Violence conjugale
La violence conjugale, ou violence domestique, est un préjudice physique, psychologique ou sexuel infligé à une personne par son conjoint ou partenaire. La violence conjugale est un grave problème de santé publique à l’échelle mondiale et les recherches suggèrent qu’il s’agit d’un problème particulièrement courant dans les familles de militaires et de vétérans.
Cette page web contient des ressources d’information pour les vétérans et leurs familles, les chercheurs et les fournisseurs de services.
Pour participer à nos études de recrutement sur la violence conjugale dans les communautés de vétérans ou pour en savoir plus, consultez cette page.
Si vous êtes en danger, composez le 9-1-1 (Nunavut : contactez votre détachement local de la GRC)
Ressources
Les ressources suivantes donnent un aperçu de la violence conjugale. Elles ont été conçues en collaboration avec un comité consultatif composé de vétérans et de membres de leurs familles, ainsi que de fournisseurs de services travaillant avec les familles de vétérans.
Vidéos
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Note : Le contenu de ces vidéos peut être difficile pour certains publics. Consultez notre document Services pour les personnes victimes de violence conjugale pour obtenir une liste des soutiens et des services disponibles au Canada.
Qu’est-ce que la violence conjugale?
Cette vidéo donne un aperçu des différents types de violence entre partenaires intimes : violence physique, violence sexuelle et agression psychologique.
Avertissement relatif au contenu : Le contenu de cette vidéo peut être difficile pour certains auditoires. Pour trouver du soutien et des ressources, consultez atlasveterans.ca/violence-conjugale.]
[La vidéo commence en monochrome. Le texte apparaît à l’écran : LA VIOLENCE CONJUGALE. LA VIOLENCE ENTRE PARTENAIRES INTIMES.]
(Narratrice) La violence conjugale, aussi appelée violence entre partenaires intimes…
[Trois icônes apparaissent : une première fermée, une femme se couvrant le visage avec ses mains, plusieurs mains touchant le corps d’une femme qui a les bras croisés.]
[Narratrice] … définit un préjudice physique, psychologique ou sexuel causé à une personne par son partenaire ou son conjoint.
[Des silhouettes d’une communauté diversifiée apparaissent. L’image zoome lentement pour révéler les visages et les détails des vêtements de trois couples de militaires et de vétérans qui se tiennent côte à côte.]
(Narratrice) Elle peut être perpétrée et vécue par n’importe qui, mais les recherches montrent qu’elle peut être particulièrement courante chez les communautés de militaires et de vétérans.
[Une silhouette imposante pointe son doigt vers une femme. Au fur et à mesure que la silhouette s’agrandit, la tête de la femme se baisse.]
(Narratrice) Mieux comprendre la violence conjugale vous aidera à reconnaître quand vous ou une personne que vous connaissez en êtes victime…
[La femme lève la tête, les sourcils froncés.]
(Narratrice) … la première étape pour vous protéger et protéger les autres.
[Le texte apparaît : LES DIFFÉRENTS TYPES DE VIOLENCE CONJUGALE.]
(Narratrice) Nous allons maintenant vous présenter un aperçu des différents types de violence conjugale.
[Le texte devient : LA VIOLENCE PHYSIQUE. Une grande ombre d’une main se dirige vers la femme qui tend les bras devant elle.]
(Narratrice) La violence physique correspond à l’utilisation délibérée de la force pour infliger de la douleur ou des blessures.
[La main disparaît. Un cadenas suspendu à une corde tombe devant la femme. Le cadenas est remplacé par de multiples bulles de texte et de parole contenant des symboles aléatoires. Au fur et à mesure qu’elles apparaissent, la femme détourne la tête avec crainte.]
(Narratrice) Il peut s’agir de restreindre une personne sans son consentement ou de la pousser à agir avec violence en lui faisant des menaces et en l’intimidant.
[Le texte apparaît : LA VIOLENCE SEXUELLE.]
(Narratrice) La violence sexuelle…
[La femme se tient debout, les bras croisés. Des mains commencent à toucher son corps. Sa tête se tourne d’un côté à l’autre en signe de malaise.]
