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On constate de plus en plus – dans la recherche, la pratique et les politiques – que les membres des communautés militaires, y compris les membres des familles, sont plus susceptibles d’avoir des pensées suicidaires, d’adopter des comportements suicidaires et de mourir par suicide. Les familles jouent un rôle essentiel dans la prévention du suicide.

Joignez-vous à nous pour un webinaire bilingue en direct le mercredi 24 novembre 2021, de 13 h à 15 h (HE) afin d’en apprendre davantage sur les recherches en cours qui examinent la mesure dans laquelle les familles des militaires et des vétérans sont prises en compte dans les efforts de prévention du suicide, ici au Canada et à l’étranger.

Dr Heidi Cramm et Dr Denise DuBois, de l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario, donneront un bref aperçu de ces travaux de recherche. Après cette présentation, les participants se joindront à un groupe diversifié d’invités qui ont été touchés par le suicide, pour discuter des implications possibles de ces résultats.

Cette activité est terminée. Vous trouverez plus de renseignements et de ressources à ce sujet ci-dessous.

Advertissement

Il est possible que ce webinaire aborde des sujets délicats, comme le suicide. Son contenu peut être difficile à écouter et donner lieu à diverses émotions. Nous vous encourageons à assurer votre sécurité et à veiller à votre bien-être.

Participation Des Familles De Militaires Et De Vétérans À La Prévention Du Suicide Au Canada

Les Familles Comptent : Exploration De La Participation Des Familles De Militaires Et De Vétérans À La Prévention Du Suicide Au Canada Et À L’étranger

Mercredi, 24 Novembre, 2021
13 h à 15 h (HAE)
Webinaire

Conférenciers et présentations

Apprenez-en davantage à propos des conférenciers en visionnant ou en téléchargeant la présentation qu’ils ont offert dans le cadre de ce webinaire. Note : Les présentations ne sont pas toutes offertes en téléchargement.

Fardous Hosseiny est directeur général adjoint et vice-président de la recherche et des politiques du Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et les troubles de santé mentale connexes. Avant de se joindre au Centre, M. Hosseiny était plus récemment chef de la direction nationale par intérim et directeur national de la recherche et des politiques publiques de l’Association canadienne pour la santé mentale.

M. Hosseiny a obtenu une maîtrise en sciences axée sur les neurosciences de la toxicomanie et un baccalauréat spécialisé en études de la santé et en neurosciences, tous auprès de l’Université de Toronto.

Ses recherches portent sur les questions de politique stratégique liées à la transformation du système de santé mentale, aux lois sur la parité, à la consommation de substances et à la toxicomanie, ainsi qu’à la santé mentale des nouveaux arrivants et des groupes sous-représentés. Il est aussi un fréquent commentateur sur ces questions dans les médias, dont Global News, CBC, The Globe and Mail et The Toronto Star.

M. Hosseiny a fait partie de la délégation canadienne à la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies et a joué un rôle dans l’élaboration du tout premier événement des Nations Unies consacré à la santé mentale. Il siège également à de nombreux comités nationaux et internationaux, notamment en tant que conseiller exécutif de la Global Alliance for Mental Health Advocates (GAMHA) et en tant que coprésident de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM).

Phil est actuellement secrétaire et directeur de programme de WoundedWarriors.ca et a occupé différentes fonctions avec l’organisation caritative depuis sa fondation en 2006, notamment comme président pendant deux ans. En tant que directeur de programme, il supervise la mise en œuvre de nombreux programmes énergiques et fascinants bénéficiant les anciens combattants.

Philip Ralph sert actuellement notre pays dans les Forces canadiennes en tant qu’aumônier de régiment pour le 32e Régiment du génie de combat (formellement le 2e Régiment du génie de combat) à Toronto, un poste qu’il a occupé pendant plus de deux décennies. À ce titre, il a été sensibilisé aux défis et aux besoins des anciens combattants d’aujourd’hui. En tant qu’aumônier des Forces canadiennes, Phil a été directement impliqué dans un certain nombre de notifications auprès des familles du personnel des Forces canadiennes, y compris des notifications provenant de situations outremer et domestiques.

Ayant été personnellement témoin des effets des déploiements sur nos anciens combattants, il nourrit une passion de contribuer à aider les anciens combattants d’aujourd’hui vers l’intégrité et la guérison.

