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Ottawa, ON – 23 avril 2024 – Après avoir quitté les Forces armées canadiennes (FAC), les vétérans ont déclaré avoir éprouvé des difficultés dans plusieurs domaines de leur vie, de l’emploi à la perte d’identité. Les recherches canadiennes sur la transition entre la vie militaire et la vie après le service se sont multipliées afin de comprendre les facteurs qui favorisent une transition optimale, mais les expériences spécifiques des femmes restent sous-étudiées. C’est pourquoi le Canadian Legacy Project s’est associé à l’Institut Atlas Pour les vétérans et leur famille pour mener une étude sur les expériences des vétéranes pendant leur transition de la vie militaire.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l’Institut Atlas, a qualifié cette initiative d’indispensable, ajoutant : « Nous savons que les expériences des femmes vétérans peuvent être différentes de celles des hommes vétérans et que des recherches sont nécessaires pour élaborer des programmes et des mesures de soutien adaptés aux femmes qui ont effectué une transition – ou qui sont en train d’effectuer une transition – vers la vie post-militaire », a-t-il déclaré. « Nous espérons que le partenariat avec le Canadian Legacy Project permettra d’identifier certains des facteurs critiques qui influent sur la transition et de produire des données probantes pour améliorer la conception des programmes et des mesures de soutien ».

Cette étude, commandée par le Canadian Legacy Project, s’inscrira dans le cadre du vaste programme de recherche de l’Institut Atlas sur la santé et le bien-être des vétéranes. La Dre Sara Rodrigues, directrice de la recherche appliquée à l’Institut Atlas a ajouté : « Il reste beaucoup à faire pour que les vétéranes reçoivent le soutien et les soins dont elles ont besoin et qu’elles méritent. Notre objectif est de travailler avec les vétéranes, d’amplifier leur voix pour informer la recherche et les initiatives et s’assurer qu’elles reflètent leurs besoins et leurs priorités ».

« L’augmentation du nombre de femmes qui s’enrôlent dans les Forces armées canadiennes est en train de remodeler la population des vétérans. Les expériences uniques des vétéranes peuvent avoir un impact sur les programmes de soins de santé et cette recherche contribuera grandement à faire en sorte que leurs commentaires aident à façonner les soutiens nécessaires pour les aider à réussir leur transition vers la vie civile ». David Howard, fondateur et président du Canadian Legacy Project, a fait remarquer : « Malheureusement, nos vétéranes sont plus susceptibles de vivre certains types d’événements traumatisants, comme une agression sexuelle, pendant leur service, ce qui est associé à un risque élevé de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) », a ajouté M. Howard.

Le recrutement devrait débuter prochainement et sera communiqué par les canaux de l’Institut Atlas et du Canadian Legacy Project une fois qu’il aura commencé.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : media-atlas@leroyal.ca

Ou

David Howard
Fondateur et président
Canadian Legacy Project
(403) 620-4255
www.canadianlegacy.org


A PROPOS DU PROJET CANADIAN LEGACY

Le Canadian Legacy Project est un organisme de bienfaisance national enregistré qui a été créé en 2008 pour soutenir les anciens combattants canadiens dans le besoin et défendre leurs intérêts. Le Canadian Legacy Project met sur pied, dirige et soutient des programmes gratuits à l’intention des vétérans canadiens afin de les aider à réintégrer avec succès la vie civile. Parallèlement, le Canadian Legacy Project travaille avec les jeunes Canadiens pour les sensibiliser à l’héroïsme et aux sacrifices consentis par les vétérans canadiens.

Faits marquants :

  • Le Canadian Legacy Project offre un accès gratuit à des services importants pour les vétérans, notamment en matière de logement, d’éducation, de formation, de services de soutien, de programmes et de soutien spécifiques aux femmes vétérans.
  • Le Business Boot Camp du Canadian Legacy Project est devenu le programme de formation à l’entrepreneuriat qui connaît la plus forte croissance et le plus grand succès pour les vétérans canadiens qui souhaitent créer leur propre entreprise.
  • Le Canadian Legacy Project continue d’être un partenaire principal de l’organisation caritative Homes For Heroes, qui construit de petites communautés de maisons pour les vétérans qui n’ont pas de logement.

À PROPOS DE L’INSTITUT ATLAS POUR LES VÉTÉRANS ET LEUR FAMILLE

L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille collabore à la fois avec les vétérans, leur famille, les fournisseurs de services et les chercheurs en vue de rapprocher la recherche et la pratique. Il entend ainsi permettre aux vétérans et familles d’obtenir les meilleurs soins et mesures de soutiens possibles sur le plan de la santé mentale. Au départ, l’Institut Atlas a été créé en qualité de centre d’excellence sur le TSPT et les affections connexes en santé mentale, par l’entremise de la lettre de mandat du ministre des Anciens Combattants datant de novembre 2015, avec un financement et un budget annoncé dans le cadre du budget fédéral de mars 2017.

Faits marquants :

  • L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été créé pour faciliter l’accès à l’information, à la recherche, aux outils et à l’expertise sur le trouble de stress post-traumatique et les conditions de santé mentale connexes.
  • Depuis sa création, l’Institut Atlas a contribué à la publication de nombreux articles évalués par des pairs et a créé divers produits de connaissance, y compris des fiches d’information, des ressources écrites, des vidéos et des infographies. Atlas a dirigé ou dirige actuellement des dizaines de projets de recherche et s’est associé à de nombreux autres.
  • Atlas implique activement les vétérans et leurs familles en tant que partenaires clés, co-chercheurs et co-auteurs de ses recherches, y compris un processus pour leur participation à l’examen des résultats de la recherche du point de vue de l’expertise vécue.
  • Il collabore également avec les vétérans et leurs familles pour comprendre quelles sont les questions qui leur importent le plus, et utilise ces connaissances pour travailler avec eux et avec les prestataires de services et les chercheurs afin de cocréer des ressources et des produits de connaissance qui correspondent à la culture et aux besoins uniques des communautés de vétérans et de familles.

OTTAWA, ONTARIO — 13 mars 2024 — Étant donné que les vétérans sont de 1,4 à 1,9 fois plus à risque de se suicider que les hommes de la population générale, et que les vétéranes sont presque deux fois plus susceptibles de s’enlever la vie que les femmes de la population générale, les vétérans et leurs familles reconnaissent depuis longtemps la prévention du suicide comme une priorité et insistent sur le besoin d’offrir des mesures de soutien supplémentaires en matière de santé mentale et de bien-être.