(Narratrice) … consiste en un acte ou une tentative d’acte sexuel sans consentement. Il peut s’agir de tromper ou de forcer une personne à avoir des relations sexuelles.
[Les mains s’éloignent du corps de la femme.]
(Narratrice) Le toucher n’est pas la seule forme de violence sexuelle.
[Un navigateur web montrant une image pixellisée et un téléphone apparaissent. Des messages textuels et une image pixellisée sont échangés sur le téléphone.]
(Narratrice) Montrer et envoyer des photos et vidéos à caractère sexuel sans consentement et le harcèlement sexuel verbal sont aussi des formes de violence sexuelle.
[Le texte apparaît : LE HARCÈLEMENT CRIMINEL. L’écran est rempli d’yeux qui entourent la femme qui les regarde de gauche à droite.]
(Narratrice) Le harcèlement criminel est une attention répétée et non désirée qui amène une personne à craindre pour sa sécurité…
[Les yeux disparaissent et l’écran zoome sur le haut du corps de la femme, les bras croisés sur la poitrine et la tête baissée. Un téléphone, un ordinateur portable et des jumelles avec des yeux sur les écrans et des lentilles entourent la tête de la femme.]
(Narratrice) … et qui peut se produire par téléphone, en ligne ou en personne.
[La femme tient un cadeau emballé qui est en feu. La silhouette d’un homme avec une ombre menaçante s’approche de la femme par derrière.]
(Narratrice) Parmi les actes de harcèlement criminel, mentionnons le fait de donner des cadeaux non désirés, de suivre une personne à distance…
[L’image commence à se fissurer comme du verre. Le verre se brise.]
(Narratrice) … de la menacer ou même de blesser ses proches ou ses biens.
[Le texte apparaît : L’AGRESSION PSYCHOLOGIQUE. La femme est debout, les mains jointes devant elle. Plusieurs bulles de texte apparaissent autour de la femme. La femme pleure.]
(Narratrice) L’agression psychologique correspond à une communication verbale blessante. Il peut s’agir d’insultes, d’humiliations, de menaces de violence et de détournement cognitif…
[Une bulle de texte apparaît au-dessus de la femme qui la regarde. La bulle se lit comme suit : TU EXAGÈRES. JE N’AI JAMAIS DIT CELA.]
(Narratrice) … ce qui signifie faire douter une personne de son propre sens de la réalité.
[Le texte apparaît: LE CONTRÔLE COERCITIF. La femme tombe comme une marionnette contrôlée par un gros poing.]
(Narratrice) Le contrôle coercitif est tout comportement utilisé pour prendre le contrôle d’une personne en lui faisant des menaces ou en l’intimidant.
[Une clé, une épingle à carte, une chemise à manches longues et une horloge pendent au bout de ficelles autour de la femme.]
(Narratrice) Il peut s’agir de surveiller et de contrôler les gestes quotidiens d’une personne, comme les endroits où elle peut aller, ce qu’elle a le droit de porter ou quand elle peut dormir.
[Deux maisons avec des clôtures et des arbres apparaissent.]
(Narratrice) La violence conjugale peut aussi avoir des répercussions sur la vie d’une personne à l’extérieur de la relation.
[Une carte de crédit et un texte apparaissent : INSÉCURITÉ ÉCONOMIQUE.]
(Narratrice) Insécurité économique.
[Une paire de ciseaux coupe la carte de crédit en deux, révélant la femme qui se tient derrière.]
(Narratrice) Les agresseurs peuvent restreindre l’accès de leur partenaire à l’argent…
[Le cadre d’une maison dont les barreaux ressemblent à ceux d’une prison s’abaisse au-dessus de la femme. Elle croise les bras sur sa poitrine.]
(Narratrice) … ou l’empêcher de travailler afin de demeurer financièrement dépendant.
[La silhouette d’un toit et d’une cheminée enfumée apparaît au-dessus du texte : INSTABILITÉ DU LOGEMENT.]
(Narratrice) Instabilité du logement.
[La scène bascule vers le bas, révélant davantage la maison et la femme aux mains jointes et à la tête baissée qui se tient à l’intérieur. La maison se fond en une flaque d’eau sous la femme.]