L’aumônier Ralph a servi à titre de personnel d’instruction au Centre-école des aumôniers des Forces canadiennes situé sur la Base des Forces canadiennes de Borden à différentes reprises. Il a également servi à titre d’aumônier supérieur au Centre d’instruction des cadets de Blackdown pendant huit été, supervisant du personnel pendant qu’il s’occupait d’un camp comptant 3 000 personnes, y compris 2 500 jeunes.

À titre civil, l’aumônier Ralph sert une congrégation suburbaine très active en tant que pasteur principal de l’Église baptiste d’Ajax. Il détient un baccalauréat en théologie de l’Ontario Bible College et une maîtrise en études divines de l’Ontario Theological Seminary.

Heidi Cramm et Denise DuBois sont toutes deux ergothérapeutes et chercheuses en sciences appliquées, ayant des antécédents cliniques en matière de santé mentale et de handicap chez les enfants et les adultes. Dans leurs travaux cliniques et universitaires, elles ont adopté des approches collaboratives et centrées sur la famille.

Heidi Cramm est professeure agrégée à l’école de thérapie de réadaptation de l’Université Queen’s. Son programme de recherche porte sur les besoins et les expériences en matière de santé mentale des familles de militaires, des vétérans et du personnel de la sécurité publique.

Denise DuBois est chercheuse postdoctorale à l’Université Queen’s. Elle a obtenu son doctorat en sciences de la réadaptation avec une spécialisation collaborative en politique de santé publique à l’Université de Toronto en 2020. Elle est également conjointe de militaire et siège au conseil d’administration du Centre de ressources pour les familles des militaires de Kingston.

Le docteur Don Richardson est directeur scientifique du Centre de recherche et d’innovation sur les blessures de stress opérationnel du Parkwood Institute, et il est membre de l’Institut canadien de la santé des militaires et des vétérans. Titulaire d’un diplôme en travail social de l’Université McGill, il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université Queen’s et a fait ses études postdoctorales en psychiatrie à l’Université d’Ottawa. Le Dr Richardson a publié de nombreux articles sur la santé mentale des militaires et des vétérans, notamment sur les facteurs de risque du TSPT et l’idéation suicidaire, les troubles du sommeil, l’utilisation des soins de santé, les résultats des traitements et l’impact du TSPT sur la qualité de vie.

J’habite à Yorkton, en Saskatchewan, une petite ville située près de la frontière entre la Saskatchewan et le Manitoba. Je suis mariée et mon mari et moi sommes les parents de trois enfants.

J’ai obtenu mon diplôme d’infirmière autorisée il y a 46 ans. J’ai occupé un certain nombre de postes d’infirmière au fil des ans, y compris des postes d’infirmière généraliste dans un centre de santé dans le nord du Manitoba et dans un grand hôpital urbain de la Saskatchewan, mais la majeure partie de ma carrière a été consacrée à la santé publique et communautaire. J’ai occupé un certain nombre de postes dans les régions rurales et urbaines de la Saskatchewan avant de me joindre à la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits (Services aux Autochtones Canada) (DGSPNI) en Saskatchewan. J’ai occupé un certain nombre de postes à la DGSPNI avant de prendre ma retraite cette année en tant que directrice régionale des soins primaires et de la santé de la population.

J’ai deux fils et une fille. Notre fils aîné est membre de la GRC, notre fille, la plus jeune, est ingénieure dans une compagnie de chemin de fer d’intérêt local. Notre deuxième fils, Patrick, était capitaine dans le Génie royal canadien. Il a été déployé dans le cadre de l’intervention canadienne pour venir en aide à Haïti après le tremblement de terre dévastateur de 2010 et il a fait partie de la mission canadienne en Afghanistan en 2010-2011. Il a été témoin de beaucoup de choses et a vécu beaucoup d’expériences pendant ces déploiements qui l’ont profondément touché, plus que nous ne l’avons jamais réalisé. Nous l’avons perdu en 2013, à la suite de son suicide.

Après la perte de Patrick, notre famille a fait face à son décès par différents moyens. Certains de ces moyens ont été très difficiles à vivre, notamment la tentative de suicide de notre fille un mois après avoir perdu son frère. Mon mari et moi avons reçu des conseils par l’intermédiaire du programme d’aide à l’emploi de mon travail et avons reçu le soutien de notre famille et de nos amis. Nous avons également été contactés par un pair bénévole du programme de deuil des Forces canadiennes appelé HOPE. Ce soutien par les pairs nous a été immensément utile à tous les deux. En 2014, je suis devenu une paire bénévole du programme et je continue de l’être à ce jour.

