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OTTAWA (Ontario) – Le 19 avril 2023 – Les résultats d’une étude internationale récente indiquent que la rétroaction neurologique, un traitement non invasif et non pharmacologique, s’avère prometteuse pour le traitement du trouble de stress post-traumatique (TSPT), et qu’elle est comparable aux traitements de référence en ce qui concerne la réduction des symptômes et l’amélioration des taux de rémission.

L’essai clinique qu’ont mené conjointement l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, l’Université Western et l’Université de Genève démontre comment les gens peuvent utiliser la rétroaction neurologique pour apprendre à réguler de façon non invasive les zones du cerveau qui montrent une activité altérée (soit trop d’activité, soit pas assez) en lien avec les symptômes du TSPT.

Le Dr Andrew Nicholson de l’Institut Atlas et scientifique à l’Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’Ottawa, ainsi que le Dr Tomas Ros, de l’Université de Genève, collaborent à ce programme de recherche depuis sa création avec la Dre Ruth Lanius, à l’Université Western. Parlant de son expérience clinique dans le traitement du TSPT, la Dre Lanius a déclaré que la rétroaction neurologique a une capacité intrigante de guérir les réseaux cérébraux touchés par un traumatisme, et qu’elle peut être efficace pour aider les personnes à se sentir de nouveau elles-mêmes et à retrouver leur bien-être à la suite d’un traumatisme.

Le Dr Nicholson a ajouté qu’en régulant l’activité cérébrale dans ces zones hypoactives/hyperactives, les participants ont constaté une diminution des symptômes associés au TSPT. Il a déclaré : « La rétroaction neurologique fonctionne de la façon suivante; elle permet aux personnes d’entraîner leur cerveau de la même façon qu’on peut entraîner les muscles dans une salle de conditionnement physique. Ici, elles apprennent à réguler de manière non invasive les zones du cerveau qui peuvent devenir dysrégulées à la suite d’un traumatisme. » Il a ajouté qu’il était particulièrement encouragé par le fait que plus de 60 % des participants avaient non seulement connu une réduction de leurs symptômes, mais que leur état ne correspondait plus aux critères de diagnostic du TSPT à la fin de l’essai clinique. Le Dr Nicholson a également souligné à quel point les patients tolèrent bien la rétroaction neurologique, en précisant : « Nous avons l’habitude de voir un taux d’abandon assez élevé au cours d’essais cliniques, mais aucun patient n’a quitté celui-ci. Je pense que cela en dit long sur la possibilité que les gens tolèrent bien le traitement en général, et sur son efficacité. »

Cette étude est la dernière étape d’un programme de recherche de plus de 10 années sur l’utilisation de la rétroaction neurologique pour traiter le TSPT. Dans l’avenir, DNicholson poursuivra sa collaboration avec Dre Lanius et DRos dans le but de repousser encore plus loin cette nouvelle frontière pour le traitement du TSPT, grâce à la recherche que dirige l’Institut Atlas.

Le président et chef de la direction de l’Institut Atlas, Fardous Hosseiny, a déclaré qu’il s’agit d’un projet passionnant pour de nombreuses raisons, et qu’il est heureux que l’Institut joue un rôle de catalyseur quant à cette recherche révolutionnaire. « Cela témoigne de notre capacité et de notre désir d’explorer de nouveaux traitements pour le TSPT et pour d’autres problèmes de santé mentale », a déclaré M. Hosseiny, ajoutant qu’il est essentiel que les gens aient de nombreux choix à leur disposition pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour eux. « L’éventail des traitements offerts à notre communauté devrait être plus large, afin que les vétérans et leur famille puissent explorer des options pour trouver ce qui leur permettra d’avoir la meilleure qualité de vie possible en fonction de leur situation personnelle. »

Le 1er juin 2023, l’Institut Atlas tiendra un webinaire qui réunira les points de vue des chercheurs, des responsables de l’application clinique et, surtout, de ceux qui vivent avec les effets du TSPT, soit les vétérans et les membres de leur famille.

Pour obtenir plus d’informations et pour vous inscrire, veuillez consulter : La rétroaction neurologique : un nouveau traitement prometteur pour le TSPT.

Pour en savoir plus sur la thérapie de rétroaction neurologique.

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Les vétérans canadiens conservent souvent des séquelles physiques ou psychologiques du fait de leur travail et, parfois, ces blessures se cumulent. Au cours des dernières années, le cannabis thérapeutique est apparu comme un moyen de traitement d’intérêt considérable pour les vétérans et leur famille. En 2022, suivant les recommandations de leurs fournisseurs de soins de santé individuels, plus de 18 000 vétérans ont été remboursés pour du cannabis à des fins thérapeutiques par l’intermédiaire d’Anciens Combattants Canada.

Un nouveau rapport publié par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et par la Commission de la santé mentale du Canada, intitulé Réflexions sur l’expérience des vétérans et de leur famille en relation de cannabis et de santé mentale, résume les propos tenus par la communauté de vétérans dans le cadre d’une série de dialogues tenus en mai et juin 2022. Lors de ces séances, des vétérans, des membres de leur famille, des fournisseurs de services et des chercheurs ont discuté de leur expérience et échangé leurs points de vue concernant la consommation de cannabis et la santé mentale.

Le rapport révèle que les vétérans et les membres de leur famille souhaitent vivement que le cannabis soit considéré comme une option de traitement pour des affections comme le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Ils aimeraient aussi être mieux accompagnés dans leur démarche de consommation de cannabis et de soins de santé mentale, et que la recherche sur ce sujet soit approfondie.

« Comme je suis l’un des plus de 18 000 vétérans autorisés par Anciens Combattants Canada à faire usage de cannabis thérapeutique, je tenais à participer à ce projet de collaboration. Dans notre communauté, nos connaissances sur le cannabis sont, en grande partie, tirées de nos propres expérimentations et de celles de nos pairs. Il nous manque des données scientifiques et médicales essentielles pour prendre des décisions éclairées sur la façon dont le cannabis peut contribuer à nos autres traitements ou les compromettre », a déclaré le major-général à la retraite Glynne Hines, président du groupe de référence des vétérans de l’Institut Atlas, conseiller du projet et modérateur de la série de dialogues.

Complément d’information :

  • Il faut que les professionnels de la santé reçoivent plus de formations et de directives sur l’utilisation du cannabis à des fins de santé mentale.
  • La consommation de cannabis chez les vétérans continue d’être fortement stigmatisée.
  • Les vétérans veulent en savoir plus sur les mécanismes d’action du cannabis et ses interactions avec d’autres substances.
  • Il importe que la recherche sur le cannabis soit indépendante et de haute qualité; les vétérans et les familles veulent être impliqués dans la recherche.
  • Les connaissances, les ressources et les interventions doivent être établies en tenant compte de la diversité qui caractérise la population des vétérans.

