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OTTAWA, ONTARIO — Le 17 juillet 2024 — Malgré le rôle essentiel qu’ils ont joué dans le conflit en Afghanistan, on ignore quelque peu l’existence et la contribution d’environ 65 Canadiens d’origine afghane qui agissent à titre de conseillers linguistiques et culturels. Recrutés pour fournir des conseils en matière de langue et de culture, ces citoyens canadiens ont joué un rôle central en soutenant nos 40 000 soldats canadiens en Afghanistan. Des recherches publiées récemment par l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille mettent en lumière leurs expériences et leurs défis, notamment la difficulté à obtenir le soutien nécessaire pour répondre à leurs besoins particuliers à leur retour.

Se faisant les yeux et les oreilles des soldats en Afghanistan, d’anciens conseillers linguistiques et culturels qui ont participé à l’étude ont fait face à de nombreuses situations inattendues pour lesquelles ils ne se sentaient pas préparés. Malgré ces expériences, ils ont exprimé le sentiment d’avoir apporté une contribution. Ce n’est qu’à leur retour au Canada que les répercussions de ce qu’ils ont vécu, comme le trouble de stress post-traumatique et la dépression, commenceraient vraiment à se faire sentir.

« Les membres de notre communauté nous ont dit qu’il s’agissait d’un enjeu important pour eux, particulièrement en raison de la loyauté qu’ils éprouvaient à l’égard des personnes qui les avaient appuyés pendant leur déploiement, en assumant bon nombre des mêmes risques que les soldats, et nous voulions donc nous pencher sur l’expérience globale. »

— Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas, a déclaré que les conseillers linguistiques et culturels, à leur retour au Canada, et malgré les graves dangers auxquels ils faisaient face en accompagnant les soldats et en les conseillant, ont constaté un grand écart entre le soutien disponible et ce qu’ils jugeaient nécessaire. M. Hosseiny a ajouté que la recherche constitue une étape importante pour ce qui est d’acquérir des connaissances et de mieux comprendre leurs expériences, mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour mettre en place des services et des programmes de soutien adaptés à ce groupe particulier. « Les membres de notre communauté nous ont dit qu’il s’agissait d’un enjeu important pour eux, particulièrement en raison de la loyauté qu’ils éprouvaient à l’égard des personnes qui les avaient appuyés pendant leur déploiement, en assumant bon nombre des mêmes risques que les soldats, et nous voulions donc nous pencher sur l’expérience globale. »

Hosseiny a déclaré que les thèmes communs qui sont ressortis des histoires dont ont fait part les conseillers linguistiques et culturels comprenaient les raisons pour lesquelles ils avaient choisi ce métier, leurs expériences de retour à la vie après le service et le sentiment de mériter mieux. « Ces constatations fournissent des renseignements utiles sur les expériences et les besoins particuliers en matière de soutien des anciens conseillers linguistiques et culturels canadiens d’origine afghane, en mettant en lumière tout leur parcours avant et après leur service. Les résultats soulignent également l’importance du soutien pour les conseillers linguistiques et culturels et pour tous les entrepreneurs déployés dans les zones de conflit. »

Brian McKenna, conseiller stratégique national pour les vétérans à l’Institut Atlas, qui a lui-même participé à deux missions en Afghanistan et qui a personnellement ressenti le besoin de ce type de soutien, a déclaré qu’il s’agit d’un enjeu important pour lui et pour tant d’autres de ses pairs qui estiment que leur sécurité a été assurée par les risques que les conseillers linguistiques et culturels et les interprètes ont assumés. « Ce n’est pas une question du petit nombre de personnes qui ont assumé ce rôle, mais du nombre d’entre nous qui ont le sentiment d’être en vie aujourd’hui grâce à elles. »

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Lori-Anne Thibault
lori-anne.thibault@theroyal.ca
613-585-9531

Faits marquants :