Compte tenu de tout cela, ainsi que du fait qu’une intervention précoce et un accès rapide à du soutien peuvent empêcher les troubles de santé mentale de s’aggraver et contribuer à un sens de bien-être général amélioré, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a élaboré une série de ressources en matière de prévention du suicide en collaboration avec les vétérans et les membres de leur famille et en partenariat avec le Centre de prévention du suicide.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l’Institut Atlas, déclare : « Les statistiques confirment que la population des vétérans est plus à risque de présenter de troubles de santé mentale que la population générale canadienne, car selon les taux rapportés, les vétérans sont atteints à hauteur de 26 % de dépression, de 24 % de trouble de stress post-traumatique (TSPT) et de 21 % d’anxiété. Ces faits appuient les stratégies en amont visant à accroître les facteurs de protection. » Il ajoute que, pour s’attaquer à ce problème, il faut entre autres munir les vétérans, tout comme les familles, d’outils et de stratégies pratiques afin de comprendre et de soutenir leur santé mentale.

Les ressources publiées le 14 mars sont le fruit d’une collaboration avec un comité consultatif composé de personnes possédant une expérience vécue, actuelle ou passée, avec la communauté des vétérans et de leurs familles, notamment des membres de l’équipe axée sur l’expérience vécue de l’Institut Atlas. Laryssa Lamrock, conseillère stratégique nationale aux familles de vétérans à l’Institut Atlas et partie prenante à l’élaboration des ressources, explique que, bien que les vétérans des Forces armées canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada sont plus à risque d’être aux prises avec des troubles de santé mentale en raison de leur service, leurs proches peuvent eux aussi être grandement affectés par les comportements et les pensées suicidaires du vétéran. Elle souligne qu’il est primordial de reconnaître que la santé mentale des membres de la famille des vétérans est une question dont il faut tenir compte et que ces personnes peuvent être confrontées à des défis uniques sur lesquels nous nous devons de nous pencher.

« Notre objectif consistait à mettre au point de nouveaux outils pour soutenir à la fois les vétérans et les membres de leur famille, afin qu’ils puissent trouver des réponses fondées sur l’expérience de gens comme eux aux questions qu’ils pouvaient avoir au sujet de la santé mentale et du suicide; qu’ils aient immédiatement accès à des ressources, comme des mesures de soutien immédiat, des stratégies et des conseils pour les proches ou eux-mêmes, sans égard aux besoins de leurs proches. Il existe un continuum d’expériences vécues par les vétérans ainsi que les membres de leur famille, et ces ressources visent à reconnaître et à soutenir les besoins des gens aux différents stades de ce continuum. » Mme Lamrock évoque une récente étude financée par l’Institut Atlas qui révèle qu’il y a très peu de ressources, voire aucune, consacrées spécialement aux membres de la famille, malgré le fait qu’ils ont leurs propres besoins et expériences en santé mentale et qu’ils sont aussi exposés à des risques de suicide.

Brian McKenna, vétéran et conseiller stratégique national aux vétérans à l’Institut Atlas, convient qu’il est important, tant pour les vétérans que les membres de leur famille, de disposer de ressources en prévention du suicide qui reflètent leurs points de vue et leurs besoins uniques. « Ces ressources sont conçues pour et par les membres de la communauté des vétérans et elles comprennent des trousses d’outils pour les vétérans et les membres de leur famille qui incorporent leurs expériences uniques. La trousse d’outils du vétéran cherche à comprendre le suicide chez les vétérans, explique les mesures à prendre si quelqu’un remarque des signes avant-coureurs chez soi ou chez un proche et offre des stratégies afin d’accroître sa résilience et de contribuer à réduire les risques pour les autres. Les trousses d’outils renferment de l’information et des conseils pour les membres de la famille afin de les aider à prendre soin d’eux et à gérer leur propre santé mentale. Elles leur offrent également des stratégies pratiques pour mieux soutenir leur proche. » M. McKenna ajoute que les trousses seront accompagnées d’un guide de discussion contenant les étapes à suivre pour entamer une discussion avec une personne susceptible d’être aux prises avec des pensées et des comportements suicidaires, ainsi que d’une carte d’aide offrant des indications et des renseignements essentiels sur les mesures de soutien immédiat destinées aux vétérans en crise.

Selon Mara Grunau, directrice générale du Centre de prévention du suicide, « les vétérans, les familles des vétérans et les collectivités ont tous un rôle à jouer dans le renforcement de la résilience et la prévention du suicide chez les vétérans. Si vous vous inquiétez pour un vétéran, discutez ouvertement sans porter de jugement. Si le vétéran pense au suicide, mettez-le en contact avec de l’aide. »

Hosseiny fait remarquer que demander de l’aide peut être un processus accablant pour les vétérans et les membres de leur famille qui sont aux prises avec leurs pensées et comportements suicidaires ainsi que ceux de leurs proches. Il peut être difficile de savoir vers qui se tourner. « Bien qu’il y ait encore du travail à faire, ces ressources constituent un élément important d’une approche à multiples facettes en matière de prévention du suicide. Cette approche est essentielle et peut continuer de se développer. Nous espérons aider les vétérans et les membres de leur famille à comprendre qu’ils ne sont pas seuls et qu’il s’agit d’un outil à ajouter à leur trousse d’outils afin de prendre en main leur santé mentale et celle de la personne dont ils prennent soin. »

Il est désormais possible de télécharger ou d’imprimer les ressources à l’adresse suivante : atlasveterans.ca/prevention-du-suicide.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Rosemary Thompson
Artful Strategies
rosemary@artfulstrategies.ca
613-240-6739

Faits marquants :

  • L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été créé pour faciliter l’accès à l’information, à la recherche, aux outils et à l’expertise sur le trouble de stress post-traumatique et les conditions de santé mentale connexes.
  • Depuis sa création, l’Institut Atlas a contribué à la publication de 39 articles évalués par des pairs et a créé plus de 45 produits de connaissance, y compris des fiches d’information, des ressources écrites, des vidéos et des infographies. Atlas a dirigé ou dirige actuellement 14 projets de recherche et s’est associé à 26 autres projets de recherche.
  • Atlas implique activement les vétérans et leurs familles en tant que partenaires clés, co-chercheurs et co-auteurs de ses recherches, y compris un processus pour leur participation à l’examen des résultats de la recherche du point de vue de l’expertise vécue.
  • Il collabore également avec les vétérans et leurs familles pour comprendre quelles sont les questions qui leur importent le plus, et utilise ces connaissances pour travailler avec eux et avec les prestataires de services et les chercheurs afin de cocréer des ressources et des produits de connaissance qui correspondent à la culture et aux besoins uniques des communautés de vétérans et de familles.