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas a déclaré que, bien que le cannabis puisse potentiellement servir d’outil de gestion des troubles de santé mentale, il faut avant tout poursuivre les recherches sur l’efficacité, les répercussions et les pratiques exemplaires de cette option de traitement des problèmes de santé mentale chez les vétérans du Canada. « Il ressort de la série de dialogues que ce sujet revêt un intérêt primordial. Il faut mener davantage de recherches, mettre en place des ressources et fournir des directives non seulement aux vétérans et aux membres de leur famille, mais également aux fournisseurs de services qui travaillent avec eux, de sorte qu’ensemble, ils puissent être mieux informés dans leur prise de décision relative à l’usage de cannabis thérapeutique. »

Mary Bartram, directrice des politiques à la Commission de la santé mentale du Canada, a pour sa part confirmée que ce projet a mis en lumière la nécessité de mener des recherches plus nuancées. « Afin de respecter les diverses expériences des vétérans et des membres de leur famille et de combler l’écart de connaissances entre les consommateurs et les fournisseurs de soins de santé, nous devons poursuivre les recherches fondées sur des données probantes, et ce, en étroite collaboration avec la communauté des vétérans. »

À PROPOS DE L’INSTITUT ATLAS POUR LES VÉTÉRANS ET LEUR FAMILLE

L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille collabore à la fois avec les vétérans, leur famille, les fournisseurs de services et les chercheurs en vue de rapprocher la recherche et la pratique. Il entend ainsi permettre aux vétérans et familles d’obtenir les meilleurs soins et mesures de soutiens possibles sur le plan de la santé mentale. Au départ, l’Institut Atlas a été créé en qualité de centre d’excellence sur le TSPT et les affections connexes en santé mentale, par l’entremise de la lettre de mandat du ministre des Anciens Combattants datant de novembre 2015, avec un financement et un budget annoncé dans le cadre du budget fédéral de mars 2017.

À PROPOS DE LA COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) dirige l’élaboration et la diffusion de programmes et d’outils novateurs en vue de favoriser la santé mentale et le bien-être de la population canadienne. Par le mandat unique que lui a confié le gouvernement du Canada, la CSMC aide les gouvernements et les organisations à l’échelle fédérale, provinciale et territoriale à mettre en œuvre de saines politiques publiques. La CSMC a entrepris plusieurs initiatives visant à évaluer les répercussions de la consommation de cannabis sur la santé mentale et à étayer l’élaboration de politiques futures. Pour de plus amples renseignements sur le travail de la CSMC en matière de cannabis et de santé mentale, veuillez consulter son site Web.

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Relations avec les médias
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La nature du travail des membres du personnel de la sécurité publique (PSP) signifie qu’il est continuellement exposé à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique. Cette exposition peut avoir une incidence sur leur santé mentale et leur bien-être et augmenter leur risque de développer des blessures de stress post-traumatique (BSPT) et le trouble de stress post-traumatique (TSPT).

Conscient de ce fait, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, en partenariat avec l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique (ICRTSP), a lancé de nouvelles vidéos et ressources éducatives qui présentent des expériences personnelles liées aux BSPT ainsi que des conseils et des stratégies d’adaptation utiles pour les membres du PSP, les militaires et leurs familles. Ces ressources ont été créées avec l’aide d’un comité consultatif composé d’anciens et d’actuels membres du PSP ainsi que de membres de leur famille.

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente exécutive, Mobilisation des connaissances, Institut Atlas, affirme qu’il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les membres du PSP peuvent trouver difficile de demander de l’aide et du soutien. « Les nouvelles vidéos et ressources visent à aider les membres du PSP et leurs familles à reconnaître qu’ils ne sont pas seuls, que du soutien et des ressources sont à leur disposition, et que le rétablissement est tout à fait possible », a-t-elle mentionné. Les objectifs de l’élaboration de ces vidéos et de ces ressources sont de réduire la stigmatisation et, par conséquent, de fournir des renseignements qui favoriseront le bien-être et les comportements de recherche d’aide des membres du PSP, de leurs êtres chers et de leurs soignants. Il est important de reconnaître le problème, mais il est également impératif d’avoir accès à des renseignements à l’appui pour que le parcours de rétablissement s’amorce. »

Mme Notarianni ajoute que ces vidéos servent de complément à d’autres ressources produites par l’Institut Atlas pour les vétérans militaires et les vétérans de la Gendarmerie royale du Canada, ainsi que leurs familles, reconnaissant que de nombreux militaires changent d’uniforme pour un autre et assument des rôles de membres du PSP lorsqu’ils font la transition vers la vie après le service militaire. « Ces vidéos s’ajoutent à la série de ressources que l’Institut Atlas a mises au point pour accroître la sensibilisation ciblée aux BSPT et à leurs répercussions non seulement sur les personnes, mais aussi sur les familles. »

Les vidéos présentent sept récits racontés à la première personne par d’anciens et d’actuels membres du PSP ainsi que de membres de leur famille qui parlent de leur expérience personnelle en lien avec les BSPT qu’ils ont subies dans le cadre de leur travail en tant que premiers intervenants ou d’autres membre du PSP, ou lorsqu’ils soutenaient un être cher. Quatre vidéos éducatives fournissent également des renseignements sur les BSPT et sur la façon dont les membres du PSP et leurs familles peuvent composer avec la situation, et elles sont accompagnées de fiches d’information correspondantes téléchargeables, ainsi que d’une liste d’autres liens utiles, tous présentés à l’adresse atlasveterans.ca/fr/PSP.

Selon Giselle Valaire, agente de libération conditionnelle dans la collectivité et membre du comité consultatif du projet, « la perception est la suivante : Vous avez choisi cette profession, donc vous ne devriez pas être touché par le traumatisme que vous avez vécu. » La culture consiste à ne pas montrer ses faiblesses, surtout en tant que femme « J’ai longtemps souffert en silence pour éviter d’être perçue comme faible par mes collègues ou mes gestionnaires. Je craignais que les autres me jugent et perdent confiance en ma capacité à accomplir mon travail. En réalité, je me jugeais surtout parce que j’étais incapable de faire face à l’environnement dans lequel j’avais choisi de me lancer », ajoute-t-elle. Elle estime qu’il était important de mettre à profit son expérience pour soutenir d’autres personnes qui pourraient être confrontées à leurs propres difficultés en silence.