  • En réponse aux événements du 11 septembre 2001, les Forces armées canadiennes (FAC) ont déployé environ 40 000 membres en Afghanistan sur une période de plus de 12 ans. Bien que le rôle de combat du Canada ait pris fin en 2011, le personnel des FAC a continué de former les forces afghanes jusqu’en mars 2014, en se fiant aux interprètes indépendants (conseillers linguistiques et culturels) canadiens d’origine afghane qui ont vécu des expériences potentiellement traumatisantes et qui n’ont obtenu, à leur retour, aucun soutien équivalent à celui offert aux soldats déployés.
  • Dans le cadre d’une étude dirigée par l’Institut Atlas, six entrevues approfondies ont été menées avec des conseillers linguistiques et culturels qui ont immigré au Canada avant 2002, mettant en évidence leur parcours, des motivations avant le service aux défis après le service. Les résultats de ces entrevues sont résumés ci-dessous :
    • Raisons de devenir conseiller linguistique et culturel: Les participants étaient motivés par une double loyauté envers le Canada et l’Afghanistan et considéraient leur rôle comme une occasion d’apporter une contribution positive aux deux pays. Des facteurs comme l’expertise culturelle et linguistique, les motifs financiers et le désir de redonner au Canada ont grandement influé sur leur décision de devenir des conseillers linguistiques et culturels.
    • Défis sur le terrain : Les conseillers linguistiques et culturels se sont heurtés à des obstacles importants : une préparation inadéquate aux réalités de leurs rôles, l’exposition à des situations de combat dans les zones de conflit et l’exploration de leur identité en tant qu’entrepreneurs civils dans un environnement militaire. Malgré ces obstacles, bon nombre d’entre eux ont ressenti un sentiment d’utilité et d’accomplissement dans les contributions qu’ils ont apportés.
    • Transition vers la vie après le service et défis: À leur retour au Canada, les participants se sont sentis abandonnés et négligés en raison du manque de soutien et de ressources à leur disposition par rapport à leurs homologues militaires. Ils ont subi des répercussions psychologiques et sociales importantes, notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT), la dépression, des relations tendues et la difficulté à réintégrer leur collectivité. Les résultats mettent en évidence les répercussions importantes du déploiement sur les conseillers linguistiques et culturels canadiens d’origine afghane, révélant un éventail d’expériences traumatisantes liées aux stresseurs de combat et aux conditions de travail difficiles. Malgré ces difficultés, les participants ont signalé avoir obtenu peu de soutien après le service, ce qui a exacerbé leur sentiment d’abandon et a contribué à des problèmes de santé mentale à long terme comme le TSPT et la dépression.

Ottawa (Ontario), le 18 juin 2024 — Pendant leur service, le personnel militaire et les membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont souvent exposés à des événements ou à des conditions qui peuvent mener à un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Même si nous sommes de plus en plus conscients des répercussions du TCC sur les vétérans des Forces armées canadiennes (FAC) et de la GRC, ainsi que de son association au trouble de stress post-traumatique (TSPT) et à d’autres problèmes de santé mentale, il s’agit tout de même d’un enjeu qui mérite des ressources de soutien et des études supplémentaires.

Afin d’élargir la compréhension du TCC et d’offrir un meilleur soutien aux personnes touchées, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a procédé au lancement d’une série de quatre ressources spécialisées (ou uniques). Ces ressources sont conçues de manière à accroître la sensibilisation aux TCC et la compréhension de ce dernier et offrent des outils et des stratégies utiles pour améliorer la qualité de vie de ceux qui doivent composer avec un TCC au quotidien.

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas, affirme que le nombre de vétérans canadiens qui vivent avec un TCC à l’heure actuelle est incertain, étant donné que les vétérans ne passent pas souvent des examens de dépistage du TCC et que ce dernier est susceptible d’être sous-diagnostiqué. « De plus, puisqu’il s’agit d’un domaine récent, il peut y avoir des idées erronées au sujet des causes et des symptômes du TCC. Dans le milieu militaire, une croyance commune veut que les TCC soient principalement attribuables à une exposition aux détonations. Cependant, il existe différentes situations au cours desquelles les personnes enrôlées dans les forces armées ou dans la GRC vivent des expériences qui pourraient engendrer un TCC au cours de leur service ». M. Hosseiny ajoute qu’il est impératif que les vétérans connaissent le mécanisme de lésion lié aux TCC au sein des forces armées et de la police, ainsi que les symptômes courants. Il est tout aussi important de connaître les voies menant au diagnostic, au traitement ou au rétablissement.

