Séance de questions et réponses avec Don Robinson, propriétaire d’entreprise de 55 ans qui travaille pour le conseil municipal de Stratford et qui a pour priorités la santé mentale, les services de police, le transport en commun et les infrastructures. Il insiste sur l’importance de la santé mentale, surtout à la lumière des répercussions de la COVID-19 sur les travailleurs de la santé. Il affirme que le Guide sur les préjudices moraux élaboré conjointement par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et Phoenix Australia est essentiel pour qu’une attention soit accordée aux mesures de soutien pour les travailleurs de la santé.
Wounded Warriors Canada et l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille ont lancé un nouveau cours de formation pour les fournisseurs de soins de santé. Le cours « Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes » vise à améliorer la compréhension et le traitement des problèmes de santé mentale chez les vétérans des Forces armées canadiennes, la Gendarmerie royale du Canada, le personnel de la sécurité publique et leurs familles. Le cours, élaboré par le Dr Tim Black, aborde les défis uniques auxquels font face ces groupes. Les 500 premiers fournisseurs de soins de santé admissibles peuvent accéder au cours gratuitement, ce qui permet d’améliorer le soutien et les soins offerts aux vétérans exposés aux traumatismes et à leur famille.
Des défenseurs des droits des réfugiés se disent préoccupés par le survol d’avions de chasse CF-18 prévu à l’occasion d’un match du Rouge et Noir d’Ottawa, faisant remarquer que ce spectacle pourrait raviver de mauvais souvenirs chez les personnes qui ont vécu la guerre. Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, propose de réévaluer la nécessité de tels survols et de penser à ceux qui ont quitté des situations de conflit et qui vivent des moments difficiles.
Jim Wong et Ross MacInnes, anciens agents de la Gendarmerie royale du Canada racontent leurs expériences de stress post-traumatique (TSPT) dans le cadre d’une campagne de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille. Ils soulignent l’importance des discussions informelles entre agents comme mécanisme d’adaptation. M. Wong, qui a été témoin de nombreuses tragédies, a bénéficié d’un soutien psychologique. M. MacInnes, hanté par un incident traumatisant, a trouvé du réconfort en parlant à des amis de l’extérieur de la GRC. La campagne met l’accent sur les problèmes de santé mentale auxquels font face les membres des Forces armées canadiennes et de la GRC.
Wounded Warriors Canada et l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille ont lancé un cours à l’intention des professionnels de la santé sur le traitement du personnel de première ligne ayant vécu un traumatisme, notamment les vétérans et les premiers intervenants. Élaboré par le Dr Tim Black, ce cours vise à améliorer les soins grâce à un changement de point de vue et à l’enseignement de techniques de régulation émotionnelle. Plus de 350 professionnels se sont inscrits au cours, qui était offert gratuitement aux 500 premières personnes inscrites. Cette initiative répond au besoin d’un meilleur soutien en santé mentale qui existe depuis longtemps dans ces communautés.
À l’occasion du Jour du Souvenir, Tegh Singh, vétéran de Calgary, se rend à des monuments militaires à vélo pour sensibiliser les gens au trouble de stress post-traumatique (TSPT). Il parle du fait que ces commémorations peuvent être une période douloureuse, surtout en raison de l’isolement causé par la pandémie. Cet isolement est l’un des principaux sujets d’une nouvelle étude menée par l’Institut de recherche Lawson Health et le Centre d’excellence sur le TSPT (maintenant connu sous le nom d’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille) afin d’évaluer les répercussions de la pandémie sur les vétérans et les conjoints.
Des experts du trouble de stress post-traumatique (TSPT) lié au service militaire affirment que la pandémie a créé des circonstances susceptibles de causer des préjudices moraux et un TSPT chez les travailleurs de la santé de première ligne, comme c’est le cas au sein des forces armées. Le Centre d’excellence sur le TSPT (maintenant connu sous le nom d’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille) mise sur l’intervention précoce et a créé un guide pour aborder le problème des préjudices moraux.
Une nouvelle étude, menée par l’Institut de recherche Lawson Health à London, en Ontario, en collaboration avec le Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique (maintenant connu sous le nom d’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille), examinera sur les répercussions de la pandémie sur les vétérans canadiens et leur conjoint·e. L’étude vise à comprendre dans quelle mesure la pandémie a eu des répercussions sur le bien-être global des vétérans canadiens et de leur conjoint·e à l’aide de sondages en ligne. L’objectif est d’utiliser cette information pour mieux soutenir le bien-être des vétérans et de leur famille pendant les urgences de santé publique.
L’Institut de recherche Lawson Health à London, en Ontario, travaille en partenariat avec le Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique (maintenant connu sous le nom d’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille) à Ottawa dans le cadre d’une étude au sujet des répercussions de la COVID-19 sur les vétérans au Canada. L’étude vise à examiner les mécanismes d’adaptation des conjoints de vétérans, qui assument d’importantes responsabilités en matière de soins. Elle se penchera également sur les facteurs de risque, comme la perte d’emploi ou la réduction des heures de travail, ainsi que les mesures de soutien nécessaires pour prévenir la détresse.
En 2012, lorsqu’il était en Afghanistan, le soldat canadien Brian McKenna a été confronté à des difficultés morales lorsqu’il a dû laisser passer des trafiquants d’enfants pendant une fouille de véhicule pour trouver des explosifs. Cette expérience, entre autres, a mené à son diagnostic de préjudice moral, une blessure psychologique découlant d’actions ou de situations qui entrent en conflit avec les croyances éthiques personnelles. Les préjudices moraux chez les militaires suscitent de plus en plus d’inquiétudes, surtout en ce qui concerne leur participation aux interventions dans le contexte de la pandémie de COVID-19, comme l’aide dans les établissements de soins de longue durée. Le ministère de la Défense nationale finance des travaux de recherche dans le but d’approfondir les connaissances sur cet aspect méconnu des traumatismes psychologiques, distinct du trouble de stress post-traumatique.