Nicholas Carleton, directeur scientifique à l’ICRTSP, reconnaît la nécessité pour les membres du PSP d’avoir accès à des ressources fondées sur des données probantes qui appuient la santé mentale et le bien-être de la communauté des personnes qui travaillent à assurer la sécurité des Canadiens. « Nous savons que les premiers intervenants et les autres membres du PSP mettent leur vie en danger pour assurer la sécurité des autres. En raison de leur travail, ces derniers sont exposés à des risques physiques et psychologiques. Nous savons que le fait de parler de santé mentale peut réduire la stigmatisation, aider les gens à accéder plus tôt à des interventions fondées sur des données probantes et favoriser de meilleurs résultats en matière de santé. » En soulignant le partenariat entre l’Institut Atlas et l’ICRTSP, M. Carleton ajoute que les organismes ayant des mandats complémentaires peuvent coordonner leurs efforts pour contribuer à relever des défis complexes, ce qui pourrait procurer d’autres avantages à tous ceux qui servent.

Le projet est financé par Medavie, par l’intermédiaire de la Fondation Medavie, dans le cadre de l’une de ses initiatives d’investissement communautaire visant à aider les premiers intervenants et les familles touchées par des BSPT.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez envoyer un courriel aux adresses ci‑dessous :

media-atlas@theroyal.ca

communications.CIPSRT@uregina.ca

Au cours des derniers mois, les membres des Forces armées canadiennes (FAC) et les vétérans sont de plus en plus sensibilisés aux inconduites sexuelles liées au service militaire et aux traumatismes sexuels liés au service militaire (TSM) qui en découlent. L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a réagi à ce problème d’envergure en lançant une nouvelle collection de ressources conçues non seulement pour les victimes de TSM, mais aussi pour les fournisseurs de soins de santé qui pourraient fournir des soins et du soutien à ces dernières.

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente, Mobilisation des connaissances, Institut Atlas, a déclaré que l’Institut Atlas avait reconnu dès le début de son mandat qu’il s’agissait d’une priorité clé qui nécessiterait une attention importante, notamment pour le développement de ressources pour les victimes. « La collectivité nous a parlé du nombre de personnes affectées, des effets dévastateurs des TSM et du besoin de ressources spécialisées, a-t-elle mentionné. Il s’agit d’un important problème de santé publique : une femme sur quatre et un homme sur 25 ont été victimes d’agression sexuelle au moins une fois depuis leur enrôlement dans l’armée canadienne. »

Les ressources publiées aujourd’hui ont été élaborées en consultation avec un comité consultatif de vétérans ayant une expérience vécue des TSM et de fournisseurs de soins de santé qui travaillent dans le contexte des militaires et des vétérans, a ajouté Mme. Notarianni. « Il est important de reconnaître la nécessité de créer des ressources facilement accessibles pour les individus, ainsi que de sensibiliser les fournisseurs de soins de santé aux enjeux critiques. Grâce à un dépistage rigoureux et à une formation approfondie, des soins de santé physique et psychologique plus efficaces et mieux adaptés peuvent être prodigués aux personnes affectées par un TSM, a-t-elle mentionné. Les ressources ont été élaborées en tenant compte du fait que tous les fournisseurs, même ceux de l’extérieur de la collectivité des militaires et des vétérans et du domaine de la santé mentale, peuvent aider les vétérans victimes de TSM lorsqu’ils disposent des bons outils. »

« La première étape du soutien et de la prise en charge d’un individu consiste à essayer de comprendre l’incidence du TSM sur toutes les facettes de la vie. Être incompris est le pire en ce qui a trait aux traumatismes. Chaque nouvelle recherche ou ressource que nous pouvons élaborer et partager renforce le processus de guérison de chaque individu. » , a déclaré Sam Samplonius, survivante de TSM.

«En tant que personne ayant une expérience vécue, mon cheminement a été éclairé par l’espoir grâce au travail fait par l’Institut Atlas pour nous et nos proches. »

Carly Arkell, major (à la retraite), est l’une des deux vétérans membres du groupe de travail sur la prestation de services ayant collaboré à l’élaboration des ressources. Elle a déclaré que cette occasion a été importante pour ses propres efforts de sensibilisation en tirant parti de son expérience et en l’utilisant pour aider d’autres individus qui n’ont peut-être pas encore reçu l’aide et le soutien dont ils ont besoin. « Je suis heureuse d’avoir pris part à l’élaboration de ces ressources en fonction des expériences réelles de ceux et celles d’entre nous qui ont été victimes de TSM. Cette contribution nous a permis de partager les défis et les expériences uniques afin d’enrichir le corpus de connaissances sur les effets du TSM et d’obtenir un soutien significatif. Avec l’élaboration de ces ressources, je vois le potentiel de changement, ce qui m’apporte de l’espoir, et nous savons que l’espoir est un mot puissant. »

Pour les personnes victimes de TSM, deux nouvelles ressources prodiguent des conseils, des stratégies et des renseignements utiles pour faciliter le processus de guérison — « Se remettre d’un traumatisme sexuel lié au service militaire : Composer avec le traumatisme et en guérir » et « Se remettre d’un traumatisme sexuel lié au service militaire : Le rôle du soutien par les pairs » — disponible à la fois sous forme de fichiers PDF téléchargeables et accessibles, ainsi que sous forme de ressources Web.

Les nouvelles ressources destinées aux fournisseurs de soins de santé visent à mieux faire connaître les facteurs propres aux militaires et aux vétérans pouvant influencer les soins prodigués aux vétérans victimes de TSM. Elles comprennent un guide d’introduction au TSM intitulé « Traumatisme sexuel lié au service militaire : Guide à l’intention des fournisseurs de soins de santé canadiens », ainsi qu’une infographie et deux courtes vidéos axées sur des conseils pratiques clés à l’intention des fournisseurs de soins de santé qui travaillent avec des personnes victimes de TSM.

Les ressources sont accessibles sur le site Web de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille à atlasveterans.ca/traumatisme-sexuel-militaire.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec media-atlas@theroyal.ca

Ottawa (Ontario), le 24 août 2022 : Bien qu’un nombre croissant de données de recherche indiquent que la violence conjugale (VC) est une préoccupation importante chez le personnel militaire et les vétérans, peu d’études portent sur le recours à la VC et sur les effets de celle-ci dans ces collectivités et au sein des familles. Un examen systématique récemment publié offre des renseignements importants sur la façon dont la VC est couramment vécue par le personnel militaire et les vétérans.

La recherche, dirigée par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et menée en collaboration avec le Phoenix Australia Centre for Posttraumatic Mental Health, utilise une définition pratique selon laquelle la VC comprend tout comportement visant à causer des dommages physiques, émotionnels ou sexuels dans le cadre d’une relation intime actuelle ou antérieure. Il peut s’agir de violence physique ou sexuelle ainsi que d’abus psychologique ou émotionnel comme le contrôle coercitif, soit un type de comportement manipulateur non physique utilisé pour obtenir et conserver la domination d’un partenaire.

