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OTTAWA (Ontario) – 21 mai 2025 – La violence conjugale est un grave problème de santé publique à l’échelle mondiale; en effet, les recherches menées auprès des militaires et des vétérans suggèrent que certains facteurs liés à ce contexte peuvent augmenter le risque de violence conjugale chez les familles de vétérans.

Compte tenu du besoin de ressources sur la violence conjugale qui tiennent compte des parcours et des besoins particuliers de cette communauté, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a travaillé en étroite collaboration avec un groupe consultatif formé de vétérans et de membres de leur famille ayant une expérience vécue, de chercheurs et de fournisseurs de services pour élaborer une série de ressources sur la violence conjugale, qui sont lancées aujourd’hui. Ces nouvelles ressources visent à aider les vétérans et les membres de leur famille à reconnaître les signes d’une relation malsaine ou de violence et à comprendre les répercussions sur les enfants, afin d’offrir des conseils pratiques pour parler de la violence conjugale et y faire face, ainsi que de prendre des mesures pour obtenir de l’aide et amorcer la guérison.

Des études montrent que, dans la communauté des militaires et des vétérans, certains facteurs peuvent augmenter le risque de subir ou d’exercer de la violence conjugale, perpétuer le cycle de la violence ou empêcher une personne qui subit de la violence de demander de l’aide. Ces facteurs sont notamment la tension au chapitre de l’identité et des relations liée aux difficultés pendant la transition vers la vie après le service, la dépendance ou l’isolement liés à une réinstallation fréquente ou au fait de vivre à l’extérieur de la base, l’exposition à des événements potentiellement traumatisants ou préjudiciables sur le plan moral et à des environnements très stressants. Ces derniers ne signifient pas forcément que des actes de violence seront commis, mais ils augmentent leur probabilité. Il peut également y avoir un chevauchement entre les parcours de ceux qui ont servi dans les Forces armées canadiennes (FAC) et celles des membres de la Gendarmerie royale du Canada et de leur famille.

M. E. Sam, une membre retraitée des FAC qui a participé à la création de ces nouvelles ressources dans le cadre du groupe consultatif du projet, a déclaré qu’en tant que survivante de longue date de la violence conjugale liée au service militaire, elle sait à quel point il est difficile de trouver des ressources qui correspondent aux besoins d’une famille de militaires et de vétérans. « Les affectations fréquentes peuvent contribuer au sentiment d’isolement avec lequel les survivants peuvent être aux prises. De plus, la dernière affectation avant la retraite peut vous éloigner des ressources militaires ou communautaires. C’est pourquoi la possibilité de consulter en tout temps une ressource en ligne, élaborée conjointement par d’autres survivants issus de familles de militaires, peut pousser être un élément décisif faire la différence entre souffrir en silence ou seul, et trouver de l’aide pour guérir. »

Kaitlyn LaRiviere, travailleuse sociale et coordonnatrice des familles de vétérans au Centre de ressources pour les familles des militaires d’Esquimalt, a fait part de son point de vue en soutenant les personnes qui ont subi de la violence conjugale dans le cadre du projet. Elle a dit que, grâce à son travail auprès de la communauté des vétérans, elle a appris l’importance de l’accessibilité à des renseignements de qualités pour les familles confrontées à la violence conjugale. « Cette ressource peut sensibiliser les gens et les guider vers du soutien en période difficile. Il est essentiel de sensibiliser la communauté, surtout compte tenu de la vulnérabilité et de la honte qui entourent souvent la violence conjugale. Ainsi, le fait de recommander cette ressource peut aider à amorcer des conversations difficiles, à renforcer les liens communautaires et à favoriser le bien-être et la résilience des familles. »

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice, Mobilisation des connaissances à l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, a ajouté qu’en travaillant avec des personnes qui ont une expérience vécue, on peut élaborer des ressources plus fiables qui tiennent compte des besoins de la communauté. « La communauté des familles de vétérans nous a dit que la violence conjugale est un sujet où une sensibilisation accrue est importante pour de nombreuses raisons. L’accès à des outils comme celui-ci peut non seulement favoriser la création d’environnements plus sûrs et le renforcement de la résilience, mais aussi contribuer à réduire la stigmatisation associée à la violence conjugale et encourager les personnes affectées à obtenir de l’aide. Ainsi, nous espérons que ces outils constituent non seulement une source de conseils pratiques, mais aussi d’espoir pour le chemin à parcourir. »

La nouvelle série de ressources comprend un guide pour reconnaître et contrer les relations malsaines ainsi qu’un autre pour aider les parents et les fournisseurs de soins à soutenir les enfants qui ont vu ou entendu des actes de violence, notamment au moyen de conseils et de stratégies pour avoir des conversations adaptées à leur âge et une liste de ressources fiables pour obtenir du soutien supplémentaire. Les ressources peuvent être téléchargées à l’adresse atlasveterans.ca/violence-conjugale-guides.

Statistiques sur la violence conjugale

Même si peu de recherches ont porté sur les situations de violence conjugale vécues au sein de familles de vétérans canadiens en particulier, un examen systématique mené en 2022 par l’Institut Atlas et Phoenix Australia a révélé ce qui suit :

  • 1 personne sur 5 (21 %) parmi le personnel en service actif et les vétérans a déclaré avoir subi de la violence conjugale;
  • 1 personne sur 8 (13 %) a déclaré avoir manifesté des comportements violents dans ses relations intimes.