(Narratrice) Les victimes d’une violence conjugale sont plus susceptibles de se trouver en situation d’instabilité du logement et d’itinérance.
[La scène fait un zoom arrière et un texte apparaît au-dessus de la femme : ISOLEMENT SOCIAL.]
(Narratrice) Isolement social.
[Une ombre circulaire se développe autour de la femme et des personnes apparaissent progressivement sur l’écran à l’extérieur de l’ombre grandissante.]
(Narratrice) Les agresseurs éloignent souvent leur partenaire de ses amis et de sa famille pour cacher des preuves de la violence.
[Des bulles de parole et de pensée apparaissent pour chaque personne à l’extérieur de l’ombre circulaire.]
(Narratrice) Ils le font en répandant des mensonges et des ragots, et en surveillant qui leur partenaire peut voir.
[La scène change et montre la femme accroupie, portant un bloc noir sur son dos.]
(Narratrice) Quelle que soit sa forme, la violence conjugale a des répercussions graves et néfastes sur la personne qui en est victime…
[L’image s’agrandit lentement au fur et à mesure que d’autres blocs sont ajoutés au dos de la femme.]
(Narratrice) … notamment des blessures physiques, une maladie mentale, la consommation problématique de substances et l’automutilation.
[La scène fait un zoom sur le visage de la femme. L’écran devient noir.]
(Narratrice) La violence conjugale peut même entraîner la mort.
[La femme se lève en s’appuyant sur des mains de différentes couleurs de peau qui la soulèvent. Des couleurs sont ajoutées à la vidéo, montrant la femme avec un haut orange, un pantalon bleu et des chaussures vertes. Elle sourit et hoche la tête.]
(Narratrice) Si vous croyez être victime de violence conjugale, sachez que vous n’êtes pas seul et que vous méritez de l’aide.
[Le logo de l’Institut Atlas pour les vétérans et les familles et l’URL atlasveterans.ca/violence-conjugale apparaissent.]
(Narratrice) Visitez le site Web de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille pour en savoir plus sur la violence conjugale et les types de soutien offerts au Canada.
[Le logo du gouvernement du Canada et “Financé par Anciens Combattants Canada” apparaissent.
[Les travaux de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille sont rendus possibles grâce au financement d’Anciens Combattants Canada.
Avertissement : Les points de vue et opinions exprimés sont uniquement ceux de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et peuvent ne pas refléter ceux du gouvernement du Canada.]
[Si vous avez besoin d’aide :
Services bien-être et moral des Forces canadiennes
Ligne d’information pour les familles
Tél : 1-800-866-4546 (24h/24, 7j/7)
Anciens Combattants Canada
Le Service d’aide ACC
Tél : 1-800-286-7708 | ATS 1-800-567-5803 (24h/24, 7j/7)
Forces armées canadiennes (FAC)
Services d’aide aux militaires et à leur famille
Tél : 1-800-286-7708 | ATS 1-800-567-5803 (24h/24, 7j/7)
Pour une urgence, composez le 911
Pour plus de ressources, visitez le site Web atlasveterans.ca/violence-conjugale]
[Si vous avez besoin d’aide:
Services de crises Canada
Tél : 1-833-456-4566 (24h/24, 7j/7)
Texto : 45645 (de 16h à minuit, HE)
Pour les résidents de Québec : 1-866-APPELLE (1-866-277-3553)
Ligne d’écoute d’espoir pour tous les peuples Autochtones
Tél : 1-855-242-3310 (24h/24, 7j/7)
Pour une urgence, composez le 911
Pour plus de ressources, visitez le site Web atlasveterans.ca/violence-conjugale]
[Le logo pour Recherche sur l’impact de la formation des professionnels de la santé et des services sociaux (RISE) apparaît.]
Obstacles à la recherche d’aide dans les cas de violence conjugale
Cette vidéo met en lumière certains obstacles potentiels à la recherche d’aide pour la violence conjugale dans les communautés de militaires, de vétérans et de familles de vétérans.