L’examen conjoint par Atlas et Phoenix de la recherche sur la VC dans les collectivités de militaires et de vétérans a révélé que un membre du personnel en service actif et des vétérans sur huit (13 %) a déclaré avoir récemment exercé de la VC, et un sur cinq (21 %) a déclaré avoir récemment été exposé à la VC. Fardous Hosseiny, président et directeur général de l’Institut Atlas, a déclaré que ces résultats laissent entendre qu’il est fortement nécessaire de mieux reconnaître la VC et d’y réagir dans le contexte des militaires et des vétérans, particulièrement chez les Canadiens. « Comme la plupart, mais pas la totalité, de ces recherches ont été menées aux États-Unis, l’examen a également permis de cerner un besoin de recherche supplémentaire concernant le recours à la VC et les effets de celle-ci chez le personnel militaire, les vétérans et leur famille dans d’autres pays. »

Hosseiny, en confirmant que le personnel militaire et les vétérans peuvent être plus à risque de recourir à la VC ou d’y être exposés, a ajouté que les expériences uniques dans le contexte militaire, comme les réinstallations, les déploiements ainsi que le stress post-traumatique et les problèmes de santé mentale connexes, sont tous des facteurs qui pourraient accroître le risque de VC.

Le professeur David Forbes, homologue de M. Hosseiny pour Phoenix Australia, a déclaré que les conclusions de cet examen fournissent des renseignements à jour et fondés sur des données probantes au sujet de la fréquence à laquelle la VC est vécue et exercée par le personnel militaire et les vétérans : « Les résultats laissent entendre qu’il est fortement nécessaire de mieux reconnaître la VC et d’y réagir dans le contexte des militaires et des vétérans. Répondre à ce besoin pourrait nécessiter l’élaboration de programmes qui peuvent répondre aux besoins du personnel militaire, des vétérans et de leur famille qui sont exposés à la VC, ou en accroître la disponibilité. »

Hosseiny a ajouté que des exemples de tels programmes devraient comprendre des services de soutien pour les clients qui déclarent être exposés à la VC ainsi que de la formation destinée aux fournisseurs de soins de santé pour les vétérans et les membres de leur famille afin de les aider à discuter efficacement des signalements de recours et d’exposition à la VC, et d’y réagir. « Grâce à cette étude, nous avons une bien meilleure idée de la situation. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’il est nécessaire d’offrir plus de services aux vétérans et à leur famille pour aider à prévenir et à réduire le recours à la VC dans ces collectivités. Les décideurs politiques et les dirigeants des organismes de services de santé peuvent appuyer ces efforts en mettant en œuvre des politiques qui favorisent la sensibilisation à la VC dans les services aux vétérans et à leur famille. »

Le projet, a ajouté M. Hosseiny, a été lancé principalement en réponse au risque accru de VC en général en raison de l’isolement et du stress liés à la pandémie de COVID-19 et à l’intérêt d’en savoir au sujet des répercussions sur les collectivités de militaires et de vétérans en particulier. En s’appuyant sur cet examen, l’Institut Atlas et le Phoenix Australia planifient une étude de suivi qui mobilisera les vétérans et les familles afin d’en apprendre davantage sur leurs expériences antérieures ou actuelles de recours aux services et programmes canadiens de soutien axés sur la VC.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez communiquer avec engagement@theroyal.ca. D’autres ressources sont accessibles au atlasveterans.ca/violence-conjugale.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
media-atlas@theroyal.ca

Ottawa (Ontario), le 10 août 2022 : L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille est heureux d’annoncer l’élargissement de son conseil d’administration avec la nomination de Mme Alice Aiken, de M. Craig Dalton, de l’inspecteur (retraité) Baltej Dhillon, et de M. James MacRae.

L’Institut Atlas a été conçu pour avoir un petit conseil d’administration du point de vue de la gouvernance et de la surveillance, tout en veillant à ce que la communauté de personnes ayant de l’expérience vécue contribue à ses activités quotidiennes au moyen de groupes de référence.

De plus, Scott McLean, président fondateur du conseil d’administration, a annoncé son départ à la retraite. Cal Crocker assumera le rôle de président et Joanne Bezzubetz continue de remplir son rôle de membre du conseil. Le nouveau conseil d’administration de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille compte donc six membres.

[Traduction] « Le conseil d’administration de l’Institut Atlas est composé de personnes dévouées de partout au Canada qui sont également déterminées à assurer la force, la stabilité et le bien-être des vétérans de l’armée canadienne et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ainsi que de leur famille », a déclaré Fardous Hosseiny, président et directeur général. Il ajoute que l’élargissement du talent, de l’expertise et de l’énergie, ainsi que les différents liens qui unissent chacun de ces membres à la collectivité elle-même contribueront à faire avancer la mission de l’Institut Atlas.

« J’aimerais remercier Scott pour le rôle déterminant qu’il a joué dans la création de cette organisation et pour son engagement envers la collectivité en tant que premier président du conseil d’administration, a déclaré M. Hosseiny. Je tiens également à souhaiter la bienvenue à ce nouveau conseil qui, ensemble, assurera la gouvernance qui continue de guider notre travail dans ce secteur. »

Le premier conseil d’administration de l’Institut Atlas était composé de trois membres qui offraient des compétences et des perspectives différentes du secteur de la santé mentale. L’annonce d’aujourd’hui marque l’élargissement du conseil, ce qui permet d’assurer une représentation de partout au Canada ainsi qu’une perspective supplémentaire des vétérans et de leur famille.

Alice B. Aiken, CD, Ph. D., M. Sc., BScPT, B. Sc., IAS.A

Alice Aiken est vice-présidente, Recherche et innovation, à l’Université Dalhousie, à Halifax, au Canada. Elle est professeure titulaire à la Faculté de la santé et ses recherches portent sur la transformation des systèmes de santé et l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes, en mettant l’accent sur la santé des militaires et des vétérans. Mme Aiken est actuellement présidente par intérim du conseil d’administration des Instituts de recherche en santé du Canada. Elle est nommée au Collège des nouveaux chercheurs de la Société royale du Canada et elle détient le titre IAS.A de l’Institut des administrateurs de sociétés (IAS).

Elle a également été doyenne de la faculté des sciences de la santé de l’Université Dalhousie. Elle a commencé sa carrière universitaire à l’Université Queen’s, où elle a fondé l’Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans, dont elle a également été la première directrice scientifique. Il s’agit d’un consortium unique regroupant plus de 48 universités canadiennes et 13 universités internationales qui se consacrent à la recherche sur les besoins en santé du personnel militaire, des vétérans et de leur famille.