Selon Brian McKenna, conseiller stratégique national – Vétérans de l’Institut Atlas, les TCC, dont les commotions cérébrales font partie, surviennent lorsque le cerveau subit une lésion soudainement à la suite d’un impact, d’un choc, d’une secousse ou d’un coup au niveau de la tête ou du corps, ou encore à la suite de petites expositions cumulées au fil du temps. « Les TCC peuvent avoir des effets à long terme sur la santé et le bien-être d’une personne, entre autres des répercussions comportementales, sociales, cognitives, physiques, émotionnelles et psychologiques. Le fait qu’un TCC et un TSPT peuvent avoir en commun certains symptômes courants constitue un facteur aggravant qui peut avoir une incidence sur le diagnostic et le traitement des TCC. Bien que les deux affections peuvent être présentes au même moment, certains vétérans ayant un diagnostic de TSPT n’apprennent qu’ils sont atteints d’un TCC que lorsque le traitement reçu pour le TSPT n’entraîne pas le soulagement de tous leurs symptômes ». M. McKenna ajoute que les vétérans qui présentent des symptômes de TSPT ou qui ont été exposés à des conditions pouvant causer un TCC devraient passer un examen de dépistage pour confirmer le diagnostic, puisque les symptômes du TCC et du TSPT peuvent se ressembler et que les vétérans ne se rendent pas toujours compte qu’ils sont atteints des deux affections.

Hosseiny souligne également l’importance de veiller à ce que les membres de la famille disposent des renseignements et des ressources nécessaires pour les aider à comprendre ce que vit leur proche, à mieux le soutenir et à mieux prendre soin de la personne touchée et d’eux-mêmes. Non seulement les membres de la famille sont les premières personnes à remarquer que certains symptômes peuvent être attribuables à un TCC, mais ils sont également affectés par les changements que la lésion a engendrés chez leur proche.

L’Institut Atlas publie aujourd’hui les ressources suivantes :

  • Introduction aux traumatismes cranio-cérébraux : Aperçu du TCC, de ses causes et symptômes et des moyens d’en gérer les répercussions
  • Outils et stratégies pour la vie quotidienne avec un traumatisme cranio-cérébral
  • Renseignements à propos du TCC et du TSPT, des symptômes et des répercussions qui s’entrecoupent, et des voies d’accès au traitement
  • Renseignements sur les traumatismes cranio-cérébraux pour les personnes qui travaillent avec des vétérans

McKenna espère que ces nouvelles ressources encourageront et habiliteront les vétérans et leur famille à demander de l’aide en cas de possible TCC, en plus de les renseigner au sujet des possibilités en matière de soutien et de traitement afin d’améliorer le fonctionnement et la qualité de vie des personnes aux prises avec une lésion cérébrale.

Les ressources peuvent être téléchargées à l’adresse atlasveterans.ca/tcc.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

media-atlas@leroyal.ca

12 juin 2024 — Ottawa, Ontario — La diffusion du rapport final de l’étude du Comité permanent des anciens combattants sur les expériences des vétéranes canadiennes a mis en lumière et réaffirmé bon nombre des difficultés rencontrées par les femmes qui ont servi dans les Forces armées canadiennes (FAC) ou la Gendarmerie royale du Canada (GRC), des problèmes dont l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a également entendu parler dans le cadre de son engagement auprès des vétéranes.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l’Institut Atlas, a déclaré qu’il était heureux qu’Atlas ait eu l’occasion de contribuer à l’étude globale, ajoutant que la cheffe de la direction adjointe, MaryAnn Notarianni, et la directrice de la recherche appliquée, la Dre Sara Rodrigues, avaient été invitées à témoigner devant le comité, ainsi que dans le cadre de l’initiative du Projet Athéna, où le groupe consultatif de vétéranes a été soutenu pour soumettre un rapport écrit au comité.

« Il est encourageant de voir qu’il y a plusieurs recommandations concernant les besoins de recherche spécifiques aux vétéranes, y compris la première recommandation qui appelle à une approche collaborative », a-t-il déclaré, soulignant que les FAC, la GRC, l’Institut canadien de recherche sur la santé et les pays alliés pourraient tous jouer un rôle dans une réponse collective à ce besoin.

La Dre Rodrigues a déclaré qu’il est important de noter qu’ils ont mis en évidence des questions spécifiques nécessitant des recherches supplémentaires, y compris l’impact physique unique et les facteurs de risque accrus pour la santé physique et mentale des femmes, ce qui permet d’accroître les preuves pour éclairer l’élaboration de politiques et de programmes pour les vétérans féminins. Elle a expliqué que le Projet Athéna est une initiative dirigée par Atlas qui adopte une approche communautaire du processus de recherche. Un groupe de travail s’est réuni au printemps 2023 pour soutenir la conception et le développement d’études sur le bien-être des femmes. La Dre Rodrigues a expliqué que l’étude récemment lancée explore la façon dont les expériences des femmes pendant leur service ont un impact sur les besoins et les résultats en matière de soins de santé en tant que vétéranes. « Les perspectives et les idées des femmes du groupe de travail ont contribué à orienter cette étude sur les besoins de santé non satisfaits des vétéranes. Nous espérons que nos résultats, attendus fin 2024, aideront à combler les lacunes de la recherche existante, à identifier les besoins en matière de politiques et de programmes et à commencer à aider les fournisseurs de services à soutenir la santé mentale des vétéranes. »