[Avertissement relatif au contenu : Le contenu de cette vidéo peut être difficile pour certains auditoires. Pour trouver du soutien et des ressources, consultez atlasveterans.ca/violence-conjugale.]
[Le texte apparaît : LA VIOLENCE CONJUGALE. LA VIOLENCE ENTRE PARTENAIRES INTIMES.]
(Narratrice) La violence conjugale, aussi appelée violence entre partenaires intimes, a de nombreuses répercussions graves…
[Des illustrations de quatre personnes apparaissent, dessinées sans visages. De gauche à droite, il y a une femme blanche avec une tresse, un Latino barbu, une femme noire âgée et un homme blanc, tous dans des poses tristes et vaincues, la tête tournée vers le bas.] Tous prennent des poses tristes et vaincues, la tête tournée vers le bas.]
(Narratrice) … mais les membres de la famille des vétérans peuvent avoir de la difficulté à la reconnaître ou à l’accepter lorsqu’ils en sont victimes.
[Les quatre personnes deviennent des silhouettes assombries et rétrécissent en tant que groupe vers le bas de l’écran. Au même moment, trois silhouettes sombres représentant les forces armées et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) s’élèvent sur des tours, surplombant le groupe.]
(Narratrice) La raison en est peut-être que certains aspects culturels des forces armées et de la GRC peuvent perpétuer la violence conjugale et faire en sorte qu’il soit difficile pour une personne de demander de l’aide. Voici quelques obstacles.
[Le texte apparaît : ÉTAT D’ESPRIT DE GUERRIER.]
(Narratrice) État d’esprit de guerrier.
[Les mains de deux personnes se serrent l’une contre l’autre lors d’un bras de fer.]
(Narratrice) Les cultures militaires et de la GRC accordent une grande importance à la résistance…
[La scène passe à une femme qui joint ses mains devant sa poitrine. L’ombre d’un homme grand et musclé se profile à côté d’elle. Un téléphone vibre sur la table à côté de la femme et elle se tourne pour le regarder, ne sachant pas si elle doit prendre l’appel.]
(Narratrice) … ce qui crée une stigmatisation du recours à l’aide.
[Une série de trois photos encadrées, accrochées à un mur, défilent à l’écran. Sur l’une d’elles, la femme, son mari vétéran et leur bébé se tiennent à côté d’un drapeau canadien. Sur une autre photo, la jeune famille se tient devant sa maison. Sur la troisième photo, le mari vétéran pose avec des membres de son escouade militaire. Une plaque au-dessus de ces photos porte l’inscription suivante LA FAMILLE : LA FORCE CONJOINTE.]
(Narratrice) Les membres de la famille d’un vétéran peuvent craindre que demander de l’aide pour de la violence conjugale puisse mettre en péril leur identité comme membres d’une famille élargie de militaires et de membres de la GRC. Ils peuvent même subir des pressions des autres membres de leur communauté pour ne pas le faire.
[Le texte apparaît : DÉSÉQUILIBRE DU POUVOIR.]
(Narratrice) Déséquilibre du pouvoir.
[Un certificat de service militaire canadien et cinq médailles militaires exposées dans un cadre en verre apparaissent. Alors que la caméra effectue un lent zoom arrière, un couple d’hommes du même sexe apparaît en train de regarder l’écran.]
(Narratrice) Les militaires et les membres de la GRC jouissent d’une grande estime au sein de leur communauté en raison des sacrifices qu’ils font au cours de leur carrière
[L’arrière-plan s’assombrit et l’écran s’éteint. Les hommes se tournent lentement l’un vers l’autre. L’homme de gauche représentant le partenaire vétéran grandit en taille et en stature, tandis que son partenaire de droite rétrécit en taille.]
(Narratrice) Par conséquent, les membres de leur famille peuvent réduire leur propre estime de soi par rapport à leur partenaire vétéran, ce qui crée un déséquilibre du pouvoir susceptible d’entraîner des abus.
[Le texte suivant apparaît : OBÉISSANCE À L’AUTORITÉ.]
(Narratrice) Obéissance à l’autorité.
[Deux officiers militaires se font face. Un officier salue sa supérieure et dit dans une bulle : OUI, MADAME. L’officier féminin lui rend son salut.]