OTTAWA (Ontario) – le 22 septembre 2023  L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été honoré de recevoir aujourd’hui la visite de la première dame de l’Ukraine, Olena Zelenska, à la tête d’une délégation ayant pour mission d’explorer le leadership international en matière d’aide aux anciens militaires et à leurs familles pour rétablir leur santé mentale et leur bien-être après un conflit.

Dans le cadre de cette visite, une cérémonie de signature a eu lieu pour officialiser un protocole de partenariat international sur la santé mentale des vétérans et de leur famille entre le Centre de santé mentale et de réadaptation des vétérans Lisova Polyana du ministère de la Santé de l’Ukraine, une institution d’État ukrainienne, et l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, un institut de recherche et de mobilisation des connaissances au Canada (ci-après appelé le protocole d’entente). Le protocole d’entente formalise la coopération entre les deux organisations au Canada et en Ukraine en vue d’explorer des collaborations possibles pour la recherche, l’échange de connaissances et le renforcement des capacités dans le domaine de la santé mentale afin de mieux soutenir les personnes touchées sortant d’un conflit en Ukraine.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l'Institut Atlas, avec la signature d'un protocole de partenariat international sur la santé mentale des vétérans et des familles entre Centre de santé mentale et de réadaptation des vétérans Lisova Polyana du ministère de la Santé de l’Ukraine, une institution d’État ukrainienne, et l'Institut Atlas. Le protocole, signé lors d'une réunion privée le 22 septembre 2023 avec Son Excellence Olena Zelenska, première dame d'Ukraine, au siège de l'Institut Atlas, formalise une coopération entre les deux organisations afin d'explorer les possibilités de collaboration en matière de recherche, d'échange de connaissances et de renforcement des capacités pour soutenir au mieux les personnes en Ukraine qui ont été touchées par le conflit.

« Ensemble, nous cherchons à explorer les possibilités de collaboration qui permettront au Centre Lisova Polyana de soutenir la santé mentale des vétérans et de leur famille en Ukraine, en s’appuyant sur le travail de l’Institut Atlas », a déclaré Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas. « Nous croyons que le partage d’expériences et de connaissances liées aux systèmes de soins de santé mentale pour les vétérans et leur famille peut appuyer la restauration et le développement des services dans l’ensemble du système de soins de santé de l’Ukraine, et que cela les positionnera sur le long chemin vers le rétablissement. »

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice, Mobilisation des connaissances, Institut Atlas, abonde dans le même sens, soulignant que le soutien de la sensibilisation, de l’adaptation et du développement conjoint d’information et de ressources psychoéducatives sur la santé mentale et le bien-être pour les vétérans et leurs familles, ainsi que pour les professionnels qui les aident, est un aspect clé de la collaboration. Elle ajoute : « En tant qu’organisation qui a établi un solide réseau de partenariats à l’échelle nationale et internationale afin de réduire le cloisonnement et de favoriser l’échange de connaissances sur les pratiques exemplaires en matière de santé mentale des vétérans et de leur famille, ce protocole d’entente cadre bien avec le mandat de l’Institut Atlas. L’une de nos premières étapes consistera à établir un dialogue régulier et des moyens de communiquer efficacement les résultats de recherche et les pratiques exemplaires applicables entre les chercheurs et les professionnels de la santé mentale ukrainiens et canadiens. Grâce à nos experts en la matière à l’interne et à notre accès à un réseau d’autres experts partout au Canada, nous sommes bien placés pour offrir de l’information et des conseils sur les efforts visant à appuyer l’utilisation de normes et de protocoles de pratiques exemplaires pour la prestation de soins de santé mentale de qualité en Ukraine. »

« Grâce à ses recherches et à son expertise, et grâce au financement du gouvernement du Canada, l’Institut Atlas renforce les soins et le soutien offerts aux vétérans », a déclaré l’honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre des Anciens Combattants et ministre associée de la Défense nationale. « La collaboration entre l’Institut Atlas et le ministère de la Santé de l’Ukraine contribuera à garantir que les vétérans et leur famille au Canada et en Ukraine bénéficient d’un partage des connaissances et de la recherche en santé mentale. »

Son Excellence Olena Zelenska, première dame d'Ukraine, l'honorable Ginette Petitpas Taylor et l'honorable Ya'ara Saks assistent à une démonstration de neurofeedback sur Brian McKenna, conseiller stratégique national - vétérans à Atlas, par le Dr Andrew Nicholson, directeur de la recherche clinique à Atlas, et Andrew Lapointe.

Hosseiny déclare que les réalités de la situation actuelle sont un puissant rappel de l’importance de se concentrer sur la santé mentale de la population, tout en assurant des interventions adaptées à des groupes comme les militaires, les vétérans et leurs familles qui pourraient être touchés de façon particulière. « L’Institut Atlas s’est fait le champion de la sensibilisation aux besoins en matière de santé mentale des vétérans et de leur famille au Canada, et c’est un honneur pour nous de collaborer avec nos homologues ukrainiens pour appuyer cet effort dans leur pays et montrer la voie à suivre pour intégrer l’expérience vécue dans leur travail », a-t-il ajouté.

