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Lancement de nouvelles ressources pour soutenir le personnel de la sécurité publique aux prises avec des blessures de stress post-traumatique

La nature du travail des membres du personnel de la sécurité publique (PSP) signifie qu’il est continuellement exposé à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique. Cette exposition peut avoir une incidence sur leur santé mentale et leur bien-être et augmenter leur risque de développer des blessures de stress post-traumatique (BSPT) et le trouble de stress post-traumatique (TSPT).

Conscient de ce fait, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, en partenariat avec l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique (ICRTSP), a lancé de nouvelles vidéos et ressources éducatives qui présentent des expériences personnelles liées aux BSPT ainsi que des conseils et des stratégies d’adaptation utiles pour les membres du PSP, les militaires et leurs familles. Ces ressources ont été créées avec l’aide d’un comité consultatif composé d’anciens et d’actuels membres du PSP ainsi que de membres de leur famille.

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente exécutive, Mobilisation des connaissances, Institut Atlas, affirme qu’il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les membres du PSP peuvent trouver difficile de demander de l’aide et du soutien. « Les nouvelles vidéos et ressources visent à aider les membres du PSP et leurs familles à reconnaître qu’ils ne sont pas seuls, que du soutien et des ressources sont à leur disposition, et que le rétablissement est tout à fait possible », a-t-elle mentionné. Les objectifs de l’élaboration de ces vidéos et de ces ressources sont de réduire la stigmatisation et, par conséquent, de fournir des renseignements qui favoriseront le bien-être et les comportements de recherche d’aide des membres du PSP, de leurs êtres chers et de leurs soignants. Il est important de reconnaître le problème, mais il est également impératif d’avoir accès à des renseignements à l’appui pour que le parcours de rétablissement s’amorce. »

Mme Notarianni ajoute que ces vidéos servent de complément à d’autres ressources produites par l’Institut Atlas pour les vétérans militaires et les vétérans de la Gendarmerie royale du Canada, ainsi que leurs familles, reconnaissant que de nombreux militaires changent d’uniforme pour un autre et assument des rôles de membres du PSP lorsqu’ils font la transition vers la vie après le service militaire. « Ces vidéos s’ajoutent à la série de ressources que l’Institut Atlas a mises au point pour accroître la sensibilisation ciblée aux BSPT et à leurs répercussions non seulement sur les personnes, mais aussi sur les familles. »

Les vidéos présentent sept récits racontés à la première personne par d’anciens et d’actuels membres du PSP ainsi que de membres de leur famille qui parlent de leur expérience personnelle en lien avec les BSPT qu’ils ont subies dans le cadre de leur travail en tant que premiers intervenants ou d’autres membre du PSP, ou lorsqu’ils soutenaient un être cher. Quatre vidéos éducatives fournissent également des renseignements sur les BSPT et sur la façon dont les membres du PSP et leurs familles peuvent composer avec la situation, et elles sont accompagnées de fiches d’information correspondantes téléchargeables, ainsi que d’une liste d’autres liens utiles, tous présentés à l’adresse atlasveterans.ca/fr/PSP.

Selon Giselle Valaire, agente de libération conditionnelle dans la collectivité et membre du comité consultatif du projet, « la perception est la suivante : Vous avez choisi cette profession, donc vous ne devriez pas être touché par le traumatisme que vous avez vécu. » La culture consiste à ne pas montrer ses faiblesses, surtout en tant que femme « J’ai longtemps souffert en silence pour éviter d’être perçue comme faible par mes collègues ou mes gestionnaires. Je craignais que les autres me jugent et perdent confiance en ma capacité à accomplir mon travail. En réalité, je me jugeais surtout parce que j’étais incapable de faire face à l’environnement dans lequel j’avais choisi de me lancer », ajoute-t-elle. Elle estime qu’il était important de mettre à profit son expérience pour soutenir d’autres personnes qui pourraient être confrontées à leurs propres difficultés en silence.

Nicholas Carleton, directeur scientifique à l’ICRTSP, reconnaît la nécessité pour les membres du PSP d’avoir accès à des ressources fondées sur des données probantes qui appuient la santé mentale et le bien-être de la communauté des personnes qui travaillent à assurer la sécurité des Canadiens. « Nous savons que les premiers intervenants et les autres membres du PSP mettent leur vie en danger pour assurer la sécurité des autres. En raison de leur travail, ces derniers sont exposés à des risques physiques et psychologiques. Nous savons que le fait de parler de santé mentale peut réduire la stigmatisation, aider les gens à accéder plus tôt à des interventions fondées sur des données probantes et favoriser de meilleurs résultats en matière de santé. » En soulignant le partenariat entre l’Institut Atlas et l’ICRTSP, M. Carleton ajoute que les organismes ayant des mandats complémentaires peuvent coordonner leurs efforts pour contribuer à relever des défis complexes, ce qui pourrait procurer d’autres avantages à tous ceux qui servent.

Le projet est financé par Medavie, par l’intermédiaire de la Fondation Medavie, dans le cadre de l’une de ses initiatives d’investissement communautaire visant à aider les premiers intervenants et les familles touchées par des BSPT.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez envoyer un courriel aux adresses ci‑dessous :

media-atlas@theroyal.ca

communications.CIPSRT@uregina.ca