Pendant toutes les années que j’ai passées dans le domaine de la santé publique et communautaire et en tant que paire bénévole, j’ai pu constater comment les problèmes de santé mentale et les maladies mentales peuvent affecter les individus et les familles. Le besoin de compréhension et de soutien n’a jamais été aussi grand pour aborder la nature de ces problèmes et trouver des solutions positives.

Je suis né et j’ai grandi à Terre-Neuve. J’ai rejoint les Forces armées canadiennes (FAC) en 1996 en tant que technicien des matériaux. Après ma formation professionnelle, j’ai été affecté au 2e Bataillon des services, à Petawawa, en Ontario. J’ai été déployé en Afghanistan en 2007 avec l’Élément de soutien national (ESN). J’ai pris ma retraite des FAC en 2011 du 1er Hôpital de campagne du Canada.

Après ma retraite, j’ai déménagé à Kingston, en Ontario, et j’ai travaillé comme soudeur jusqu’en 2015 à la BFC Kingston. J’ai cessé de travailler en 2015 pour traiter ma dépendance à la cocaïne et à l’OxyContin, à ma blessure de stress opérationnel (TSPT) et à mon traumatisme crânien. Je suis actuellement coordonnateur du soutien par les pairs (CSP) pour le Programme de soutien social aux victimes de stress opérationnel (SSVSO) à Kingston. Je travaille également avec l’Université de la Saskatchewan en tant qu’expert en la matière en ce qui concerne la recherche sur les effets des chiens d’assistance sur les vétérans souffrant de blessure de stress opérationnel et de dépendance aux opiacés.

Je vis actuellement à Kingston avec ma femme Sandy, qui est toujours en service, et mon chien d’assistance Abigail. J’ai un fils de 18 ans qui sert également dans les FAC et qui fréquente l’Université du Nouveau-Brunswick à Saint-Jean.

Jim Short est aumônier de réserve des Forces armées canadiennes et fournisseur de soins spirituels ayant pris sa retraite après 26 ans de service. Il est un vétéran de la guerre d’Afghanistan et a participé à deux déploiements nationaux.

Jim est également un ministre de l’Église unie à la retraite (39 ans) ayant servi des églises de Terre-Neuve à l’île de Vancouver. Il est actuellement aumônier des services de police et d’incendie de Delta, en Colombie-Britannique, où il vit avec sa conjointe, ses enfants adultes et ses petits-enfants. Jim a accompagné des personnes et des familles touchées par le suicide et a fait de nombreuses notifications auprès de proches parents. Sa formation et ses expériences comprennent la pratique axée sur les traumatismes, la sensibilisation professionnelle des premiers intervenants et la formation aux catastrophes naturelles. Il est auxiliaire au sein du Réseau de transition des vétérans et du programme de Formation appliquée en techniques d’intervention face au suicide (FATIS).

Amateur d’histoire militaire canadienne, grand habitué des cafés et collectionneur vorace de livres, il s’intéresse aux préjudices moraux et à l’effet de la spiritualité et de la pratique sur les premiers intervenants. Il est membre de l’Ordre du mérite militaire et a reçu divers prix et mentions élogieuses pour son travail auprès du personnel militaire, des vétérans et des familles.

Sheri Lerat est la veuve d’un agent de la GRC décédé. Son mari a perdu son combat contre le trouble de stress post-traumatique il y a quatre ans. Sheri comprend tout l’impact que le TSPT peut avoir sur une famille, les stigmates qui y sont souvent associés et les conséquences d’élever des enfants seule, tout en vivant son deuil.

Pour faire face au chaos et au traumatisme, Sheri a canalisé son énergie dans la création de peintures abstraites et de bougies. Celles-ci sont devenues son échappatoire. Après la mort de son mari, elle a abandonné sa carrière d’enseignante pour créer sa propre entreprise : Karys Layne Candles, qui présente aujourd’hui ses œuvres d’art infusées de cristaux et ses bougies parfumées à mèche de bois coulées à la main. Le parcours de Sheri est un témoignage de la découverte de l’amour de soi, de l’importance de la gratitude et de la capacité à trouver son feu face à l’adversité.

Sheri est également ambassadrice de Wounded Warriors et parle des expériences qu’elle a vécues pour sensibiliser les autres.