Maintenant que le protocole d’entente a été signé et que le cadre provisoire a été établi, les travaux commenceront immédiatement afin de lancer la collaboration sans tarder.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Joy Pavelich
Vice-présidente directrice, Communications et affaires publiques
Institut Atlas pour les vétérans et leur famille
joy.pavelich@leroyal.ca
+1-403-934-1694


Faits marquants :

  • L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été créé pour faciliter l’accès à l’information, à la recherche, aux outils et à l’expertise sur le trouble de stress post-traumatique et les conditions de santé mentale connexes.
  • Depuis sa création, l’Institut Atlas a contribué à la publication de 39 articles évalués par des pairs et a créé plus de 45 produits de connaissance, y compris des fiches d’information, des ressources écrites, des vidéos et des infographies. Atlas a dirigé ou dirige actuellement 14 projets de recherche et s’est associé à 26 autres projets de recherche.
  • Atlas implique activement les vétérans et leurs familles en tant que partenaires clés, co-chercheurs et co-auteurs de ses recherches, y compris un processus pour leur participation à l’examen des résultats de la recherche du point de vue de l’expertise vécue.
  • Il collabore également avec les vétérans et leurs familles pour comprendre quelles sont les questions qui leur importent le plus, et utilise ces connaissances pour travailler avec eux et avec les prestataires de services et les chercheurs afin de cocréer des ressources et des produits de connaissance qui correspondent à la culture et aux besoins uniques des communautés de vétérans et de familles.

OTTAWA (Ontario) – Le 29 juin 2023 — Bien que le soutien par les pairs soit largement pratiqué dans les populations de militaires et vétérans pour aider à se rétablir des blessures liées au service ainsi qu’à s’adapter à la situation après le service, il peut être difficile de trouver les programmes et les services de soutien par les pairs qui sont offerts aux vétérans et à leurs familles dans l’ensemble du Canada.

En réponse au besoin croissant d’accéder à ce soutien spécialisé, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a lancé un répertoire en ligne et une carte interactive des services canadiens de soutien par les pairs pour les vétérans et leur famille.

Jusqu’à maintenant, l’étendue des activités de soutien par les pairs pour les vétérans n’a pas été documentée au Canada, et il n’y a pas non plus de lignes directrices et de normes en place pour appuyer ces activités propres à cette collectivité particulière, selon Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas. « Le soutien par les pairs s’est révélé efficace pour promouvoir le bien-être dans divers contextes », a déclaré M. Hosseiny, ajoutant que dans le cadre de son service, le personnel militaire est formé pour s’entraider et que l’éthique du soutien mutuel persiste dans la vie après le service, le soutien par les pairs se produisant souvent spontanément parmi les vétérans. « Nous savons, grâce à notre engagement auprès des vétérans et de leur famille, que le soutien par les pairs est un élément important de leur parcours de rétablissement. Dans le cadre de notre travail avec l’ICRTSP, nous nous sommes engagés à créer un outil utile qui assure l’accès au système canadien de soutien par les pairs. »

La page Web interactive, hébergée par l’Institut Atlas et guidée par un comité consultatif, comportera à la fois une carte et une liste indiquant où les services sont offerts et quels services sont offerts n’importe où au pays. Le comité consultatif est composé de personnes de partout au Canada qui travaillent ou ont travaillé dans le domaine du soutien par les pairs pour les vétérans et leur famille aux niveaux national, provincial et local. Leurs contributions ont été inestimables pour la réussite de ce projet. De plus, les personnes à la recherche de soutien peuvent filtrer par termes, comme la modalité, la langue, le coût, l’emplacement et le respect de la vie privée/confidentialité, entre autres. À l’heure actuelle, il y a 62 programmes qui proviennent de 40 organisations uniques.

En plus de la carte de soutien par les pairs, les deux organisations nationales collaborent à un réseau qui élaborera des lignes directrices sur les pratiques exemplaires pour appuyer la prestation de soutien par les pairs aux vétérans canadiens, au personnel de la sécurité publique et à leurs familles. Ce réseau compte 41 membres d’un océan à l’autre. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’organe directeur officiel ou de lignes directrices normalisées qui sont propres au soutien par les pairs pour la communauté des vétérans du Canada.

Hosseiny a ajouté que la normalisation de la prestation de soutien par les pairs contribuera à assurer l’uniformité dans des domaines comme la formation, les attentes à l’égard des pairs aidants et la capacité d’évaluer la qualité du service. « La promotion de lignes directrices sur les pratiques exemplaires en matière de soutien par les pairs est au cœur de ce travail, ainsi que la création d’un espace pour établir des liens entre les pairs et les aidants, et la promotion des connaissances sur le soutien par les pairs. »

Pour accéder à la carte du soutien par les pairs, visitez atlasveterans.ca/repertoire-des-programmes-de-soutien-par-les-pairs.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez envoyer un courriel aux adresses ci‑dessous :

media-atlas@leroyal.ca

OTTAWA (Ontario), le 13 juin 2023 : Pour les jeunes dont les proches servent ou ont servi dans les forces armées et la Gendarmerie royale du Canada (GRC), la blessure de stress post-traumatique (BSPT) ou le traumatisme lié au stress opérationnel (TSO) est souvent une réalité à laquelle ils doivent faire face en raison de la nature du travail des membres de leur famille. Cependant, les répercussions sur les jeunes membres de la famille sont souvent négligées lorsqu’on examine le vécu des BSPT chez les vétérans.

Pour combler le manque de ressources éducatives sur les BSPT pour les jeunes membres des familles de militaires et de vétérans, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a lancé un nouveau site Web, TrousseMentale.ca, qui a été créé pour et par des jeunes ayant des proches qui ont servi dans les Forces armées canadiennes ou dans la GRC.

Le site TrousseMentale.ca regorge d’outils, de stratégies et de ressources téléchargeables adaptés aux jeunes, ainsi que de vrais témoignages d’enfants de vétérans. Le site Web comprend une bande dessinée, des vidéos, des clips audio, des outils interactifs et des stratégies d’adaptation pratiques pour soutenir les jeunes dont la vie a été touchée par les troubles de santé mentale d’un membre de leur famille. Toutes les ressources ont été créées conjointement avec un groupe consultatif de jeunes et des experts en la matière.