Hosseiny a félicité le comité d’avoir entrepris une étude aussi complète sur cette question, qu’il juge cruciale étant donné que les expériences des femmes ont été sous-représentées tant dans les études que dans les programmes. « Le travail que nous avons entrepris à ce jour avec le Projet Athéna a mis en évidence un grand nombre des mêmes défis que ceux décrits dans le rapport, qu’ils résultent du service ou de la transition vers la vie après le service. Notre étude porte sur les besoins, les expériences et les résultats en matière de soins de santé qui sont spécifiques aux vétéranes, y compris les vétéranes diversifiées, sur la façon dont les vétéranes naviguent dans le paysage des services et sur la façon dont elles assurent leur propre bien-être. »

Tabitha Beynen, responsable de l’expérience vécue à l’Institut Atlas, est une vétérane des FAC qui a apporté son point de vue de femme ayant servi, et qui a également participé au soutien du Projet Athéna, ainsi qu’à plusieurs autres projets de l’Institut Atlas. Elle affirme que le fait de travailler en tant que conseillère lui permet d’utiliser ses expériences pour jouer un rôle dans l’élaboration de la recherche sur les défis uniques des vétéranes.

« L’engagement est essentiel pour comprendre les expériences uniques vécues par les femmes au cours de leur service dans les FAC ou la GRC » a déclaré Mme Beynen. « En collaborant avec les vétéranes sur la recherche, nous nous assurons que les questions posées et les données générées reflètent les besoins de celles à qui elles sont destinées. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter: media-atlas@leroyal.ca

Remarque : l’Institut Atlas est en mesure de coordonner des personnes du groupe de travail du Projet Athéna pour des entretiens sur l’expérience vécue, si nécessaire.

OTTAWA, ONTARIO — 28 mai 2024 — Des milliers de membres des Forces armées canadiennes (FAC) ont été affectés à un moment ou à un autre de leur carrière par la discrimination, le harcèlement et la violence fondés sur le sexe et de nature sexuelle, aussi appelés inconduite sexuelle liée au service militaire. Les effets peuvent perdurer et se révéler profonds, et ce, non seulement pour la personne affectée, mais aussi pour ses proches.

Bien connues sous le nom de traumatisme sexuel lié au service militaire (TSM), ces répercussions sont notamment les « blessures » psychologiques, physiques et sociales que peuvent ressentir les personnes qui vivent ou sont témoins d’une inconduite sexuelle pendant leur service. Les membres de la famille rencontrent souvent des défis supplémentaires découlant du soutien qu’ils apportent à une personne qui a connu le TSM, y compris la détresse qu’ils peuvent vivre eux-mêmes vivre à l’idée qu’un proche a survécu à un événement aussi traumatisant.

Au Canada, le mois de mai est le Mois de la prévention de la violence sexuelle. L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille publie aujourd’hui le premier ensemble de ressources du genre spécialement conçu pour les membres de la famille ou les proches des personnes affectées par le TSM. Ces nouvelles ressources visent à améliorer la compréhension du TSM, à fournir aux membres de la famille des outils qui les aideront à la fois à soutenir les personnes vivant avec ce traumatisme et à prendre soin d’eux-mêmes à mesure qu’ils s’informent sur le TSM et en constatent les répercussions, ainsi qu’à accroître leur capacité à offrir du soutien. Cet ensemble de ressources s’ajoute à un ensemble plus vaste d’autres ressources précédemment élaboré par l’Institut Atlas qui est destiné aux personnes affectées par le TSM ainsi qu’aux fournisseurs de soins de santé qui pourraient offrir des soins et du soutien aux personnes affectées.

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice, Mobilisation des connaissances à l’Institut Atlas, affirme que la communauté des familles a mis en évidence le besoin critique d’une variété d’outils et de stratégies visant à guérir les blessures souvent invisibles du TSM et à favoriser le soutien et la guérison des personnes affectées par un traumatisme sexuel pendant leur service. « Les membres de la famille et les amis peuvent être une source importante de soutien dans le processus de guérison à la suite d’un TSM, mais ils peuvent aussi être affectées et avoir besoin d’outils et de ressources pour prendre soin d’eux-mêmes et de leur proche. Cependant, les membres de la communauté des vétérans nous ont dit qu’il manque actuellement de ressources pour aider les membres de la famille et les amis des vétérans à comprendre et à composer avec les répercussions d’un TSM chez leurs proches. »

Laryssa Lamrock, conseillère stratégique nationale aux familles de vétérans à l’Institut Atlas fait remarquer qu’il est possible que les membres de la famille qui apprennent qu’un proche a connu un traumatisme sexuel souhaitent savoir comment réagir dans la situation, notamment ce qu’il faut dire ou les façons de réagir et de subvenir de façon significative à ses propres besoins et à ceux de son proche.