Dans la population canadienne en général :

  • plus de 100 000 Canadiens âgés de 15 à 89 ans ont subi de la violence conjugale en 2019, ce qui représente 30 % de tous les crimes violents signalés à la police;
  • la violence conjugale était le type de violence le plus souvent signalé à la police par les femmes, qui représentaient 80 % de toutes les victimes de violence conjugale.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Joy Pavelich
Vice-présidente directrice, Communications et affaires publiques
media-atlas@leroyal.ca
403-934-1694

OTTAWA (Ontario) – 31 mars 2025 – Les organismes de soutien par les pairs qui appuient les vétérans, les militaires, le personnel de la sécurité publique et leur famille auront désormais accès à des lignes directrices pour les programmes officiels de soutien par les pairs offerts en milieu de travail ou dans un contexte communautaire grâce à une nouvelle ressource publiée aujourd’hui.

Ce guide, élaboré par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille en collaboration avec l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique (ICRTSP) et le Réseau communautaire de soutien par les pairs (RCSP), un réseau national d’intervenants issus des milieux des vétérans, du personnel de la sécurité publique, du soutien par les pairs, de la recherche et des fournisseurs de services, est le premier du genre et il est attendu depuis longtemps dans le milieu du soutien par les pairs. Il peut être utilisé pour des programmes de soutien par les pairs nouveaux ou existants comme référence lors de l’élaboration de programmes de soutien par les pairs, de l’évaluation ou de l’adaptation de programmes existants pour s’assurer qu’ils suivent une approche fondée sur des données probantes ou comme ressource pour ceux qui recherchent un soutien par les pairs pour évaluer la pertinence du programme.

Gabrielle Dupuis, directrice, Partenariats de recherche, à l’Institut Atlas, a déclaré que les vétérans et les membres de la communauté de la sécurité publique ont longtemps exprimé la nécessité d’élaborer des lignes directrices conçues spécialement pour répondre à leurs besoins uniques en matière de soutien par les pairs. « Afin de créer des lignes directrices spécifiquement adaptées à cette communauté, nous avons intégré les connaissances issues de la littérature publiée pertinente tout en nous appuyant sur l’expertise des membres du RCSP, ce qui a permis d’élaborer des lignes directrices fondées sur des données probantes et adaptées au contexte. »

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas, a déclaré : « Nous savons que le soutien par les pairs peut offrir de nombreux avantages pour le rétablissement en santé mentale. Dans la communauté des vétérans en particulier, il peut être inestimable puisqu’il s’agit d’un groupe de personnes qui accorde une grande importance aux relations de confiance. Cela permet de relever certains des défis auxquels cette population peut habituellement faire face lorsqu’elle tente d’obtenir de l’aide, comme la réduction de la stigmatisation et le sentiment d’isolement. M. Hosseiny a fait remarquer que la valeur ajoutée des lignes directrices réside dans l’application uniforme du soutien, qui favorise les résultats positifs tout en respectant les principes de respect et de responsabilité partagée.

Pour en savoir plus et accéder aux nouvelles lignes directrices en matière de soutien par les pairs, consultez le site Web de l’Institut Atlas à atlasveterans.ca/lignes-directrices-soutien-par-les-pairs

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Joy Pavelich
Vice-présidente directrice, Communications et affaires publiques
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OTTAWA (Ontario), le 2 octobre 2024. – Les cliniciens travaillant auprès des militaires et des vétérans qui éprouvent de la colère problématique pourront désormais suivre un une nouvelle formation gratuite offerte par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille grâce à un programme récemment mis sur pied en partenariat avec Phoenix Australia.

Cette formation a été conçue pour doter les cliniciens des compétences nécessaires pour évaluer et traiter les populations particulières qui éprouvent ce qu’on appelle la colère problématique. Offerte en français et en anglais, elle s’adresse aux fournisseurs de services agréés ou autorisés qui travaillent en santé mentale et qui s’occupent des vétérans ou des familles de vétérans au Canada. La formation, qui consiste en huit heures de modules en ligne, peut être suivie à son propre rythme dans les six mois suivant son inscription à celle-ci.

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice, Mobilisation des connaissances, de l’Institut Atlas, a déclaré que bien que la colère ne soit pas un problème en soi, elle peut devenir problématique lorsqu’elle est préjudiciable pour soi-même ou les autres ou si elle persiste, et que c’est pour cette raison que cette formation a été conçue. « Nous avons demandé aux vétérans canadiens et aux membres de leur famille de nous faire part de leurs expériences personnelles afin que le matériel de la formation tienne directement compte de cette expérience vécue tout en s’appuyant sur des modèles théoriques ainsi que sur des recherches empiriques. La combinaison de ces éléments aidera les fournisseurs de services à se créer une « boîte à outils pour la gestion de colère » qui peut être adaptée pour répondre aux besoins particuliers d’un client. »

Mme Notarianni ajoute qu’une fois qu’ils auront terminé la formation, les cliniciens seront en mesure de reconnaître les différences entre la colère et la colère problématique, d’utiliser des stratégies fondées sur des données probantes dans l’évaluation de la colère problématique et de mettre en œuvre un éventail de techniques cognitivo-comportementales qui peuvent être utilisées dans le traitement de la colère problématique.

Le Dr J Don Richardson, directeur médical de l’Institut Atlas, était impliqué dans l’élaboration de ces ressources en contexte canadien et a affirmé que l’amélioration de la santé mentale et du bien-être globaux des vétérans passait par une bonne gestion de leur colère problématique. « Le fait d’aborder la colère permet de réduire le risque de conflits interpersonnels et d’améliorer ses relations, en plus de jouer un rôle essentiel dans la prestation d’une psychothérapie axée sur le traumatisme. En résolvant leurs problèmes de colère, les vétérans peuvent mieux suivre le traitement qui s’offre à eux, ce qui se traduit au bout du compte par des résultats thérapeutiques plus satisfaisants. » Dans le cadre du lancement de cette formation, des fiches de renseignements ont été élaborées à l’intention des vétérans et des membres de leur famille afin qu’ils aient accès à des astuces sur la manière de reconnaître la colère problématique et sachent quelles mesures prendre lorsque la colère devient problématique.