Laryssa Lamrock, conseillère stratégique nationale pour les familles de vétérans à l’Institut Atlas, a déclaré que le site TrousseMentale offre aux jeunes un carrefour central pour en apprendre davantage sur la santé mentale et sur ce que c’est que de vivre avec une personne atteinte d’une BSPT dans la famille. « Il s’agit non seulement de reconnaître et de valider les expériences grâce à une compréhension commune, mais les renseignements contenus dans ce site fourniront également aux jeunes différentes façons de relever les défis. »

Cette dernière ajoute qu’il est important de comprendre que la santé mentale des jeunes peut être touchée par celle de leurs proches. « Dans les foyers où une personne est atteinte d’un TSO ou d’une BSPT, nous savons que les enfants peuvent assumer le rôle de soignant pour leurs parents ou des responsabilités ménagères supplémentaires, comme s’occuper de frères et sœurs plus jeunes. Ces responsabilités supplémentaires peuvent avoir un effet cumulatif sur le bien-être d’un jeune. »

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas, a expliqué qu’une intervention précoce et des ressources ciblées peuvent changer la trajectoire de l’expérience des jeunes, notamment en ce qui concerne les répercussions sur eux. « La recherche montre que les enfants dont les parents ont des problèmes de santé mentale risquent de souffrir d’un certain nombre de problèmes émotionnels, comportementaux et sociaux, ce qui peut avoir des répercussions sur tous les aspects de leur vie. Ces effets peuvent se manifester de diverses façons, notamment par de la confusion, de la peur ou même de la colère à l’égard de leur parent ou de la situation. Les enfants peuvent s’en vouloir ou avoir honte de leur situation familiale. » M. Hosseiny a ajouté que le fait de faire partie d’une communauté qui comprend leur expérience contribuera grandement à réduire l’isolement et à les aider à se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls. De plus, il est important de rassurer les jeunes en leur expliquant que des mesures de soutien sont disponibles et que la blessure de leur proche n’est pas de leur faute.

Pour découvrir le nouveau site Web et ses ressources, consultez le site TrousseMentale.ca.

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OTTAWA (Ontario) – Le 19 avril 2023 – Les résultats d’une étude internationale récente indiquent que la rétroaction neurologique, un traitement non invasif et non pharmacologique, s’avère prometteuse pour le traitement du trouble de stress post-traumatique (TSPT), et qu’elle est comparable aux traitements de référence en ce qui concerne la réduction des symptômes et l’amélioration des taux de rémission.

L’essai clinique qu’ont mené conjointement l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, l’Université Western et l’Université de Genève démontre comment les gens peuvent utiliser la rétroaction neurologique pour apprendre à réguler de façon non invasive les zones du cerveau qui montrent une activité altérée (soit trop d’activité, soit pas assez) en lien avec les symptômes du TSPT.

Le Dr Andrew Nicholson de l’Institut Atlas et scientifique à l’Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’Ottawa, ainsi que le Dr Tomas Ros, de l’Université de Genève, collaborent à ce programme de recherche depuis sa création avec la Dre Ruth Lanius, à l’Université Western. Parlant de son expérience clinique dans le traitement du TSPT, la Dre Lanius a déclaré que la rétroaction neurologique a une capacité intrigante de guérir les réseaux cérébraux touchés par un traumatisme, et qu’elle peut être efficace pour aider les personnes à se sentir de nouveau elles-mêmes et à retrouver leur bien-être à la suite d’un traumatisme.

Le Dr Nicholson a ajouté qu’en régulant l’activité cérébrale dans ces zones hypoactives/hyperactives, les participants ont constaté une diminution des symptômes associés au TSPT. Il a déclaré : « La rétroaction neurologique fonctionne de la façon suivante; elle permet aux personnes d’entraîner leur cerveau de la même façon qu’on peut entraîner les muscles dans une salle de conditionnement physique. Ici, elles apprennent à réguler de manière non invasive les zones du cerveau qui peuvent devenir dysrégulées à la suite d’un traumatisme. » Il a ajouté qu’il était particulièrement encouragé par le fait que plus de 60 % des participants avaient non seulement connu une réduction de leurs symptômes, mais que leur état ne correspondait plus aux critères de diagnostic du TSPT à la fin de l’essai clinique. Le Dr Nicholson a également souligné à quel point les patients tolèrent bien la rétroaction neurologique, en précisant : « Nous avons l’habitude de voir un taux d’abandon assez élevé au cours d’essais cliniques, mais aucun patient n’a quitté celui-ci. Je pense que cela en dit long sur la possibilité que les gens tolèrent bien le traitement en général, et sur son efficacité. »

Cette étude est la dernière étape d’un programme de recherche de plus de 10 années sur l’utilisation de la rétroaction neurologique pour traiter le TSPT. Dans l’avenir, DNicholson poursuivra sa collaboration avec Dre Lanius et DRos dans le but de repousser encore plus loin cette nouvelle frontière pour le traitement du TSPT, grâce à la recherche que dirige l’Institut Atlas.

Le président et chef de la direction de l’Institut Atlas, Fardous Hosseiny, a déclaré qu’il s’agit d’un projet passionnant pour de nombreuses raisons, et qu’il est heureux que l’Institut joue un rôle de catalyseur quant à cette recherche révolutionnaire. « Cela témoigne de notre capacité et de notre désir d’explorer de nouveaux traitements pour le TSPT et pour d’autres problèmes de santé mentale », a déclaré M. Hosseiny, ajoutant qu’il est essentiel que les gens aient de nombreux choix à leur disposition pour trouver ce qui fonctionne le mieux pour eux. « L’éventail des traitements offerts à notre communauté devrait être plus large, afin que les vétérans et leur famille puissent explorer des options pour trouver ce qui leur permettra d’avoir la meilleure qualité de vie possible en fonction de leur situation personnelle. »

Le 1er juin 2023, l’Institut Atlas tiendra un webinaire qui réunira les points de vue des chercheurs, des responsables de l’application clinique et, surtout, de ceux qui vivent avec les effets du TSPT, soit les vétérans et les membres de leur famille.

Pour obtenir plus d’informations et pour vous inscrire, veuillez consulter : La rétroaction neurologique : un nouveau traitement prometteur pour le TSPT.

Pour en savoir plus sur la thérapie de rétroaction neurologique.

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Les vétérans canadiens conservent souvent des séquelles physiques ou psychologiques du fait de leur travail et, parfois, ces blessures se cumulent. Au cours des dernières années, le cannabis thérapeutique est apparu comme un moyen de traitement d’intérêt considérable pour les vétérans et leur famille. En 2022, suivant les recommandations de leurs fournisseurs de soins de santé individuels, plus de 18 000 vétérans ont été remboursés pour du cannabis à des fins thérapeutiques par l’intermédiaire d’Anciens Combattants Canada.