« Le TSM est une question tellement complexe — l’expérience et le processus de guérison de chaque personne sont tributaires de divers facteurs. Dans le cas des membres de la famille qui constatent des répercussions et qui tentent d’offrir un soutien, il peut être plus complexe de savoir quelle est la meilleure voie à suivre qui tient compte des besoins de leurs proches, de leur préparation et de considérations particulières liées à la culture militaire », dit-elle. « Et même si les membres de la famille et les amis n’ont pas vécu directement le TSM, ceux-ci peuvent se retrouver en première ligne du soutien et devoir composer avec une gamme d’émotions et de sentiments, comme l’isolement, la colère, la solitude ou la honte. Les membres de la famille peuvent même présenter des signes de traumatisme semblables à ceux de leur proche affecté. À ce titre, ils ont aussi besoin de soutien et de ressources. »

MaryAnn Notarianni ajoute que dès le début de son mandat, l’équipe de l’Institut Atlas a reconnu que le TSM était une priorité qui exigeait une attention importante, notamment l’élaboration de ressources destinées aux personnes affectées et à leur famille.

« Le TSM est une préoccupation majeure en matière de santé publique pour la communauté des vétérans, une femme sur quatre et un homme sur 25 ont déclaré avoir subi au moins une agression sexuelle depuis leur enrôlement dans le militaire », dit-elle. « Lorsque nous avons commencé à élaborer des ressources sur le TSM en 2021, nous avons commencé par communiquer des renseignements aux vétérans et aux fournisseurs de soins de santé, mais l’intention a toujours été de tenir compte du point de vue de la famille et de combler une lacune en matière de connaissances qui a été cernée par les vétérans, les membres de leur famille et leurs fournisseurs des soins. »

Les nouvelles ressources ont été créées conjointement par l’Institut Atlas en collaboration avec un groupe de vétérans affectés par le TSM, des membres de leur famille, des fournisseurs de services et d’autres experts en la matière.

M.E. Samplonius, CD, est une survivante du TSM et membre des comités consultatifs qui participent à la création conjointe des ressources nouvelles et anciennes. Elle souhaite que l’expérience vécue de sa propre famille en ce qui concerne sa blessure liée au TSM dont elle a fait part dans le cadre de l’élaboration des ressources aidera d’autres personnes affectées.

« Lors ma dernière agression sexuelle pendant mon service militaire, mes enfants étaient à l’adolescence, alors je ne dissimulais pas mes symptômes de traumatisme. Il était difficile de penser à une façon d’aborder une blessure aussi profonde et intime. Une ressource comme celle-ci nous aurait tous beaucoup aidés et confirmé la voie à suivre alors que nous tentions de naviguer dans notre vie de famille aux prises avec le TSM », dit-elle. « Ma participation à la création d’une ressource qui pourrait aider les autres à comprendre les répercussions émotionnelles complexes découlant du TSM a été incroyablement réconfortante. J’espère que ces ressources aideront d’autres familles à survivre aux épreuves du TSM et à renforcer leur processus de guérison. »

Quatre nouvelles ressources sur le TSM destinées aux membres de la famille sont maintenant disponibles : un guide d’introduction donnant un aperçu du TSM, deux guides de discussion pour aider les membres de la famille à parler du TSM avec leur proche affecté ou à le divulguer à d’autres personnes, y compris les enfants, et une ressource offrant des idées pour apprendre à prendre soin de soi et à établir des limites.

Les ressources peuvent maintenant être téléchargées à l’adresse https://atlasveterans.ca/tsm-famille.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : media-atlas@theroyal.ca

OTTAWA – L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille et Wounded Warriors Canada ont annoncé aujourd’hui l’expansion de l’Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes, un cours en ligne conçu pour permettre aux fournisseurs de soins de santé de mieux comprendre les différences culturelles uniques vécues par les professionnels exposés aux traumatismes, en raison de la forte demande pour cette formation.

