un pas dans la bonne direction.
- Ligne d’information pour les familles : Composez le 1‑800‑866‑4546 ou envoyez un courriel à fil@cafconnection.ca.
- Service d’aide d’ACC : Composez le 1‑800‑268‑7708 (accessible en tout temps).
- Soutien social aux blessures de stress opérationnel (SSBSO) : Composez le 1‑800‑883‑6094 ou envoyez un courriel à fil@cafconnection.ca.
- Programme Soutien – blessures de stress opérationnel (SBSO) : Envoyez un courriel à SOSI-SBSO.GRC@rcmp-grc.gc.ca.
- Cliniques pour blessures liées au stress opérationnel (BSO) : Trouvez des cliniques au moyen du répertoire en ligne d’ACC.
Trouver des ressources
Consultez le centre de connaissances pour trouver d’autres renseignements fondés sur des données probantes ainsi que des feuillets d’information, des rapports et des conseils.