Depuis sa création en 2019, l’Institut Atlas a collaboré avec Phoenix Australia à un certain nombre d’initiatives, notamment un guide sur les blessures morales visant à soutenir les travailleurs de la santé pendant la pandémie de COVID‑19, un cadre conceptuel précisant comment travailler avec les vétérans et les membres de leur famille pour déterminer la meilleure façon de répondre à leurs besoins en matière de santé mentale ainsi que diverses études de recherche. Reposant sur un partenariat entre un expert en la matière travaillant à Phoenix Australia, un expert clinique canadien ainsi que les vétérans et les membres de leur famille, cette initiative de formation particulière, qui est en préparation depuis maintenant 18 mois, contribue à combler une lacune cernée au Canada.

Des renseignements généraux sur la colère problématique se trouvent sur le site Web de l’Institut Atlas. Les cliniciens admissibles peuvent s’inscrire à cette formation autorythmée à l’adresse suivante : atlasveterans.ca/gestion-de-la-colere-problematique.

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Joy Pavelich
Vice-présidente directrice, Communications et affaires publiques
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OTTAWA (Ontario), le 4 septembre 2024. – Wounded Warriors Canada et l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille ont annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle formation en ligne intitulée Une approche pratique des autosoins : PExT2. La formation présente des outils d’autosoins pratiques que les fournisseurs de soins de santé peuvent intégrer dans leurs pratiques professionnelles tout au long du travail qu’ils font auprès de professionnels exposés aux traumatismes (PExT).

La formation Une approche pratique des autosoins : PExT2 s’appuie sur les enseignements tirés de la formation Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes : PExT1 et permet d’approfondir les connaissances acquises. Lancée en mai 2022 avec le soutien et le financement de l’Institut Atlas, la formation PExT1 a été élaborée par le directeur clinique national de Wounded Warriors Canada, Tim Black, et elle vise à offrir des approches cliniques adaptées à la culture pour venir en aide à cette population unique, qui est composé de membres des Forces armées canadiennes, de vétérans, de premiers intervenants et de professionnels de la santé. Lorsque la formation PExT1 a été lancée pour la première fois, la demande à l’échelle du pays a été immédiate et plus de 1 850 fournisseurs l’ont suivie à ce jour. La nécessité d’élargir l’offre de formations a été clairement établie tout au long de ce processus, et M. Black a fait équipe avec Alex Sterling, clinicien principal chez Wounded Warriors Canada et co-développeur de programme, pour offrir la formation Une approche pratique des autosoins : PExT2.

M. Black, directeur clinique national de Wounded Warriors Canada, a déclaré : « La situation unique des clients PExT, par exemple, par rapport au nombre d’expositions à des événements traumatisants, à leur fréquence et, souvent, à leur nature très troublante, signifie que les cliniciens qui travaillent auprès de PExT courent un risque accru d’éprouver un épuisement professionnel, une usure de compassion et de subir eux-mêmes de possibles traumatismes. Les approches traditionnelles d’autosoins qui mettent l’accent sur des activités de fin de semaine non liées au travail pourraient ne pas suffire pour aider les cliniciens qui travaillent auprès de PExT à éviter les effets négatifs de l’exposition chronique à des événements traumatisants dans leur travail. »

Scott Maxwell, directeur administratif de Wounded Warriors Canada, a affirmé : « La collaboration avec l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille montre très bien comment les partenariats sont des multiplicateurs de force pour la prestation de services. Nous sommes ravis de la réponse que nous avons reçue depuis le lancement de la formation Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes : PExT1, et nous sommes heureux d’offrir la formation Une approche pratique des autosoins : PExT2 pour ceux qui fournissent un soutien aussi vital aux professionnels exposés aux traumatismes. »

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice, Mobilisation des connaissances, de l’Institut Atlas, a déclaré : « Nous sommes très heureux de tirer parti de notre partenariat productif avec Wounded Warriors Canada pour cette nouvelle formation qui permettra aux fournisseurs de soins de santé travaillant auprès de professionnels exposés aux traumatismes d’intégrer des approches efficaces d’autosoins dans leurs pratiques. Le soutien de leur bien-être favorise en fin de compte le bien-être des vétérans des Forces armées canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada, des premiers intervenants et de leur famille avec qui ils travaillent. »

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Lori-Anne Thibault
media-atlas@theroyal.ca

OTTAWA, ONTARIO — Le 17 juillet 2024 — Malgré le rôle essentiel qu’ils ont joué dans le conflit en Afghanistan, on ignore quelque peu l’existence et la contribution d’environ 65 Canadiens d’origine afghane qui agissent à titre de conseillers linguistiques et culturels. Recrutés pour fournir des conseils en matière de langue et de culture, ces citoyens canadiens ont joué un rôle central en soutenant nos 40 000 soldats canadiens en Afghanistan. Des recherches publiées récemment par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille mettent en lumière leurs expériences et leurs défis, notamment la difficulté à obtenir le soutien nécessaire pour répondre à leurs besoins particuliers à leur retour.

Se faisant les yeux et les oreilles des soldats en Afghanistan, d’anciens conseillers linguistiques et culturels qui ont participé à l’étude ont fait face à de nombreuses situations inattendues pour lesquelles ils ne se sentaient pas préparés. Malgré ces expériences, ils ont exprimé le sentiment d’avoir apporté une contribution. Ce n’est qu’à leur retour au Canada que les répercussions de ce qu’ils ont vécu, comme le trouble de stress post-traumatique et la dépression, commenceraient vraiment à se faire sentir.