En mai 2022, avec le soutien et le financement de l’Institut Atlas, Wounded Warriors Canada a publié l’Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes, un cours élaboré par le directeur clinique national de Wounded Warriors Canada, le Dr Tim Black, afin de fournir des approches cliniques spécifiques à la culture pour soutenir cette population unique, qui comprend des militaires, des vétérans, des premiers intervenants et des policiers. Lorsque la première formation a été diffusée, la demande nationale a été immédiate et, à ce jour, plus de 1 600 fournisseurs de soins ont suivi le cours.

En réponse à la demande, l’Institut Atlas a fourni un financement supplémentaire pour produire l’Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes en français, ce qui rendra le cours disponible dans les deux langues officielles. Les deux cours seront et continueront d’être offerts gratuitement aux fournisseurs de soins de santé éligibles pendant les deux prochaines années, tandis que les deux organisations continueront à travailler ensemble pour produire des modules supplémentaires. La version française du cours sera disponible à une date ultérieure.

Scott Maxwell, directeur général de Wounded Warriors Canada, a déclaré : « La collaboration avec l’Institut Atlas est un excellent exemple de la façon dont les partenariats servent de multiplicateurs de force pour la prestation de services. Nous sommes ravis de la réaction que nous avons reçue depuis le lancement de l’Introduction aux professionnels exposés aux traumatismes, qui a servi à renforcer l’importance que la communauté des soins de santé accorde au soutien en santé mentale offert à nos vétérans blessés, aux premiers intervenants et à leurs familles. Nous sommes impatients d’élargir l’accès à cette formation importante dans tout le pays ».

MaryAnn Notarianni, Cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice de la mobilisation des connaissances à l’Institut Atlas, a déclaré : « Nous avons été très encouragés par l’intérêt manifesté par les fournisseurs de soins de santé pour l’accès à l’Introduction destinée aux professionnels exposés aux traumatismes. Les réactions au cours ont démontré sa pertinence et son efficacité. Nous voulons continuer sur cette lancée pour les vétérans des Forces armées canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada, les premiers intervenants et leurs familles. Nous sommes très heureux de poursuivre notre partenariat productif avec Wounded Warriors Canada afin de développer une version de cet excellent cours entièrement en français et d’en permettre l’accès à tous les cliniciens et fournisseurs de soins de santé intéressés et admissibles au cours des deux prochaines années, tant pour la version anglaise que pour la version française ».

À propos de l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille :

L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille rassemble les vétérans des Forces armées canadiennes et de la GRC, leurs familles, les fournisseurs de services et les partenaires de recherche pour créer, rassembler et partager les connaissances sur la santé mentale des vétérans et de leurs familles. L’Institut Atlas aide à intégrer ces informations dans la pratique afin d’améliorer les soins et le soutien en matière de santé mentale.

À propos de Wounded Warriors Canada :

Wounded Warriors Canada est un fournisseur national de formation et de conseils en matière de santé mentale qui offre une gamme de programmes facilités cliniquement qui ont été spécifiquement développés pour répondre aux besoins uniques des vétérans, des premiers intervenants et de leurs familles. Ces programmes s’adressent aux individus, aux couples, aux conjoints, aux familles survivantes et aux enfants de ceux qui servent ou ont servi le Canada, au pays ou à l’étranger.

Ottawa, ON – 23 avril 2024 – Après avoir quitté les Forces armées canadiennes (FAC), les vétérans ont déclaré avoir éprouvé des difficultés dans plusieurs domaines de leur vie, de l’emploi à la perte d’identité. Les recherches canadiennes sur la transition entre la vie militaire et la vie après le service se sont multipliées afin de comprendre les facteurs qui favorisent une transition optimale, mais les expériences spécifiques des femmes restent sous-étudiées. C’est pourquoi le Canadian Legacy Project s’est associé à l’Institut Atlas Pour les vétérans et leur famille pour mener une étude sur les expériences des vétéranes pendant leur transition de la vie militaire.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l’Institut Atlas, a qualifié cette initiative d’indispensable, ajoutant : « Nous savons que les expériences des femmes vétérans peuvent être différentes de celles des hommes vétérans et que des recherches sont nécessaires pour élaborer des programmes et des mesures de soutien adaptés aux femmes qui ont effectué une transition – ou qui sont en train d’effectuer une transition – vers la vie post-militaire », a-t-il déclaré. « Nous espérons que le partenariat avec le Canadian Legacy Project permettra d’identifier certains des facteurs critiques qui influent sur la transition et de produire des données probantes pour améliorer la conception des programmes et des mesures de soutien ».