Un nouveau rapport publié par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et par la Commission de la santé mentale du Canada, intitulé Réflexions sur l’expérience des vétérans et de leur famille en relation de cannabis et de santé mentale, résume les propos tenus par la communauté de vétérans dans le cadre d’une série de dialogues tenus en mai et juin 2022. Lors de ces séances, des vétérans, des membres de leur famille, des fournisseurs de services et des chercheurs ont discuté de leur expérience et échangé leurs points de vue concernant la consommation de cannabis et la santé mentale.

Le rapport révèle que les vétérans et les membres de leur famille souhaitent vivement que le cannabis soit considéré comme une option de traitement pour des affections comme le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Ils aimeraient aussi être mieux accompagnés dans leur démarche de consommation de cannabis et de soins de santé mentale, et que la recherche sur ce sujet soit approfondie.

« Comme je suis l’un des plus de 18 000 vétérans autorisés par Anciens Combattants Canada à faire usage de cannabis thérapeutique, je tenais à participer à ce projet de collaboration. Dans notre communauté, nos connaissances sur le cannabis sont, en grande partie, tirées de nos propres expérimentations et de celles de nos pairs. Il nous manque des données scientifiques et médicales essentielles pour prendre des décisions éclairées sur la façon dont le cannabis peut contribuer à nos autres traitements ou les compromettre », a déclaré le major-général à la retraite Glynne Hines, président du groupe de référence des vétérans de l’Institut Atlas, conseiller du projet et modérateur de la série de dialogues.

Complément d’information :

  • Il faut que les professionnels de la santé reçoivent plus de formations et de directives sur l’utilisation du cannabis à des fins de santé mentale.
  • La consommation de cannabis chez les vétérans continue d’être fortement stigmatisée.
  • Les vétérans veulent en savoir plus sur les mécanismes d’action du cannabis et ses interactions avec d’autres substances.
  • Il importe que la recherche sur le cannabis soit indépendante et de haute qualité; les vétérans et les familles veulent être impliqués dans la recherche.
  • Les connaissances, les ressources et les interventions doivent être établies en tenant compte de la diversité qui caractérise la population des vétérans.

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas a déclaré que, bien que le cannabis puisse potentiellement servir d’outil de gestion des troubles de santé mentale, il faut avant tout poursuivre les recherches sur l’efficacité, les répercussions et les pratiques exemplaires de cette option de traitement des problèmes de santé mentale chez les vétérans du Canada. « Il ressort de la série de dialogues que ce sujet revêt un intérêt primordial. Il faut mener davantage de recherches, mettre en place des ressources et fournir des directives non seulement aux vétérans et aux membres de leur famille, mais également aux fournisseurs de services qui travaillent avec eux, de sorte qu’ensemble, ils puissent être mieux informés dans leur prise de décision relative à l’usage de cannabis thérapeutique. »

Mary Bartram, directrice des politiques à la Commission de la santé mentale du Canada, a pour sa part confirmée que ce projet a mis en lumière la nécessité de mener des recherches plus nuancées. « Afin de respecter les diverses expériences des vétérans et des membres de leur famille et de combler l’écart de connaissances entre les consommateurs et les fournisseurs de soins de santé, nous devons poursuivre les recherches fondées sur des données probantes, et ce, en étroite collaboration avec la communauté des vétérans. »

À PROPOS DE L’INSTITUT ATLAS POUR LES VÉTÉRANS ET LEUR FAMILLE

L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille collabore à la fois avec les vétérans, leur famille, les fournisseurs de services et les chercheurs en vue de rapprocher la recherche et la pratique. Il entend ainsi permettre aux vétérans et familles d’obtenir les meilleurs soins et mesures de soutiens possibles sur le plan de la santé mentale. Au départ, l’Institut Atlas a été créé en qualité de centre d’excellence sur le TSPT et les affections connexes en santé mentale, par l’entremise de la lettre de mandat du ministre des Anciens Combattants datant de novembre 2015, avec un financement et un budget annoncé dans le cadre du budget fédéral de mars 2017.

À PROPOS DE LA COMMISSION DE LA SANTÉ MENTALE DU CANADA

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) dirige l’élaboration et la diffusion de programmes et d’outils novateurs en vue de favoriser la santé mentale et le bien-être de la population canadienne. Par le mandat unique que lui a confié le gouvernement du Canada, la CSMC aide les gouvernements et les organisations à l’échelle fédérale, provinciale et territoriale à mettre en œuvre de saines politiques publiques. La CSMC a entrepris plusieurs initiatives visant à évaluer les répercussions de la consommation de cannabis sur la santé mentale et à étayer l’élaboration de politiques futures. Pour de plus amples renseignements sur le travail de la CSMC en matière de cannabis et de santé mentale, veuillez consulter son site Web.

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La nature du travail des membres du personnel de la sécurité publique (PSP) signifie qu’il est continuellement exposé à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique. Cette exposition peut avoir une incidence sur leur santé mentale et leur bien-être et augmenter leur risque de développer des blessures de stress post-traumatique (BSPT) et le trouble de stress post-traumatique (TSPT).

Conscient de ce fait, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, en partenariat avec l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique (ICRTSP), a lancé de nouvelles vidéos et ressources éducatives qui présentent des expériences personnelles liées aux BSPT ainsi que des conseils et des stratégies d’adaptation utiles pour les membres du PSP, les militaires et leurs familles. Ces ressources ont été créées avec l’aide d’un comité consultatif composé d’anciens et d’actuels membres du PSP ainsi que de membres de leur famille.