(Narratrice) Dans la culture militaire et de la GRC, l’obéissance est une vertu.
[L’agent masculin baisse son bras, puis l’agent féminin baisse le sien.]
(Narratrice) Il n’est pas jugé approprié de remettre en question l’autorité.
[La scène est coupée pour montrer l’officier masculin en civil face à sa partenaire féminine, également en civil. La femme pointe furieusement son doigt vers l’homme, tandis que des bulles de texte remplies de caractères et de symboles aléatoires apparaissent.]
(Narratrice) Cela peut créer un tabou autour du fait de défier ou de défier un partenaire vétéran qui agit violemment.
[TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE ET VIOLENCE.]
(Narratrice) Trouble de stress post-traumatique et violence.
[La caméra montre un gros plan d’un homme âgé avec un orbe orange et lumineux flottant dans sa tête. Un texte apparaît au-dessus de l’homme : TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE. Les lettres s’effacent pour former TSPT.]
(Narratrice) Étant donné que les vétérans souffrent couramment du trouble de stress post-traumatique, aussi appelé TSPT…
[L’homme âgé frappe à plusieurs reprises avec sa canne devant sa compagne, qui se recroqueville en levant les mains.]
(Narratrice) … les vétérans et leur famille peuvent croire que la violence est une conséquence naturelle de cette maladie mentale.
[La scène fait un zoom sur la femme qui soupire, tandis que des gribouillis flottent autour de sa tête. Les gribouillis disparaissent et elle enfouit son visage dans ses mains.]
(Narratrice) Les membres de la famille peuvent se sentir coupables et avoir honte de reconnaître qu’ils sont victimes de violence, de vouloir mettre fin à la relation ou de vouloir trouver de l’aide.
[La scène passe à l’homme âgé qui frappe à plusieurs reprises sur sa canne tandis que l’orbe orange et lumineux flotte dans sa tête. Une silhouette de l’homme glisse vers la gauche, entraînant avec elle l’orbe rougeoyant. La silhouette, qui ne bouge pas, est étiquetée TSPT. Sur la droite, l’homme continue de frapper sa canne.]
(Narratrice) Cependant, le TSPT ou toute autre maladie mentale n’excuse pas ou ne justifie pas la violence.
[Le texte et le symbole apparaissent : TSPT, une flèche pointant vers la droite traversée par deux lignes diagonales, LA VIOLENCE.]
(Narratrice) La maladie mentale ne cause pas de violence.
[Le texte apparaît : LA VIOLENCE EST UN CHOIX.]
(Narratrice) La violence est un choix.
[Les quatre auteurs de VC des scènes précédentes apparaissent. De gauche à droite, on trouve un homme grand et musclé debout, les poings fermés, un homme aux bras croisés, une femme qui pointe son doigt avec colère et un homme âgé qui tape sur sa canne.]
(Narratrice) En fin de compte, chacun est responsable de son propre comportement, et personne ne mérite d’être maltraité.
[Les quatre couples sont montrés l’un après l’autre, successivement, se parlant calmement à l’aide de bulles.]
(Narratrice) Pour maintenir une relation intime saine, il est important que les vétérans et leur famille choisissent de gérer les conflits d’une manière sécuritaire et mutuellement respectueuse.
[Les quatre personnes victimes de violence de la part de leur partenaire intime dans les scènes précédentes apparaissent. De gauche à droite, il y a une femme blanche avec une tresse, un Latino barbu, une femme noire âgée et un homme blanc. Tous prennent des poses tristes et vaincues, la tête baissée.]
(Narratrice) Si vous croyez être victime de violence conjugale…
[Alors que les quatre personnes se tournent vers la caméra, les traits de leurs visages s’estompent. Elles affichent toutes des expressions d’espoir.]
(Narratrice) … sachez que vous n’êtes pas seul et que vous méritez de l’aide.
[Le logo de l’Institut Atlas pour les vétérans et les familles et l’URL atlasveterans.ca/violence-conjugale apparaissent.]
(Narratrice) Visitez le site Web de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille pour en savoir plus sur la violence conjugale et les types de soutien offerts au Canada.