« Les membres de notre communauté nous ont dit qu’il s’agissait d’un enjeu important pour eux, particulièrement en raison de la loyauté qu’ils éprouvaient à l’égard des personnes qui les avaient appuyés pendant leur déploiement, en assumant bon nombre des mêmes risques que les soldats, et nous voulions donc nous pencher sur l’expérience globale. »

— Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas, a déclaré que les conseillers linguistiques et culturels, à leur retour au Canada, et malgré les graves dangers auxquels ils faisaient face en accompagnant les soldats et en les conseillant, ont constaté un grand écart entre le soutien disponible et ce qu’ils jugeaient nécessaire. M. Hosseiny a ajouté que la recherche constitue une étape importante pour ce qui est d’acquérir des connaissances et de mieux comprendre leurs expériences, mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour mettre en place des services et des programmes de soutien adaptés à ce groupe particulier. « Les membres de notre communauté nous ont dit qu’il s’agissait d’un enjeu important pour eux, particulièrement en raison de la loyauté qu’ils éprouvaient à l’égard des personnes qui les avaient appuyés pendant leur déploiement, en assumant bon nombre des mêmes risques que les soldats, et nous voulions donc nous pencher sur l’expérience globale. »

Hosseiny a déclaré que les thèmes communs qui sont ressortis des histoires dont ont fait part les conseillers linguistiques et culturels comprenaient les raisons pour lesquelles ils avaient choisi ce métier, leurs expériences de retour à la vie après le service et le sentiment de mériter mieux. « Ces constatations fournissent des renseignements utiles sur les expériences et les besoins particuliers en matière de soutien des anciens conseillers linguistiques et culturels canadiens d’origine afghane, en mettant en lumière tout leur parcours avant et après leur service. Les résultats soulignent également l’importance du soutien pour les conseillers linguistiques et culturels et pour tous les entrepreneurs déployés dans les zones de conflit. »

Brian McKenna, conseiller stratégique national pour les vétérans à l’Institut Atlas, qui a lui-même participé à deux missions en Afghanistan et qui a personnellement ressenti le besoin de ce type de soutien, a déclaré qu’il s’agit d’un enjeu important pour lui et pour tant d’autres de ses pairs qui estiment que leur sécurité a été assurée par les risques que les conseillers linguistiques et culturels et les interprètes ont assumés. « Ce n’est pas une question du petit nombre de personnes qui ont assumé ce rôle, mais du nombre d’entre nous qui ont le sentiment d’être en vie aujourd’hui grâce à elles. »

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Lori-Anne Thibault
lori-anne.thibault@theroyal.ca
613-585-9531

Faits marquants :

  • En réponse aux événements du 11 septembre 2001, les Forces armées canadiennes (FAC) ont déployé environ 40 000 membres en Afghanistan sur une période de plus de 12 ans. Bien que le rôle de combat du Canada ait pris fin en 2011, le personnel des FAC a continué de former les forces afghanes jusqu’en mars 2014, en se fiant aux interprètes indépendants (conseillers linguistiques et culturels) canadiens d’origine afghane qui ont vécu des expériences potentiellement traumatisantes et qui n’ont obtenu, à leur retour, aucun soutien équivalent à celui offert aux soldats déployés.
  • Dans le cadre d’une étude dirigée par l’Institut Atlas, six entrevues approfondies ont été menées avec des conseillers linguistiques et culturels qui ont immigré au Canada avant 2002, mettant en évidence leur parcours, des motivations avant le service aux défis après le service. Les résultats de ces entrevues sont résumés ci-dessous :
    • Raisons de devenir conseiller linguistique et culturel: Les participants étaient motivés par une double loyauté envers le Canada et l’Afghanistan et considéraient leur rôle comme une occasion d’apporter une contribution positive aux deux pays. Des facteurs comme l’expertise culturelle et linguistique, les motifs financiers et le désir de redonner au Canada ont grandement influé sur leur décision de devenir des conseillers linguistiques et culturels.
    • Défis sur le terrain : Les conseillers linguistiques et culturels se sont heurtés à des obstacles importants : une préparation inadéquate aux réalités de leurs rôles, l’exposition à des situations de combat dans les zones de conflit et l’exploration de leur identité en tant qu’entrepreneurs civils dans un environnement militaire. Malgré ces obstacles, bon nombre d’entre eux ont ressenti un sentiment d’utilité et d’accomplissement dans les contributions qu’ils ont apportés.
    • Transition vers la vie après le service et défis: À leur retour au Canada, les participants se sont sentis abandonnés et négligés en raison du manque de soutien et de ressources à leur disposition par rapport à leurs homologues militaires. Ils ont subi des répercussions psychologiques et sociales importantes, notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT), la dépression, des relations tendues et la difficulté à réintégrer leur collectivité. Les résultats mettent en évidence les répercussions importantes du déploiement sur les conseillers linguistiques et culturels canadiens d’origine afghane, révélant un éventail d’expériences traumatisantes liées aux stresseurs de combat et aux conditions de travail difficiles. Malgré ces difficultés, les participants ont signalé avoir obtenu peu de soutien après le service, ce qui a exacerbé leur sentiment d’abandon et a contribué à des problèmes de santé mentale à long terme comme le TSPT et la dépression.

Ottawa (Ontario), le 18 juin 2024 — Pendant leur service, le personnel militaire et les membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont souvent exposés à des événements ou à des conditions qui peuvent mener à un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Même si nous sommes de plus en plus conscients des répercussions du TCC sur les vétérans des Forces armées canadiennes (FAC) et de la GRC, ainsi que de son association au trouble de stress post-traumatique (TSPT) et à d’autres problèmes de santé mentale, il s’agit tout de même d’un enjeu qui mérite des ressources de soutien et des études supplémentaires.

Afin d’élargir la compréhension du TCC et d’offrir un meilleur soutien aux personnes touchées, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a procédé au lancement d’une série de quatre ressources spécialisées (ou uniques). Ces ressources sont conçues de manière à accroître la sensibilisation aux TCC et la compréhension de ce dernier et offrent des outils et des stratégies utiles pour améliorer la qualité de vie de ceux qui doivent composer avec un TCC au quotidien.