Elle a obtenu son doctorat et sa maîtrise de l’Université Queen’s, au Canada, son diplôme en physiothérapie de l’Université Dalhousie et un baccalauréat ès sciences en kinésiologie de l’Université d’Ottawa. Elle a également servi avec fierté au sein des Forces armées canadiennes pendant 14 ans, d’abord en tant que navigatrice dans la Marine royale canadienne, puis en tant que physiothérapeute.

Pour souligner son leadership en matière de recherche en santé militaire, elle est actuellement capitaine de vaisseau honoraire pour les Services de santé des Forces canadiennes (Atlantique) et Dame de l’Ordre de Saint-Georges. Elle a également reçu un prix honorant les diplômés éminents de l’Université Queen’s, la Mention élogieuse du ministre des Anciens Combattants, la Médaille du jubilé de diamant de la Reine et le Legion of Honor Bronze Medallion de la Chapel of Four Chaplains (États-Unis).

Craig Dalton

Craig Dalton a été mis en service dans le Régiment royal de l’Artillerie canadienne en 1990 et, au cours de sa carrière de 25 ans, il a eu le grand plaisir de servir aux côtés de soldats, de marins et d’aviatrices et d’aviateurs canadiens, ainsi que de partenaires pangouvernementaux, ici au Canada, et à l’étranger, dans le cadre d’opérations à Chypre, en Bosnie-Herzégovine et, plus récemment, en Afghanistan. Pendant qu’il était dans l’armée, M. Dalton a occupé divers postes d’état-major et a eu le privilège de diriger des équipes de la troupe en formation, y compris le commandement du 2e Régiment, Royal Canadian Horse Artillery et le commandement de la Base de soutien de la 5e Division du Canada – Gagetown.

Après avoir quitté les Forces en 2014, M. Dalton a eu l’occasion de servir aux trois paliers de gouvernement, d’abord au sein du gouvernement du Nouveau-Brunswick, où il a eu l’honneur d’agir à titre de sous-ministre de la Sécurité publique, puis de sous-ministre des Services sociaux. M. Dalton s’est ensuite joint au gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, où il a été sous-ministre des Services à la famille et à la personne avant d’être nommé ombudsman des vétérans du Canada. Plus récemment, M. Dalton a travaillé au niveau de l’administration locale à titre de directeur municipal à la Ville de Lethbridge et à son poste actuel de directeur général du district régional de Squamish-Lillooet.

Dalton est titulaire d’un baccalauréat du Collège militaire royal du Canada et de maîtrises de l’Université Central Michigan (leadership stratégique), du United States Army Command and General Staff College (stratégie) et de l’Université Deakin, en Australie (politique).

Inspecteur (retraité), Baltej Dhillon LLD (Hon), C.Dir.

Élevé en Malaisie, M. Dhillon a déménagé avec sa famille en Colombie-Britannique en 1983. Ils s’installent par la suite à Surrey. Il a étudié la criminologie et, bien qu’il se soit d’abord intéressé à la pratique du droit, il a fait du bénévolat auprès de la GRC et a agi à titre d’interprète afin que la GRC puisse communiquer avec les nouveaux immigrants asiatiques.

En 1988, M. Dhillon a décidé de présenter une demande officielle pour se joindre à la GRC. Bien qu’il satisfaisait à toutes les exigences d’admission, il a rencontré un problème important, soit le code vestimentaire interdisant la barbe et le port d’un turban à la place du chapeau d’uniforme. En 1989, M. Dhillon a interjeté appel auprès du commissaire de la GRC, qui a recommandé un nouveau règlement sur l’uniforme de la GRC de manière à inclure un turban de la GRC et la possibilité pour les membres de la communauté sikhe de ne pas se raser les cheveux ou la barbe. Après des mois de débat, le gouvernement fédéral a annoncé de nouveaux changements au code vestimentaire de la GRC en mars 1990, y compris la possibilité pour les sikhs pratiquants de porter la barbe et le turban. Par conséquent, M. Dhillon a pu se joindre à la GRC, s’entraîner à Regina, puis entrer en service actif en 1991.

La carrière de l’inspecteur Dhillon à la GRC a commencé à Quesnel, en Colombie-Britannique, où il a fait ses débuts en tant que sergent au service de la collectivité. Il a ensuite servi dans d’autres unités, y compris le Groupe de travail sur l’écrasement de l’avion d’Air India, l’enquête sur le tueur en série Pickton et l’Unité de la polygraphie. De plus, il a établi le premier centre provincial de renseignement en Colombie-Britannique, a servi à titre de sous-officier responsable de la Section du renseignement, GRC – Groupe fédéral des crimes graves et du crime organisé. M. Dhillon a ensuite pris sa retraite en 2019 après avoir occupé le poste d’officier responsable des sections de Préparation et interventions opérationnelles et de Services techniques de protection de la GRC.

L’inspecteur Dhillon a reçu deux doctorats honorifiques en droit de la Kwantlen Polytech University en mai 2014 et de la McMaster University en 2021, ainsi qu’un prix honorant les diplômés éminents de la Kwantlen Polytechnic University. Il a également reçu la Médaille du jubilé d’or de la Reine Elizabeth II et la Médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II. Il a reçu la Mention élogieuse du commandant pour l’excellence de ses services de police dans le cadre de l’enquête sur le tueur en série Pickton.

Il est directeur de WorkSafeBC, de Dan’s Legacy, de Coast Mental Health BC, et président de la Canada India Education Society. Il continue de travailler dans le domaine de l’application de la loi au sein de l’Organized Crime Agency of BC à titre de gestionnaire de programme du Crime Guns Intelligence and Investigations Group pour l’Équipe intégrée multidisciplinaire de la Colombie-Britannique.

James MacRae

M. MacRae est président et directeur général de verTerra Corp., une société de développement immobilier et de gestion de l’infrastructure établie à Ottawa. Constituée en personne morale en 2009 par James et sa défunte associée Judy Klenik, verTerra Corp. offre des services de gestion et de consultation à des clients des secteurs public et privé dans le cadre de l’investissement et de la prestation d’actifs immobiliers et d’infrastructure, se spécialisant dans les partenariats public-privé. Depuis sa constitution en société, verTerra est parvenue à gérer plus d’un milliard de dollars de projets d’immobilisations et d’immobilier au Canada et aux États-Unis.

Avant d’établir verTerra, M. MacRae a occupé des postes de haute direction au sein d’entreprises nationales et internationales de conception et de construction. M. MacRae est technologue en architecture, professionnel en gestion de projet, professionnel accrédité LEED et analyste certifié en gestion des risques.