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente exécutive, Mobilisation des connaissances, Institut Atlas, affirme qu’il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les membres du PSP peuvent trouver difficile de demander de l’aide et du soutien. « Les nouvelles vidéos et ressources visent à aider les membres du PSP et leurs familles à reconnaître qu’ils ne sont pas seuls, que du soutien et des ressources sont à leur disposition, et que le rétablissement est tout à fait possible », a-t-elle mentionné. Les objectifs de l’élaboration de ces vidéos et de ces ressources sont de réduire la stigmatisation et, par conséquent, de fournir des renseignements qui favoriseront le bien-être et les comportements de recherche d’aide des membres du PSP, de leurs êtres chers et de leurs soignants. Il est important de reconnaître le problème, mais il est également impératif d’avoir accès à des renseignements à l’appui pour que le parcours de rétablissement s’amorce. »

Mme Notarianni ajoute que ces vidéos servent de complément à d’autres ressources produites par l’Institut Atlas pour les vétérans militaires et les vétérans de la Gendarmerie royale du Canada, ainsi que leurs familles, reconnaissant que de nombreux militaires changent d’uniforme pour un autre et assument des rôles de membres du PSP lorsqu’ils font la transition vers la vie après le service militaire. « Ces vidéos s’ajoutent à la série de ressources que l’Institut Atlas a mises au point pour accroître la sensibilisation ciblée aux BSPT et à leurs répercussions non seulement sur les personnes, mais aussi sur les familles. »

Les vidéos présentent sept récits racontés à la première personne par d’anciens et d’actuels membres du PSP ainsi que de membres de leur famille qui parlent de leur expérience personnelle en lien avec les BSPT qu’ils ont subies dans le cadre de leur travail en tant que premiers intervenants ou d’autres membre du PSP, ou lorsqu’ils soutenaient un être cher. Quatre vidéos éducatives fournissent également des renseignements sur les BSPT et sur la façon dont les membres du PSP et leurs familles peuvent composer avec la situation, et elles sont accompagnées de fiches d’information correspondantes téléchargeables, ainsi que d’une liste d’autres liens utiles, tous présentés à l’adresse atlasveterans.ca/fr/PSP.

Selon Giselle Valaire, agente de libération conditionnelle dans la collectivité et membre du comité consultatif du projet, « la perception est la suivante : Vous avez choisi cette profession, donc vous ne devriez pas être touché par le traumatisme que vous avez vécu. » La culture consiste à ne pas montrer ses faiblesses, surtout en tant que femme « J’ai longtemps souffert en silence pour éviter d’être perçue comme faible par mes collègues ou mes gestionnaires. Je craignais que les autres me jugent et perdent confiance en ma capacité à accomplir mon travail. En réalité, je me jugeais surtout parce que j’étais incapable de faire face à l’environnement dans lequel j’avais choisi de me lancer », ajoute-t-elle. Elle estime qu’il était important de mettre à profit son expérience pour soutenir d’autres personnes qui pourraient être confrontées à leurs propres difficultés en silence.

Nicholas Carleton, directeur scientifique à l’ICRTSP, reconnaît la nécessité pour les membres du PSP d’avoir accès à des ressources fondées sur des données probantes qui appuient la santé mentale et le bien-être de la communauté des personnes qui travaillent à assurer la sécurité des Canadiens. « Nous savons que les premiers intervenants et les autres membres du PSP mettent leur vie en danger pour assurer la sécurité des autres. En raison de leur travail, ces derniers sont exposés à des risques physiques et psychologiques. Nous savons que le fait de parler de santé mentale peut réduire la stigmatisation, aider les gens à accéder plus tôt à des interventions fondées sur des données probantes et favoriser de meilleurs résultats en matière de santé. » En soulignant le partenariat entre l’Institut Atlas et l’ICRTSP, M. Carleton ajoute que les organismes ayant des mandats complémentaires peuvent coordonner leurs efforts pour contribuer à relever des défis complexes, ce qui pourrait procurer d’autres avantages à tous ceux qui servent.

Le projet est financé par Medavie, par l’intermédiaire de la Fondation Medavie, dans le cadre de l’une de ses initiatives d’investissement communautaire visant à aider les premiers intervenants et les familles touchées par des BSPT.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez envoyer un courriel aux adresses ci‑dessous :

media-atlas@theroyal.ca

communications.CIPSRT@uregina.ca

Au cours des derniers mois, les membres des Forces armées canadiennes (FAC) et les vétérans sont de plus en plus sensibilisés aux inconduites sexuelles liées au service militaire et aux traumatismes sexuels liés au service militaire (TSM) qui en découlent. L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a réagi à ce problème d’envergure en lançant une nouvelle collection de ressources conçues non seulement pour les victimes de TSM, mais aussi pour les fournisseurs de soins de santé qui pourraient fournir des soins et du soutien à ces dernières.

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente, Mobilisation des connaissances, Institut Atlas, a déclaré que l’Institut Atlas avait reconnu dès le début de son mandat qu’il s’agissait d’une priorité clé qui nécessiterait une attention importante, notamment pour le développement de ressources pour les victimes. « La collectivité nous a parlé du nombre de personnes affectées, des effets dévastateurs des TSM et du besoin de ressources spécialisées, a-t-elle mentionné. Il s’agit d’un important problème de santé publique : une femme sur quatre et un homme sur 25 ont été victimes d’agression sexuelle au moins une fois depuis leur enrôlement dans l’armée canadienne. »

Les ressources publiées aujourd’hui ont été élaborées en consultation avec un comité consultatif de vétérans ayant une expérience vécue des TSM et de fournisseurs de soins de santé qui travaillent dans le contexte des militaires et des vétérans, a ajouté Mme. Notarianni. « Il est important de reconnaître la nécessité de créer des ressources facilement accessibles pour les individus, ainsi que de sensibiliser les fournisseurs de soins de santé aux enjeux critiques. Grâce à un dépistage rigoureux et à une formation approfondie, des soins de santé physique et psychologique plus efficaces et mieux adaptés peuvent être prodigués aux personnes affectées par un TSM, a-t-elle mentionné. Les ressources ont été élaborées en tenant compte du fait que tous les fournisseurs, même ceux de l’extérieur de la collectivité des militaires et des vétérans et du domaine de la santé mentale, peuvent aider les vétérans victimes de TSM lorsqu’ils disposent des bons outils. »

« La première étape du soutien et de la prise en charge d’un individu consiste à essayer de comprendre l’incidence du TSM sur toutes les facettes de la vie. Être incompris est le pire en ce qui a trait aux traumatismes. Chaque nouvelle recherche ou ressource que nous pouvons élaborer et partager renforce le processus de guérison de chaque individu. » , a déclaré Sam Samplonius, survivante de TSM.