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas, affirme que le nombre de vétérans canadiens qui vivent avec un TCC à l’heure actuelle est incertain, étant donné que les vétérans ne passent pas souvent des examens de dépistage du TCC et que ce dernier est susceptible d’être sous-diagnostiqué. « De plus, puisqu’il s’agit d’un domaine récent, il peut y avoir des idées erronées au sujet des causes et des symptômes du TCC. Dans le milieu militaire, une croyance commune veut que les TCC soient principalement attribuables à une exposition aux détonations. Cependant, il existe différentes situations au cours desquelles les personnes enrôlées dans les forces armées ou dans la GRC vivent des expériences qui pourraient engendrer un TCC au cours de leur service ». M. Hosseiny ajoute qu’il est impératif que les vétérans connaissent le mécanisme de lésion lié aux TCC au sein des forces armées et de la police, ainsi que les symptômes courants. Il est tout aussi important de connaître les voies menant au diagnostic, au traitement ou au rétablissement.

Selon Brian McKenna, conseiller stratégique national – Vétérans de l’Institut Atlas, les TCC, dont les commotions cérébrales font partie, surviennent lorsque le cerveau subit une lésion soudainement à la suite d’un impact, d’un choc, d’une secousse ou d’un coup au niveau de la tête ou du corps, ou encore à la suite de petites expositions cumulées au fil du temps. « Les TCC peuvent avoir des effets à long terme sur la santé et le bien-être d’une personne, entre autres des répercussions comportementales, sociales, cognitives, physiques, émotionnelles et psychologiques. Le fait qu’un TCC et un TSPT peuvent avoir en commun certains symptômes courants constitue un facteur aggravant qui peut avoir une incidence sur le diagnostic et le traitement des TCC. Bien que les deux affections peuvent être présentes au même moment, certains vétérans ayant un diagnostic de TSPT n’apprennent qu’ils sont atteints d’un TCC que lorsque le traitement reçu pour le TSPT n’entraîne pas le soulagement de tous leurs symptômes ». M. McKenna ajoute que les vétérans qui présentent des symptômes de TSPT ou qui ont été exposés à des conditions pouvant causer un TCC devraient passer un examen de dépistage pour confirmer le diagnostic, puisque les symptômes du TCC et du TSPT peuvent se ressembler et que les vétérans ne se rendent pas toujours compte qu’ils sont atteints des deux affections.

Hosseiny souligne également l’importance de veiller à ce que les membres de la famille disposent des renseignements et des ressources nécessaires pour les aider à comprendre ce que vit leur proche, à mieux le soutenir et à mieux prendre soin de la personne touchée et d’eux-mêmes. Non seulement les membres de la famille sont les premières personnes à remarquer que certains symptômes peuvent être attribuables à un TCC, mais ils sont également affectés par les changements que la lésion a engendrés chez leur proche.

L’Institut Atlas publie aujourd’hui les ressources suivantes :

  • Introduction aux traumatismes cranio-cérébraux : Aperçu du TCC, de ses causes et symptômes et des moyens d’en gérer les répercussions
  • Outils et stratégies pour la vie quotidienne avec un traumatisme cranio-cérébral
  • Renseignements à propos du TCC et du TSPT, des symptômes et des répercussions qui s’entrecoupent, et des voies d’accès au traitement
  • Renseignements sur les traumatismes cranio-cérébraux pour les personnes qui travaillent avec des vétérans

McKenna espère que ces nouvelles ressources encourageront et habiliteront les vétérans et leur famille à demander de l’aide en cas de possible TCC, en plus de les renseigner au sujet des possibilités en matière de soutien et de traitement afin d’améliorer le fonctionnement et la qualité de vie des personnes aux prises avec une lésion cérébrale.

Les ressources peuvent être téléchargées à l’adresse atlasveterans.ca/tcc.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

media-atlas@leroyal.ca

12 juin 2024 — Ottawa, Ontario — La diffusion du rapport final de l’étude du Comité permanent des anciens combattants sur les expériences des vétéranes canadiennes a mis en lumière et réaffirmé bon nombre des difficultés rencontrées par les femmes qui ont servi dans les Forces armées canadiennes (FAC) ou la Gendarmerie royale du Canada (GRC), des problèmes dont l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a également entendu parler dans le cadre de son engagement auprès des vétéranes.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l’Institut Atlas, a déclaré qu’il était heureux qu’Atlas ait eu l’occasion de contribuer à l’étude globale, ajoutant que la cheffe de la direction adjointe, MaryAnn Notarianni, et la directrice de la recherche appliquée, la Dre Sara Rodrigues, avaient été invitées à témoigner devant le comité, ainsi que dans le cadre de l’initiative du Projet Athéna, où le groupe consultatif de vétéranes a été soutenu pour soumettre un rapport écrit au comité.

« Il est encourageant de voir qu’il y a plusieurs recommandations concernant les besoins de recherche spécifiques aux vétéranes, y compris la première recommandation qui appelle à une approche collaborative », a-t-il déclaré, soulignant que les FAC, la GRC, l’Institut canadien de recherche sur la santé et les pays alliés pourraient tous jouer un rôle dans une réponse collective à ce besoin.