Cette étude, commandée par le Canadian Legacy Project, s’inscrira dans le cadre du vaste programme de recherche de l’Institut Atlas sur la santé et le bien-être des vétéranes. La Dre Sara Rodrigues, directrice de la recherche appliquée à l’Institut Atlas a ajouté : « Il reste beaucoup à faire pour que les vétéranes reçoivent le soutien et les soins dont elles ont besoin et qu’elles méritent. Notre objectif est de travailler avec les vétéranes, d’amplifier leur voix pour informer la recherche et les initiatives et s’assurer qu’elles reflètent leurs besoins et leurs priorités ».

« L’augmentation du nombre de femmes qui s’enrôlent dans les Forces armées canadiennes est en train de remodeler la population des vétérans. Les expériences uniques des vétéranes peuvent avoir un impact sur les programmes de soins de santé et cette recherche contribuera grandement à faire en sorte que leurs commentaires aident à façonner les soutiens nécessaires pour les aider à réussir leur transition vers la vie civile ». David Howard, fondateur et président du Canadian Legacy Project, a fait remarquer : « Malheureusement, nos vétéranes sont plus susceptibles de vivre certains types d’événements traumatisants, comme une agression sexuelle, pendant leur service, ce qui est associé à un risque élevé de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) », a ajouté M. Howard.

Le recrutement devrait débuter prochainement et sera communiqué par les canaux de l’Institut Atlas et du Canadian Legacy Project une fois qu’il aura commencé.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : media-atlas@leroyal.ca

Ou

David Howard
Fondateur et président
Canadian Legacy Project
(403) 620-4255
www.canadianlegacy.org


A PROPOS DU PROJET CANADIAN LEGACY

Le Canadian Legacy Project est un organisme de bienfaisance national enregistré qui a été créé en 2008 pour soutenir les anciens combattants canadiens dans le besoin et défendre leurs intérêts. Le Canadian Legacy Project met sur pied, dirige et soutient des programmes gratuits à l’intention des vétérans canadiens afin de les aider à réintégrer avec succès la vie civile. Parallèlement, le Canadian Legacy Project travaille avec les jeunes Canadiens pour les sensibiliser à l’héroïsme et aux sacrifices consentis par les vétérans canadiens.

Faits marquants :

  • Le Canadian Legacy Project offre un accès gratuit à des services importants pour les vétérans, notamment en matière de logement, d’éducation, de formation, de services de soutien, de programmes et de soutien spécifiques aux femmes vétérans.
  • Le Business Boot Camp du Canadian Legacy Project est devenu le programme de formation à l’entrepreneuriat qui connaît la plus forte croissance et le plus grand succès pour les vétérans canadiens qui souhaitent créer leur propre entreprise.
  • Le Canadian Legacy Project continue d’être un partenaire principal de l’organisation caritative Homes For Heroes, qui construit de petites communautés de maisons pour les vétérans qui n’ont pas de logement.

À PROPOS DE L’INSTITUT ATLAS POUR LES VÉTÉRANS ET LEUR FAMILLE

L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille collabore à la fois avec les vétérans, leur famille, les fournisseurs de services et les chercheurs en vue de rapprocher la recherche et la pratique. Il entend ainsi permettre aux vétérans et familles d’obtenir les meilleurs soins et mesures de soutiens possibles sur le plan de la santé mentale. Au départ, l’Institut Atlas a été créé en qualité de centre d’excellence sur le TSPT et les affections connexes en santé mentale, par l’entremise de la lettre de mandat du ministre des Anciens Combattants datant de novembre 2015, avec un financement et un budget annoncé dans le cadre du budget fédéral de mars 2017.

Faits marquants :

  • L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été créé pour faciliter l’accès à l’information, à la recherche, aux outils et à l’expertise sur le trouble de stress post-traumatique et les conditions de santé mentale connexes.
  • Depuis sa création, l’Institut Atlas a contribué à la publication de nombreux articles évalués par des pairs et a créé divers produits de connaissance, y compris des fiches d’information, des ressources écrites, des vidéos et des infographies. Atlas a dirigé ou dirige actuellement des dizaines de projets de recherche et s’est associé à de nombreux autres.
  • Atlas implique activement les vétérans et leurs familles en tant que partenaires clés, co-chercheurs et co-auteurs de ses recherches, y compris un processus pour leur participation à l’examen des résultats de la recherche du point de vue de l’expertise vécue.
  • Il collabore également avec les vétérans et leurs familles pour comprendre quelles sont les questions qui leur importent le plus, et utilise ces connaissances pour travailler avec eux et avec les prestataires de services et les chercheurs afin de cocréer des ressources et des produits de connaissance qui correspondent à la culture et aux besoins uniques des communautés de vétérans et de familles.