[Le gouvernement du Canada et le logo « Financé par Anciens Combattants Canada » apparaissent.]
[Les travaux de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille sont rendus possibles grâce au financement d’Anciens Combattants Canada.
Avertissement : Les points de vue et opinions exprimés sont uniquement ceux de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et peuvent ne pas refléter ceux du gouvernement du Canada.]
[Si vous avez besoin d’aide :
Services bien-être et moral des Forces canadiennes
Ligne d’information pour les familles
Tél : 1-800-866-4546 (24h/24, 7j/7)
Anciens Combattants Canada
Le Service d’aide ACC
Tél : 1-800-286-7708 | ATS 1-800-567-5803 (24h/24, 7j/7)
Forces armées canadiennes (FAC)
Services d’aide aux militaires et à leur famille
Tél : 1-800-286-7708 | ATS 1-800-567-5803 (24h/24, 7j/7)
Pour une urgence, composez le 911
Pour plus de ressources, visitez le site Web atlasveterans.ca/violence-conjugale]
[Si vous avez besoin d’aide :
Services de crises Canada
Tél : 1-833-456-4566 (24h/24, 7j/7)
Texto : 45645 (de 16h à minuit, HE)
Pour les résidents de Québec : 1-866-APPELLE (1-866-277-3553)
Ligne d’écoute d’espoir pour tous les peuples Autochtones
Tél : 1-855-242-3310 (24h/24, 7j/7)
Pour une urgence, composez le 911
Pour plus de ressources, visitez le site Web atlasveterans.ca/violence-conjugale]
[Le Logo de la Recherche sur l’impact de la formation des professionnels de la santé et des services sociaux (RISE) apparaît.]
SERVICES ET RESSOURCES CANADIENS POUR LES PERSONNES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUGALE
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes victime de violence conjugale, sachez que vous n’êtes pas seul·e et que vous méritez de l’aide.
La ressource suivante énumère certains soutiens et services disponibles au Canada qui peuvent vous aider à assurer votre sécurité et celle de votre famille, vous fournir plus d’informations sur la violence conjugale et/ou vous apporter un soutien en cas de crise.
Services pour les personnes victimes de violence conjugale
Comité consultatif
L’Institut Atlas remercie tout particulièrement les personnes suivantes d’avoir participé au comité consultatif du projet et d’avoir conçu les ressources précédentes avec notre personnel. Les noms cités ne comprennent que ceux des personnes qui ont consenti à ce que leur nom apparaisse sur le site web de l’Institut Atlas.
- Natalie Champagne, vétéran de l’Armée de l’air royale canadienne, membre du Cadre de l’Institut Atlas, personne ayant une expérience vécue
- Theresa Roy, gestionnaire nationale des programmes et services d’engagement communautaire, Services aux familles des militaires – Services de bien-être et de moral des Forces canadiennes
Recherche
Les ressources suivantes résument les résultats des recherches soutenues par l’Institut Atlas.
Quelle est l’incidence de la violence conjugale dans les milieux de militaires et de vétérans?
Violence conjugale (VC) chez les militaires et les vétérans : Un examen systématique des sondages basés sur une population et des études de dépistage collectif
Interventions et services de santé en matière de violence conjugale auprès des militaires et des vétérans : Examen du cadre de travail et de la portée
Résumé des preuves pertinentes : La violence conjugale
Quelques faits sur la violence conjugale
- Bien que la violence conjugale soit un problème de santé publique important à l’échelle mondiale, la recherche suggère qu’elle pourrait être particulièrement répandue parmi les membres des forces armées et les familles de vétérans.
- Un examen récent des recherches disponibles sur la violence conjugale parmi les militaires et les vétérans a révélé qu’une personne sur huit (13 %) a déclaré avoir eu recours à la violence dans ses relations intimes et qu’une personne sur cinq (21 %) a déclaré avoir subi de la violence dans ses relations intimes.
- En 2021, plus de 114 000 Canadiens âgés de 12 ans et plus ont déclaré à la police avoir été victimes de violence conjugale.
- Il s’agit d’une augmentation de 2 % des déclarations depuis 2021 et de 4 % depuis 2019, avant la pandémie de COVID-19.