«En tant que personne ayant une expérience vécue, mon cheminement a été éclairé par l’espoir grâce au travail fait par l’Institut Atlas pour nous et nos proches. »

Carly Arkell, major (à la retraite), est l’une des deux vétérans membres du groupe de travail sur la prestation de services ayant collaboré à l’élaboration des ressources. Elle a déclaré que cette occasion a été importante pour ses propres efforts de sensibilisation en tirant parti de son expérience et en l’utilisant pour aider d’autres individus qui n’ont peut-être pas encore reçu l’aide et le soutien dont ils ont besoin. « Je suis heureuse d’avoir pris part à l’élaboration de ces ressources en fonction des expériences réelles de ceux et celles d’entre nous qui ont été victimes de TSM. Cette contribution nous a permis de partager les défis et les expériences uniques afin d’enrichir le corpus de connaissances sur les effets du TSM et d’obtenir un soutien significatif. Avec l’élaboration de ces ressources, je vois le potentiel de changement, ce qui m’apporte de l’espoir, et nous savons que l’espoir est un mot puissant. »

Pour les personnes victimes de TSM, deux nouvelles ressources prodiguent des conseils, des stratégies et des renseignements utiles pour faciliter le processus de guérison — « Se remettre d’un traumatisme sexuel lié au service militaire : Composer avec le traumatisme et en guérir » et « Se remettre d’un traumatisme sexuel lié au service militaire : Le rôle du soutien par les pairs » — disponible à la fois sous forme de fichiers PDF téléchargeables et accessibles, ainsi que sous forme de ressources Web.

Les nouvelles ressources destinées aux fournisseurs de soins de santé visent à mieux faire connaître les facteurs propres aux militaires et aux vétérans pouvant influencer les soins prodigués aux vétérans victimes de TSM. Elles comprennent un guide d’introduction au TSM intitulé « Traumatisme sexuel lié au service militaire : Guide à l’intention des fournisseurs de soins de santé canadiens », ainsi qu’une infographie et deux courtes vidéos axées sur des conseils pratiques clés à l’intention des fournisseurs de soins de santé qui travaillent avec des personnes victimes de TSM.

Les ressources sont accessibles sur le site Web de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille à atlasveterans.ca/traumatisme-sexuel-militaire.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec media-atlas@theroyal.ca

Ottawa (Ontario), le 24 août 2022 : Bien qu’un nombre croissant de données de recherche indiquent que la violence conjugale (VC) est une préoccupation importante chez le personnel militaire et les vétérans, peu d’études portent sur le recours à la VC et sur les effets de celle-ci dans ces collectivités et au sein des familles. Un examen systématique récemment publié offre des renseignements importants sur la façon dont la VC est couramment vécue par le personnel militaire et les vétérans.

La recherche, dirigée par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et menée en collaboration avec le Phoenix Australia Centre for Posttraumatic Mental Health, utilise une définition pratique selon laquelle la VC comprend tout comportement visant à causer des dommages physiques, émotionnels ou sexuels dans le cadre d’une relation intime actuelle ou antérieure. Il peut s’agir de violence physique ou sexuelle ainsi que d’abus psychologique ou émotionnel comme le contrôle coercitif, soit un type de comportement manipulateur non physique utilisé pour obtenir et conserver la domination d’un partenaire.

L’examen conjoint par Atlas et Phoenix de la recherche sur la VC dans les collectivités de militaires et de vétérans a révélé que un membre du personnel en service actif et des vétérans sur huit (13 %) a déclaré avoir récemment exercé de la VC, et un sur cinq (21 %) a déclaré avoir récemment été exposé à la VC. Fardous Hosseiny, président et directeur général de l’Institut Atlas, a déclaré que ces résultats laissent entendre qu’il est fortement nécessaire de mieux reconnaître la VC et d’y réagir dans le contexte des militaires et des vétérans, particulièrement chez les Canadiens. « Comme la plupart, mais pas la totalité, de ces recherches ont été menées aux États-Unis, l’examen a également permis de cerner un besoin de recherche supplémentaire concernant le recours à la VC et les effets de celle-ci chez le personnel militaire, les vétérans et leur famille dans d’autres pays. »

Hosseiny, en confirmant que le personnel militaire et les vétérans peuvent être plus à risque de recourir à la VC ou d’y être exposés, a ajouté que les expériences uniques dans le contexte militaire, comme les réinstallations, les déploiements ainsi que le stress post-traumatique et les problèmes de santé mentale connexes, sont tous des facteurs qui pourraient accroître le risque de VC.

Le professeur David Forbes, homologue de M. Hosseiny pour Phoenix Australia, a déclaré que les conclusions de cet examen fournissent des renseignements à jour et fondés sur des données probantes au sujet de la fréquence à laquelle la VC est vécue et exercée par le personnel militaire et les vétérans : « Les résultats laissent entendre qu’il est fortement nécessaire de mieux reconnaître la VC et d’y réagir dans le contexte des militaires et des vétérans. Répondre à ce besoin pourrait nécessiter l’élaboration de programmes qui peuvent répondre aux besoins du personnel militaire, des vétérans et de leur famille qui sont exposés à la VC, ou en accroître la disponibilité. »

Hosseiny a ajouté que des exemples de tels programmes devraient comprendre des services de soutien pour les clients qui déclarent être exposés à la VC ainsi que de la formation destinée aux fournisseurs de soins de santé pour les vétérans et les membres de leur famille afin de les aider à discuter efficacement des signalements de recours et d’exposition à la VC, et d’y réagir. « Grâce à cette étude, nous avons une bien meilleure idée de la situation. Nous pouvons affirmer avec certitude qu’il est nécessaire d’offrir plus de services aux vétérans et à leur famille pour aider à prévenir et à réduire le recours à la VC dans ces collectivités. Les décideurs politiques et les dirigeants des organismes de services de santé peuvent appuyer ces efforts en mettant en œuvre des politiques qui favorisent la sensibilisation à la VC dans les services aux vétérans et à leur famille. »

Le projet, a ajouté M. Hosseiny, a été lancé principalement en réponse au risque accru de VC en général en raison de l’isolement et du stress liés à la pandémie de COVID-19 et à l’intérêt d’en savoir au sujet des répercussions sur les collectivités de militaires et de vétérans en particulier. En s’appuyant sur cet examen, l’Institut Atlas et le Phoenix Australia planifient une étude de suivi qui mobilisera les vétérans et les familles afin d’en apprendre davantage sur leurs expériences antérieures ou actuelles de recours aux services et programmes canadiens de soutien axés sur la VC.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez communiquer avec engagement@theroyal.ca. D’autres ressources sont accessibles au atlasveterans.ca/violence-conjugale.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
media-atlas@theroyal.ca