Il est un défenseur passionné et dévoué de l’avancement des soins de santé mentale au Canada. Son père, deux de ses oncles et ses deux grands-pères étaient des anciens combattants, et sa sœur souffrait de maladie mentale depuis son enfance avant son décès en 2018. M. MacRae respecte et comprend les répercussions de la maladie mentale sur les personnes touchées et les défis systémiques auxquels font face les organismes de soins de santé mentale. Il a été membre indépendant du conseil d’administration du Groupe du Royal Ottawa Hospital depuis 2018 et a siégé au conseil d’administration du Royal Ottawa Volunteers Association de 2009 à 2018, notamment à titre de président du conseil d’administration.

À PROPOS DE L’INSTITUT ATLAS : L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été établi à l’origine sous le nom du Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique et les troubles de santé mentale par l’entreprise de la lettre de mandat du 12 novembre 2015 du ministre des Anciens Combattants. Le financement et le budget ont été annoncés dans le budget fédéral de mars 2017.

Lors de l’annonce de son départ à la retraite, M. Smith a déclaré que son rôle au sein du Centre d’excellence a toujours été de définir les fondements de pratiques d’entreprise rigoureuses, de susciter et de favoriser une participation significative des intervenants, et de constituer une équipe compétente capable de soutenir le bon fonctionnement des activités à venir. « Mon mandat n’était pas de réaliser un objectif précis en respectant un échéancier, mais plutôt de constituer l’équipe, de faire démarrer les activités à plein régime, puis de me retirer pour voir l’organisme prendre son envol », précise-t-il. [traduction]

En ce qui concerne l’établissement d’une présence pancanadienne pour un nouvel organisme pendant une pandémie mondiale, M. Smith affirme que les succès obtenus pendant la très courte existence du Centre surpassent ses attentes. « Nous avons instauré un modèle de “Réseau de réseaux” qui s’articule autour de quatre groupes de référence, reflétant la diversité des vétérans, des familles des vétérans, des fournisseurs de services et des chercheurs. Nous avons acquis une réputation internationale à titre de partenaires de recherche de confiance et conclu des partenariats stratégiques avec des organismes qui se consacrent aux vétérans et à leur famille. Nous avons constitué une équipe d’experts comprenant des conseillers qui œuvrent auprès des vétérans et de leur famille, qui font partie intégrante de nos méthodes de travail. Ce modèle de partenariat fondé sur l’expertise vécue nous guide dans la mise en place d’un accès à des ressources et à des mesures de soutien sécuritaires et de grande qualité, qui veillent à la dignité des vétérans et de leur famille, et qui représentent une source d’espoir, des possibilités de contacts et un sentiment de communauté. » [traduction]

Scott McLean, président du conseil d’administration du Centre d’excellence – TSPT, a déclaré qu’il est difficile de voir un leader visionnaire tel que M. Smith quitter le Centre, mais il a confiance dans les solides assises qui ont été instaurées. « J’aimerais féliciter Patrick de nous avoir amenés là où nous en sommes aujourd’hui, et je lui souhaite une retraite enrichissante et bien remplie. J’aimerais également souhaiter la bienvenue à notre nouveau président et chef de la direction, Fardous Hosseiny, avec qui j’ai beaucoup travaillé au sein de la direction. Je crois fermement dans l’avenir du Centre d’excellence ainsi que dans la compétence de l’équipe de direction qui nous guide alors que nous entrons dans cette nouvelle étape d’évolution de l’organisme. » [traduction]

Fardous Hosseiny a déclaré être profondément honoré de se voir confier le mandat de poursuivre l’orientation établie à l’égard des vétérans et des membres de leur famille au cours des derniers mois, et de prendre appui sur les bases instaurées par M. Smith. M. Hosseiny a ajouté qu’il était heureux de travailler avec MaryAnn Notarianni, qui assumera le rôle de chef de la direction adjointe et de vice-présidente, mobilisation des connaissances, ainsi qu’avec Joy Pavelich, qui complétera l’équipe de direction à titre de vice-présidente directrice, stratégies et opérations.

« Ayant collaboré étroitement avec MaryAnn et Joy au cours de la dernière année et demie dans le cadre de l’établissement de nos fondements et de nos liens avec notre communauté, j’ai confiance en notre vision commune en soutien aux vétérans et à leur famille, qui comptent sur notre leadership pour donner vie aux travaux du Centre »

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction, Atlas

Comme annoncé par le ministre des Anciens Combattants et ministre associé de la Défense nationale au mois de mai 2018, le mandat du Centre d’excellence – TSPT est de faire progresser le dossier de la santé mentale, la recherche et les mesures de soutien afin d’améliorer les soins offerts aux vétérans des Forces armées canadiennes et de la GRC ainsi qu’à leur famille partout au pays.

Un rapport révèle que les mères, les pères, les frères et sœurs et même les grands-parents jouent un important rôle de soutien

Ottawa, ON — Le 16 novembre 2021 — Selon les résultats d’un nouveau rapport, les parents et les familles de vétérans militaires représentent un réseau de soutien souvent oublié, mais essentiel à la prévention du suicide chez les femmes et les hommes de nos forces armées. De plus, ces membres de familles vivent aussi leur propre traumatisme alors qu’ils s’efforcent de venir en aide aux militaires et aux vétérans en crise, tout en faisant face à un manque d’information, de ressources et de soutien professionnel.

Ces constatations découlent d’un projet de recherche codirigé par le Centre d’excellence sur le TSPT (CE – TSPT) qui sera l’hôte, le 24 novembre prochain, d’un webinaire intitulé Les familles comptent au cours duquel seront présentés les résultats préliminaires des travaux des chercheuses Heidi Cramm, Ph. D. et Denise DuBois, Ph. D. du groupe de recherche Families Matter, de l’Université Queen’s.

Le webinaire sera l’occasion de discuter de ces résultats avec un groupe diversifié de panélistes. Il mettra les expériences et les besoins des familles au premier plan de la discussion, en explorant comment, quand et où les familles se situent dans le discours sur les initiatives de prévention du suicide des militaires et des vétérans au niveau international.

Fardous Hosseiny, directeur général adjoint du CE – TSPT, a déclaré que cette recherche témoigne d’un changement dans la façon de penser relativement aux familles des militaires et des vétérans, non seulement du point de vue de leur soutien de la préparation opérationnelle, mais aussi parce qu’elles ont leurs propres besoins et expériences liés au service militaire.