- N’importe qui peut être l’auteur ou la victime de la violence conjugale. Toutefois, la plupart des recherches disponibles font état de la violence conjugale subie par les femmes. Les données disponibles suggèrent également que les femmes peuvent subir des violences conjugales plus graves que les hommes.
- L’expérience de la violence conjugale peut varier d’une personne à l’autre :
- Identité de genre
- Santé et capacités physiques et/ou mentales
- Orientation sexuelle
- Culture
- Nationalité
- Lieu de résidence
- Statut socio-économique
Ces facteurs peuvent également avoir un impact sur la capacité d’une personne à signaler la violence conjugale et à recevoir de l’aide.
Termes liés à la violence conjugale
Agression psychologique : Recours aux menaces et à l’intimidation pour diminuer le sentiment d’identité et de bien-être d’une personne et/ou contrôler son comportement. Il peut s’agir d’isoler une personne de sa famille et de ses amis, de surveiller ses déplacements et de restreindre son accès à l’argent.
- Détournement cognitif : Aussi connu sous le terme « gaslighting ». Une forme d’agression psychologique qui amène une personne à douter de son sens de la réalité.
Auteur : Quelqu’un qui agit violemment à l’égard d’un partenaire intime.
Violence physique : Tout usage de la force qui cause un préjudice, y compris, mais sans s’y limiter, le fait de pousser, de frapper, de jeter des objets et d’étouffer.
Violence sexuelle : Toute activité sexuelle qui se produit ou est tentée sans le consentement de l’intéressé. Il peut s’agir de tromper ou de forcer quelqu’un à avoir des relations sexuelles, de montrer ou de partager des vidéos à caractère sexuel sans le consentement de l’intéressé et de harcèlement sexuel verbal.
Breiding, M.J., Basile, K.C., Smith, S.G., Black, M.C., et Mahendra, R. (2015). Intimate partner violence surveillance: uniform definitions and recommended data elements. Version 2.0. Centers for Disease Control and Prevention. stacks.cdc.gov/view/cdc/31292
Cowlishaw, S., Freijah, I., Kartal, D., Sbisa, A., Mulligan, A., Notarianni, M., Couineau, A-L.., Forbes, D., O’Donnell, M., Phelps. A., Iverson, K.M., Heber, A., O’Dwyer, C., Smith, P., et Hosseiny, F. (2022). Intimate partner violence (IPV) in military and Veteran populations: A systematic review of population-based surveys and and population screening studies. International Journal of Environmental Research and Public Health, 19(14), 8853.
Gouvernement du Canada. (2022, février) Fiche d’information : Violence entre partenaires intimes.
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Gouvernement du Canada. (2019, juillet). Violence : Obstacles rencontrés par les victimes de violence. canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/organisation/publications-guides/bulletins-guides-operationnels/prestation-services/violence/obstacles.html
Heidinger, L. (2021, mai). La violence entre partenaires intimes : expériences des femmes des Premières Nations, métisses et inuites au Canada, 2018. Statistique Canada. www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00007-fra.htm
Kwan, J., Sparrow, K., Facer-Irwin, E., Thandi, G., Fear, N.T., et Macmanus, D. (2020). Prevalence of intimate partner violence perpetration among military populations: A systematic review and meta-analysis. Aggression and Violent Behaviour, 53, 101419.
Macmanus, D., Short, R., Lane, R., Jones, M., Hull, L., Howard, L.M., et Fear, N.T. (2022). Intimate partner violence and abuse experience and perpetration in UK military personnel compared to a general population cohort: A cross-sectional study. The Lancet Regional Health — Europe, 20, 100448.
Moffitt, P., Aujla, W., Giesbrecht, C.J., Grant, I., et Straatman, A-L. (2020). Intimate partner violence and COVID-19 in rural, remote, and northern Canada: Relationship, vulnerability, and risk. Journal of Family Violence, 37(5), 775-786.
Savage, L. (2021, avril). Violence entre partenaires intimes : expériences des femmes ayant une incapacité au Canada, 2018. Statistique Canada. www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00006-fra.htm
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