La Dre Rodrigues a déclaré qu’il est important de noter qu’ils ont mis en évidence des questions spécifiques nécessitant des recherches supplémentaires, y compris l’impact physique unique et les facteurs de risque accrus pour la santé physique et mentale des femmes, ce qui permet d’accroître les preuves pour éclairer l’élaboration de politiques et de programmes pour les vétérans féminins. Elle a expliqué que le Projet Athéna est une initiative dirigée par Atlas qui adopte une approche communautaire du processus de recherche. Un groupe de travail s’est réuni au printemps 2023 pour soutenir la conception et le développement d’études sur le bien-être des femmes. La Dre Rodrigues a expliqué que l’étude récemment lancée explore la façon dont les expériences des femmes pendant leur service ont un impact sur les besoins et les résultats en matière de soins de santé en tant que vétéranes. « Les perspectives et les idées des femmes du groupe de travail ont contribué à orienter cette étude sur les besoins de santé non satisfaits des vétéranes. Nous espérons que nos résultats, attendus fin 2024, aideront à combler les lacunes de la recherche existante, à identifier les besoins en matière de politiques et de programmes et à commencer à aider les fournisseurs de services à soutenir la santé mentale des vétéranes. »

Hosseiny a félicité le comité d’avoir entrepris une étude aussi complète sur cette question, qu’il juge cruciale étant donné que les expériences des femmes ont été sous-représentées tant dans les études que dans les programmes. « Le travail que nous avons entrepris à ce jour avec le Projet Athéna a mis en évidence un grand nombre des mêmes défis que ceux décrits dans le rapport, qu’ils résultent du service ou de la transition vers la vie après le service. Notre étude porte sur les besoins, les expériences et les résultats en matière de soins de santé qui sont spécifiques aux vétéranes, y compris les vétéranes diversifiées, sur la façon dont les vétéranes naviguent dans le paysage des services et sur la façon dont elles assurent leur propre bien-être. »

Tabitha Beynen, responsable de l’expérience vécue à l’Institut Atlas, est une vétérane des FAC qui a apporté son point de vue de femme ayant servi, et qui a également participé au soutien du Projet Athéna, ainsi qu’à plusieurs autres projets de l’Institut Atlas. Elle affirme que le fait de travailler en tant que conseillère lui permet d’utiliser ses expériences pour jouer un rôle dans l’élaboration de la recherche sur les défis uniques des vétéranes.

« L’engagement est essentiel pour comprendre les expériences uniques vécues par les femmes au cours de leur service dans les FAC ou la GRC » a déclaré Mme Beynen. « En collaborant avec les vétéranes sur la recherche, nous nous assurons que les questions posées et les données générées reflètent les besoins de celles à qui elles sont destinées. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter: media-atlas@leroyal.ca

Remarque : l’Institut Atlas est en mesure de coordonner des personnes du groupe de travail du Projet Athéna pour des entretiens sur l’expérience vécue, si nécessaire.

OTTAWA, ONTARIO — 28 mai 2024 — Des milliers de membres des Forces armées canadiennes (FAC) ont été affectés à un moment ou à un autre de leur carrière par la discrimination, le harcèlement et la violence fondés sur le sexe et de nature sexuelle, aussi appelés inconduite sexuelle liée au service militaire. Les effets peuvent perdurer et se révéler profonds, et ce, non seulement pour la personne affectée, mais aussi pour ses proches.

Bien connues sous le nom de traumatisme sexuel lié au service militaire (TSM), ces répercussions sont notamment les « blessures » psychologiques, physiques et sociales que peuvent ressentir les personnes qui vivent ou sont témoins d’une inconduite sexuelle pendant leur service. Les membres de la famille rencontrent souvent des défis supplémentaires découlant du soutien qu’ils apportent à une personne qui a connu le TSM, y compris la détresse qu’ils peuvent vivre eux-mêmes vivre à l’idée qu’un proche a survécu à un événement aussi traumatisant.

Au Canada, le mois de mai est le Mois de la prévention de la violence sexuelle. L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille publie aujourd’hui le premier ensemble de ressources du genre spécialement conçu pour les membres de la famille ou les proches des personnes affectées par le TSM. Ces nouvelles ressources visent à améliorer la compréhension du TSM, à fournir aux membres de la famille des outils qui les aideront à la fois à soutenir les personnes vivant avec ce traumatisme et à prendre soin d’eux-mêmes à mesure qu’ils s’informent sur le TSM et en constatent les répercussions, ainsi qu’à accroître leur capacité à offrir du soutien. Cet ensemble de ressources s’ajoute à un ensemble plus vaste d’autres ressources précédemment élaboré par l’Institut Atlas qui est destiné aux personnes affectées par le TSM ainsi qu’aux fournisseurs de soins de santé qui pourraient offrir des soins et du soutien aux personnes affectées.

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice, Mobilisation des connaissances à l’Institut Atlas, affirme que la communauté des familles a mis en évidence le besoin critique d’une variété d’outils et de stratégies visant à guérir les blessures souvent invisibles du TSM et à favoriser le soutien et la guérison des personnes affectées par un traumatisme sexuel pendant leur service. « Les membres de la famille et les amis peuvent être une source importante de soutien dans le processus de guérison à la suite d’un TSM, mais ils peuvent aussi être affectées et avoir besoin d’outils et de ressources pour prendre soin d’eux-mêmes et de leur proche. Cependant, les membres de la communauté des vétérans nous ont dit qu’il manque actuellement de ressources pour aider les membres de la famille et les amis des vétérans à comprendre et à composer avec les répercussions d’un TSM chez leurs proches. »

Laryssa Lamrock, conseillère stratégique nationale aux familles de vétérans à l’Institut Atlas fait remarquer qu’il est possible que les membres de la famille qui apprennent qu’un proche a connu un traumatisme sexuel souhaitent savoir comment réagir dans la situation, notamment ce qu’il faut dire ou les façons de réagir et de subvenir de façon significative à ses propres besoins et à ceux de son proche.

« Le TSM est une question tellement complexe — l’expérience et le processus de guérison de chaque personne sont tributaires de divers facteurs. Dans le cas des membres de la famille qui constatent des répercussions et qui tentent d’offrir un soutien, il peut être plus complexe de savoir quelle est la meilleure voie à suivre qui tient compte des besoins de leurs proches, de leur préparation et de considérations particulières liées à la culture militaire », dit-elle. « Et même si les membres de la famille et les amis n’ont pas vécu directement le TSM, ceux-ci peuvent se retrouver en première ligne du soutien et devoir composer avec une gamme d’émotions et de sentiments, comme l’isolement, la colère, la solitude ou la honte. Les membres de la famille peuvent même présenter des signes de traumatisme semblables à ceux de leur proche affecté. À ce titre, ils ont aussi besoin de soutien et de ressources. »

MaryAnn Notarianni ajoute que dès le début de son mandat, l’équipe de l’Institut Atlas a reconnu que le TSM était une priorité qui exigeait une attention importante, notamment l’élaboration de ressources destinées aux personnes affectées et à leur famille.