Le suicide et la prévention du suicide sont des préoccupations constantes au sein des communautés de militaires et de vétérans du monde entier. La chercheuse Heidi Cramm souligne que le suicide affecte profondément les familles des militaires et des vétérans, et ce, de multiples façons : « Les militaires et les vétérans suicidés sont des personnes qui font partie des écosystèmes familiaux. Leurs expériences ne se produisent pas de façon isolée; il y a un effet d’entraînement sur l’unité familiale », dit-elle. « Notre recherche vise à aller au-delà de la personne, à renforcer non seulement l’individu, mais aussi les systèmes qui l’entourent et les membres de la famille qui sont personnellement touchés. »

Le projet a examiné la recherche sur le suicide chez les militaires et les vétérans ainsi que les politiques et programmes de prévention du suicide dans des pays comme l’Australie, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Canada, Israël et le Danemark. Cette comparaison sur le plan international a révélé à la fois comment les familles ont été prises en charge dans les politiques, les programmes et les services, et les disparités qui subsistent dans la recherche et les services en place.

Fardous Hosseiny a déclaré qu’à ce jour, il n’y a pas eu de synthèse systématique des données de recherche visant à comprendre comment on a tenu compte des familles des militaires et des vétérans dans les systèmes militaires sur le plan de la prévention du suicide, d’intervention de crise ou de postvention, ou comment les politiques, les services et les programmes destinés aux familles des militaires et des vétérans tiennent compte des résultats de recherche.

« Les membres de notre communauté de vétérans et de familles militaires nous ont dit à maintes reprises que la question du suicide devait être au cœur de notre travail. Ils nous ont également dit que la famille et l’élargissement du soutien des familles par les pairs sont d’une importance incommensurable dans la prévention du suicide », a déclaré M. Hosseiny. « L’examen de ce qui fonctionne à l’échelle mondiale nous aidera à élaborer des recommandations à la fois générales et spécifiques au Canada et à cibler les priorités futures en matière de recherche, de programmes et de politiques. »

Vous pouvez obtenir de plus amples renseignements et accéder au lien d’inscription ici : Les familles comptent – Centre d’excellence sur le TSPT.

Le Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique et les états de santé mentale connexes souhaite mettre en relief les difficultés et les conflits émotionnels que connaissent de nombreux vétérans pendant la période des Fêtes, ceux-ci étant de surcroît exacerbés par la pandémie de COVID-19.

CANADA – 8 décembre 2020 – Il y a un peu moins de 650 000 vétérans au pays, ainsi que d’innombrables familles, aidants, amis, médecins, collègues et autres qui comptent un vétéran parmi leurs proches. Or, chez nombre d’entre eux, la période des Fêtes est susceptible de provoquer de l’anxiété, une certaine pression, le sentiment de devoir « jouer un rôle » afin de se fondre aux rituels associés aux festivités. La période des Fêtes constitue pour plusieurs vétérans un dur rappel des célébrations manquées, des camarades qui ont perdu la vie de façon tragique et des profondes souffrances vécues en zones de guerre. Pour de nombreuses familles, il peut s’agir des premières Fêtes qu’elles passent sans l’un de leurs proches. Pour quantité de vétérans qui ont été témoins de la pauvreté et de l’insuffisance dont souffrent tant de personnes dans le monde, cette période peut être synonyme de gaspillage et susciter chez eux de la frustration. Cependant, ils seront également nombreux à ressentir de la joie, de la gratitude et de l’amour. Ainsi, la période des Fêtes suscite un important bouleversement sur le plan émotionnel.

Le Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et les états de santé mentale connexes souhaite rappeler aux vétérans, à leur famille, à leurs amis et à leurs aidants qu’il est possible d’être à la fois entouré de gens et envahi par la solitude. Au cours de cette période, les vétérans peuvent être à la fois un modèle de gentillesse et submergés de désespoir. Il est possible d’éprouver à la fois du plaisir pour les Fêtes avec les personnes qui nous sont chères et un profond découragement. Les vétérans et leurs proches ne sont pas seuls : il existe une multitude de ressources pour les aider.

« Les Fêtes imposent une certaine pression sur les vétérans, les incitant à surmonter leurs sentiments négatifs pendant cette période de l’année. La pression d’agir comme si tout allait bien, de dépenser l’argent que l’on n’a pas et de refouler un état dépressif, tout comme l’anxiété ressentie, peut entraîner un profond sentiment de solitude. Je suis passé par là : le premier Noël suivant mon retour a été extrêmement difficile et assombri par de douloureux souvenirs »

Brian McKenna, adjudant (à la retraite) et conseiller stratégique auprès des vétérans au Centre d’excellence sur le TSPT et les états de santé mentale connexes.

Notre objectif pour cette période des Fêtes est de sensibiliser la population aux défis que comportent ces festivités pour les vétérans et leur famille, tout en veillant à ce que les vétérans se sentent considérés et valorisés, quelles que soient leurs émotions. Ensemble, nous pouvons cultiver l’espoir en l’avenir.

LE CENTRE D’EXCELLENCE SUR LE TSPT ET LES ÉTATS DE SANTÉ MENTALE CONNEXES SOUHAITE RÉCONFORTER LES VÉTÉRANS ET LEUR RAPPELER QUE LEUR ÉTAT D’ESPRIT À L’APPROCHE DES FÊTES EST LÉGITIME. ILS SONT PRIS AU SÉRIEUX ET ILS NE SONT PAS SEULS.

« Nous savons que la période des Fêtes peut susciter un bouleversement chez les vétérans, leurs proches et toute autre personne touchée par le TSPT; des ressources sont mises à leur disposition pour les aider. Si vous êtes en situation de crise, composez le 9-1-1 ou rendez-vous à l’urgence de l’hôpital le plus proche. Parlez à votre médecin ou à votre fournisseur de soins de santé, ou communiquez avec un spécialiste en santé mentale pour les vétérans en composant le 1‑800‑268‑7708 afin de parler à quelqu’un qui saura vous accompagner vers la guérison », souligne Patrick D. Smith, Ph. D., président et chef de la direction du Centre d’excellence sur le TSPT et les états de santé mentale connexes. « Nous souhaitons que les vétérans canadiens se sentent reconnus, qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls et qu’ensemble, nous pouvons cultiver l’espoir ».

Le tout nouveau Centre d’excellence sur le TSPT vient également de lancer son site Web – atlasveterans.ca/fr/ –, celui-ci proposant des ressources pour les personnes qui doivent composer avec le TSPT ou d’autres problèmes de santé mentale, les vétérans, les familles des vétérans ainsi que ceux et celles qui éprouvent de l’anxiété en lien avec la pandémie de COVID-19.