« Le TSM est une préoccupation majeure en matière de santé publique pour la communauté des vétérans, une femme sur quatre et un homme sur 25 ont déclaré avoir subi au moins une agression sexuelle depuis leur enrôlement dans le militaire », dit-elle. « Lorsque nous avons commencé à élaborer des ressources sur le TSM en 2021, nous avons commencé par communiquer des renseignements aux vétérans et aux fournisseurs de soins de santé, mais l’intention a toujours été de tenir compte du point de vue de la famille et de combler une lacune en matière de connaissances qui a été cernée par les vétérans, les membres de leur famille et leurs fournisseurs des soins. »

Les nouvelles ressources ont été créées conjointement par l’Institut Atlas en collaboration avec un groupe de vétérans affectés par le TSM, des membres de leur famille, des fournisseurs de services et d’autres experts en la matière.

M.E. Samplonius, CD, est une survivante du TSM et membre des comités consultatifs qui participent à la création conjointe des ressources nouvelles et anciennes. Elle souhaite que l’expérience vécue de sa propre famille en ce qui concerne sa blessure liée au TSM dont elle a fait part dans le cadre de l’élaboration des ressources aidera d’autres personnes affectées.

« Lors ma dernière agression sexuelle pendant mon service militaire, mes enfants étaient à l’adolescence, alors je ne dissimulais pas mes symptômes de traumatisme. Il était difficile de penser à une façon d’aborder une blessure aussi profonde et intime. Une ressource comme celle-ci nous aurait tous beaucoup aidés et confirmé la voie à suivre alors que nous tentions de naviguer dans notre vie de famille aux prises avec le TSM », dit-elle. « Ma participation à la création d’une ressource qui pourrait aider les autres à comprendre les répercussions émotionnelles complexes découlant du TSM a été incroyablement réconfortante. J’espère que ces ressources aideront d’autres familles à survivre aux épreuves du TSM et à renforcer leur processus de guérison. »

Quatre nouvelles ressources sur le TSM destinées aux membres de la famille sont maintenant disponibles : un guide d’introduction donnant un aperçu du TSM, deux guides de discussion pour aider les membres de la famille à parler du TSM avec leur proche affecté ou à le divulguer à d’autres personnes, y compris les enfants, et une ressource offrant des idées pour apprendre à prendre soin de soi et à établir des limites.

Les ressources peuvent maintenant être téléchargées à l’adresse https://atlasveterans.ca/tsm-famille.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : media-atlas@theroyal.ca

OTTAWA – L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et Wounded Warriors Canada ont annoncé aujourd’hui l’expansion de l’Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes, un cours en ligne conçu pour permettre aux fournisseurs de soins de santé de mieux comprendre les différences culturelles uniques vécues par les professionnels exposés aux traumatismes, en raison de la forte demande pour cette formation.

En mai 2022, avec le soutien et le financement de l’Institut Atlas, Wounded Warriors Canada a publié l’Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes, un cours élaboré par le directeur clinique national de Wounded Warriors Canada, le Dr Tim Black, afin de fournir des approches cliniques spécifiques à la culture pour soutenir cette population unique, qui comprend des militaires, des vétérans, des premiers intervenants et des policiers. Lorsque la première formation a été diffusée, la demande nationale a été immédiate et, à ce jour, plus de 1 600 fournisseurs de soins ont suivi le cours.

En réponse à la demande, l’Institut Atlas a fourni un financement supplémentaire pour produire l’Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes en français, ce qui rendra le cours disponible dans les deux langues officielles. Les deux cours seront et continueront d’être offerts gratuitement aux fournisseurs de soins de santé éligibles pendant les deux prochaines années, tandis que les deux organisations continueront à travailler ensemble pour produire des modules supplémentaires. La version française du cours sera disponible à une date ultérieure.

Scott Maxwell, directeur général de Wounded Warriors Canada, a déclaré : « La collaboration avec l’Institut Atlas est un excellent exemple de la façon dont les partenariats servent de multiplicateurs de force pour la prestation de services. Nous sommes ravis de la réaction que nous avons reçue depuis le lancement de l’Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes, qui a servi à renforcer l’importance que la communauté des soins de santé accorde au soutien en santé mentale offert à nos vétérans blessés, aux premiers intervenants et à leurs familles. Nous sommes impatients d’élargir l’accès à cette formation importante dans tout le pays ».

MaryAnn Notarianni, Cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice de la mobilisation des connaissances à l’Institut Atlas, a déclaré : « Nous avons été très encouragés par l’intérêt manifesté par les fournisseurs de soins de santé pour l’accès à l’Introduction destinée aux professionnels exposés aux traumatismes. Les réactions au cours ont démontré sa pertinence et son efficacité. Nous voulons continuer sur cette lancée pour les vétérans des Forces armées canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada, les premiers intervenants et leurs familles. Nous sommes très heureux de poursuivre notre partenariat productif avec Wounded Warriors Canada afin de développer une version de cet excellent cours entièrement en français et d’en permettre l’accès à tous les cliniciens et fournisseurs de soins de santé intéressés et admissibles au cours des deux prochaines années, tant pour la version anglaise que pour la version française ».

Ottawa, ON – 23 avril 2024 – Après avoir quitté les Forces armées canadiennes (FAC), les vétérans ont déclaré avoir éprouvé des difficultés dans plusieurs domaines de leur vie, de l’emploi à la perte d’identité. Les recherches canadiennes sur la transition entre la vie militaire et la vie après le service se sont multipliées afin de comprendre les facteurs qui favorisent une transition optimale, mais les expériences spécifiques des femmes restent sous-étudiées. C’est pourquoi le Canadian Legacy Project s’est associé à l’Institut Atlas Pour les vétérans et leur famille pour mener une étude sur les expériences des vétéranes pendant leur transition de la vie militaire.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l’Institut Atlas, a qualifié cette initiative d’indispensable, ajoutant : « Nous savons que les expériences des femmes vétérans peuvent être différentes de celles des hommes vétérans et que des recherches sont nécessaires pour élaborer des programmes et des mesures de soutien adaptés aux femmes qui ont effectué une transition – ou qui sont en train d’effectuer une transition – vers la vie post-militaire », a-t-il déclaré. « Nous espérons que le partenariat avec le Canadian Legacy Project permettra d’identifier certains des facteurs critiques qui influent sur la transition et de produire des données probantes pour améliorer la conception des programmes et des mesures de soutien ».

Cette étude, commandée par le Canadian Legacy Project, s’inscrira dans le cadre du vaste programme de recherche de l’Institut Atlas sur la santé et le bien-être des vétéranes. La Dre Sara Rodrigues, directrice de la recherche appliquée à l’Institut Atlas a ajouté : « Il reste beaucoup à faire pour que les vétéranes reçoivent le soutien et les soins dont elles ont besoin et qu’elles méritent. Notre objectif est de travailler avec les vétéranes, d’amplifier leur voix pour informer la recherche et les initiatives et s’assurer qu’elles reflètent leurs besoins et leurs priorités ».

« L’augmentation du nombre de femmes qui s’enrôlent dans les Forces armées canadiennes est en train de remodeler la population des vétérans. Les expériences uniques des vétéranes peuvent avoir un impact sur les programmes de soins de santé et cette recherche contribuera grandement à faire en sorte que leurs commentaires aident à façonner les soutiens nécessaires pour les aider à réussir leur transition vers la vie civile ». David Howard, fondateur et président du Canadian Legacy Project, a fait remarquer : « Malheureusement, nos vétéranes sont plus susceptibles de vivre certains types d’événements traumatisants, comme une agression sexuelle, pendant leur service, ce qui est associé à un risque élevé de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) », a ajouté M. Howard.

Le recrutement devrait débuter prochainement et sera communiqué par les canaux de l’Institut Atlas et du Canadian Legacy Project une fois qu’il aura commencé.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : media-atlas@leroyal.ca

Ou

David Howard
Fondateur et président
Canadian Legacy Project
(403) 620-4255
www.canadianlegacy.org


A PROPOS DU PROJET CANADIAN LEGACY

Le Canadian Legacy Project est un organisme de bienfaisance national enregistré qui a été créé en 2008 pour soutenir les anciens combattants canadiens dans le besoin et défendre leurs intérêts. Le Canadian Legacy Project met sur pied, dirige et soutient des programmes gratuits à l’intention des vétérans canadiens afin de les aider à réintégrer avec succès la vie civile. Parallèlement, le Canadian Legacy Project travaille avec les jeunes Canadiens pour les sensibiliser à l’héroïsme et aux sacrifices consentis par les vétérans canadiens.

Faits marquants :

  • Le Canadian Legacy Project offre un accès gratuit à des services importants pour les vétérans, notamment en matière de logement, d’éducation, de formation, de services de soutien, de programmes et de soutien spécifiques aux femmes vétérans.
  • Le Business Boot Camp du Canadian Legacy Project est devenu le programme de formation à l’entrepreneuriat qui connaît la plus forte croissance et le plus grand succès pour les vétérans canadiens qui souhaitent créer leur propre entreprise.
  • Le Canadian Legacy Project continue d’être un partenaire principal de l’organisation caritative Homes For Heroes, qui construit de petites communautés de maisons pour les vétérans qui n’ont pas de logement.

À PROPOS DE L’INSTITUT ATLAS POUR LES VÉTÉRANS ET LEUR FAMILLE

L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille collabore à la fois avec les vétérans, leur famille, les fournisseurs de services et les chercheurs en vue de rapprocher la recherche et la pratique. Il entend ainsi permettre aux vétérans et familles d’obtenir les meilleurs soins et mesures de soutiens possibles sur le plan de la santé mentale. Au départ, l’Institut Atlas a été créé en qualité de centre d’excellence sur le TSPT et les affections connexes en santé mentale, par l’entremise de la lettre de mandat du ministre des Anciens Combattants datant de novembre 2015, avec un financement et un budget annoncé dans le cadre du budget fédéral de mars 2017.

Faits marquants :

  • L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été créé pour faciliter l’accès à l’information, à la recherche, aux outils et à l’expertise sur le trouble de stress post-traumatique et les conditions de santé mentale connexes.
  • Depuis sa création, l’Institut Atlas a contribué à la publication de nombreux articles évalués par des pairs et a créé divers produits de connaissance, y compris des fiches d’information, des ressources écrites, des vidéos et des infographies. Atlas a dirigé ou dirige actuellement des dizaines de projets de recherche et s’est associé à de nombreux autres.
  • Atlas implique activement les vétérans et leurs familles en tant que partenaires clés, co-chercheurs et co-auteurs de ses recherches, y compris un processus pour leur participation à l’examen des résultats de la recherche du point de vue de l’expertise vécue.
  • Il collabore également avec les vétérans et leurs familles pour comprendre quelles sont les questions qui leur importent le plus, et utilise ces connaissances pour travailler avec eux et avec les prestataires de services et les chercheurs afin de cocréer des ressources et des produits de connaissance qui correspondent à la culture et aux besoins uniques des communautés de vétérans et de familles.