LE SITE WEB ATLASVETERANS.CA/FR/ PROPOSE DES RESSOURCES, DES OUTILS ET DES RENSEIGNEMENTS EN VUE D’AIDER LES VÉTÉRANS, LEUR FAMILLE ET LEURS AIDANTS DANS LEUR CHEMINEMENT VERS LE BIEN-ÊTRE MENTAL.

Le site Web du Centre d’excellence sur le TSPT contient des renseignements sur les traitements du TSPT et les endroits où obtenir de l’aide, ainsi que des conseils sur la façon d’aborder le TSPT avec les enfants et de protéger sa santé mentale pendant la pandémie de COVID-19, en plus d’offrir une foule d’autres outils utiles. Le Centre d’excellence sur le TSPT a pour but d’améliorer le bien-être des vétérans canadiens et de leur famille.

POUR VISIONNER LA VIDÉO, C’EST PAR ICI : https://atlasveterans.ca/fr/nouvelles/message-despoir-cest-loccasion-de-soutenir-les-veterans-et-leur-famille/

À propos du Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et les états de santé mentale connexes

Le Centre d’excellence sur le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et les états de santé mentale connexes fonctionne comme un « réseau de réseaux ». Ce réseau est constitué d’un comité consultatif, de groupes de référence communautaires et de communautés de pratique où l’expérience vécue est valorisée au même titre que l’expertise technique.

Le comité consultatif du Centre influence de façon directe les connaissances, les pratiques et le travail d’élaboration des politiques. Ce comité est composé de représentants de quatre groupes de référence communautaires : les anciens combattants, les membres de leur famille, les fournisseurs de services ou de soins de santé et les chercheurs.

Notre objectif commun est d’améliorer le bien-être des vétérans canadiens et de leur famille.

Demandes de renseignements des médias :
Laila Srigley
Laila@bombinate.ca
905-324-9143

Pour beaucoup de vétérans des Forces armées canadiennes, le service militaire est le plus beau moment de la vie : forme physique à son meilleur, esprit de camaraderie et de solidarité, et rôle significatif pour chaque personne. Pour servir et protéger son pays, il faut se sentir profondément investi d’une mission, qui repose sur un code militaire du devoir, de la fierté et de l’honneur, code qui n’est pas toujours facile à comprendre pour les civils.

La libération du service peut être tout un bouleversement pour un vétéran, qui perçoit parfois la société civile comme étant négligée et indifférente, une situation pouvant compliquer les liens sociaux : selon une étude, un tiers des vétérans canadiens reçoivent peu de soutien social après leur libération, ce qui peut être source de solitude, d’isolement, et de problèmes psychologiques.

D’après une grande enquête menée par Anciens Combattants Canada, 24 % des vétérans de la force régulière ont une maladie mentale diagnostiquée telle que l’anxiété, la dépression ou le trouble de stress post-traumatique. Même si le suicide reste rare chez les vétérans, un autre rapport publié cette année indique que ceux-ci ont 40 % plus de risques de mourir du suicide que les non-vétérans.

Fait important, la santé mentale et l’intégration sociale des vétérans souffrent des stéréotypes néfastes reposant sur la crainte infondée qu’un vétéran représenterait une menace pour la population, capable de « disjoncter » à n’importe quel moment. Aux États-Unis, dans une première étude, les vétérans ont déclaré que les gens les considèrent souvent comme « fous », « dangereux » ou « violents », et dans une deuxième étude, on a constaté que les recruteurs ont souvent des stéréotypes négatifs envers les vétérans, qu’ils trouvent « aigris », « en colère » ou « renfermés ».

D’après une étude, Hollywood a tendance à nourrir l’imaginaire collectif de ces stéréotypes, avec les films de type Rambo, où la représentation des vétérans est déséquilibrée et unidimensionnelle, ce qui peut causer une méfiance et des craintes non fondées à l’égard des vétérans. Il est impératif de lutter contre ce type de stéréotypes, et dans cette lutte, le journalisme responsable peut jouer un rôle de premier plan en décrivant les vétérans avec justesse, fidélité et équilibre.

Mais d’après certaines études, le journalisme peut aussi alimenter ces stéréotypes nuisibles. Selon un rapport, les médias américains dépeignent souvent les vétérans en des termes peu flatteurs, les qualifiant de « bombes à retardement » ou de personnes « brisées et instables », et font rarement de reportages positifs et complets à leur sujet. Devant cette situation, la US National Veteran Foundation a déclaré que « les grands coupables des stéréotypes négatifs sur les vétérans, ce sont les médias ».

Jusqu’ici, les études sur la couverture médiatique des vétérans nous viennent pour la plupart des États-Unis et brillent par leur absence au Canada. Cela dit, le ministère de la Défense nationale et Anciens Combattants Canada déclarent dans leur Stratégie conjointe de prévention du suicide qu’il est souhaitable d’« assurer une couverture médiatique responsable des suicides » des vétérans.

Dans cette optique, le Centre d’excellence sur le TSPT et les états de santé mentale connexes a récemment commandé un projet de recherche de deux ans, dirigé par Rob Whitley de l’Université McGill, visant à analyser le ton et la teneur de la couverture médiatique des vétérans au Canada. Ce projet comprendra une étude des tendances générales des reportages et une enquête sur les différences de couverture selon plusieurs facteurs, dont l’âge, le genre et le théâtre d’opérations. L’équipe du projet est constituée de vétérans, de membres de la famille de vétérans, de journalistes et de chercheurs, qui travailleront en collaboration.

Le but ultime de ce projet est de produire des ressources pédagogiques qui aideront les journalistes à faire des reportages complets et responsables sur les vétérans, en dépassant les stéréotypes pour relater leurs expériences dans toute leur diversité. Nous comptons en effet diffuser les résultats de l’étude et les ressources dans les écoles de journalisme, les salles de presse et les organes de presse partout au Canada.

Nous avons tous un rôle à jouer pour promouvoir la santé mentale et l’intégration sociale des vétérans, y compris les journalistes et les médias qui, en leur qualité de composantes essentielles de la société civile, peuvent favoriser l’instauration d’une culture d’inclusion, d’appréciation et de compréhension envers eux, et lutter ainsi contre les stéréotypes hollywoodiens qui entretiennent la peur et la méfiance à leur égard.

Nous pouvons ainsi améliorer la santé mentale des vétérans et rendre ce pays véritablement digne de ses héros. Ne les oublions pas.

Robert Whitley est professeur agrégé de psychiatrie de l’Université McGill et chercheur au Centre de recherche Douglas. Robert.whitley@mcgill.ca 514-761-6131

Brian McKenna est adjudant à la retraite et conseiller pour le Centre d’excellence sur le TSPT et les états de santé mentale connexes. Brian.McKenna@theroyal.ca 778‑592‑4888