OTTAWA, ONTARIO — 13 mars 2024 — Étant donné que les vétérans sont de 1,4 à 1,9 fois plus à risque de se suicider que les hommes de la population générale, et que les vétéranes sont presque deux fois plus susceptibles de s’enlever la vie que les femmes de la population générale, les vétérans et leurs familles reconnaissent depuis longtemps la prévention du suicide comme une priorité et insistent sur le besoin d’offrir des mesures de soutien supplémentaires en matière de santé mentale et de bien-être.

Compte tenu de tout cela, ainsi que du fait qu’une intervention précoce et un accès rapide à du soutien peuvent empêcher les troubles de santé mentale de s’aggraver et contribuer à un sens de bien-être général amélioré, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a élaboré une série de ressources en matière de prévention du suicide en collaboration avec les vétérans et les membres de leur famille et en partenariat avec le Centre de prévention du suicide.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l’Institut Atlas, déclare : « Les statistiques confirment que la population des vétérans est plus à risque de présenter de troubles de santé mentale que la population générale canadienne, car selon les taux rapportés, les vétérans sont atteints à hauteur de 26 % de dépression, de 24 % de trouble de stress post-traumatique (TSPT) et de 21 % d’anxiété. Ces faits appuient les stratégies en amont visant à accroître les facteurs de protection. » Il ajoute que, pour s’attaquer à ce problème, il faut entre autres munir les vétérans, tout comme les familles, d’outils et de stratégies pratiques afin de comprendre et de soutenir leur santé mentale.

Les ressources publiées le 14 mars sont le fruit d’une collaboration avec un comité consultatif composé de personnes possédant une expérience vécue, actuelle ou passée, avec la communauté des vétérans et de leurs familles, notamment des membres de l’équipe axée sur l’expérience vécue de l’Institut Atlas. Laryssa Lamrock, conseillère stratégique nationale aux familles de vétérans à l’Institut Atlas et partie prenante à l’élaboration des ressources, explique que, bien que les vétérans des Forces armées canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada sont plus à risque d’être aux prises avec des troubles de santé mentale en raison de leur service, leurs proches peuvent eux aussi être grandement affectés par les comportements et les pensées suicidaires du vétéran. Elle souligne qu’il est primordial de reconnaître que la santé mentale des membres de la famille des vétérans est une question dont il faut tenir compte et que ces personnes peuvent être confrontées à des défis uniques sur lesquels nous nous devons de nous pencher.

« Notre objectif consistait à mettre au point de nouveaux outils pour soutenir à la fois les vétérans et les membres de leur famille, afin qu’ils puissent trouver des réponses fondées sur l’expérience de gens comme eux aux questions qu’ils pouvaient avoir au sujet de la santé mentale et du suicide; qu’ils aient immédiatement accès à des ressources, comme des mesures de soutien immédiat, des stratégies et des conseils pour les proches ou eux-mêmes, sans égard aux besoins de leurs proches. Il existe un continuum d’expériences vécues par les vétérans ainsi que les membres de leur famille, et ces ressources visent à reconnaître et à soutenir les besoins des gens aux différents stades de ce continuum. » Mme Lamrock évoque une récente étude financée par l’Institut Atlas qui révèle qu’il y a très peu de ressources, voire aucune, consacrées spécialement aux membres de la famille, malgré le fait qu’ils ont leurs propres besoins et expériences en santé mentale et qu’ils sont aussi exposés à des risques de suicide.

Brian McKenna, vétéran et conseiller stratégique national aux vétérans à l’Institut Atlas, convient qu’il est important, tant pour les vétérans que les membres de leur famille, de disposer de ressources en prévention du suicide qui reflètent leurs points de vue et leurs besoins uniques. « Ces ressources sont conçues pour et par les membres de la communauté des vétérans et elles comprennent des trousses d’outils pour les vétérans et les membres de leur famille qui incorporent leurs expériences uniques. La trousse d’outils du vétéran cherche à comprendre le suicide chez les vétérans, explique les mesures à prendre si quelqu’un remarque des signes avant-coureurs chez soi ou chez un proche et offre des stratégies afin d’accroître sa résilience et de contribuer à réduire les risques pour les autres. Les trousses d’outils renferment de l’information et des conseils pour les membres de la famille afin de les aider à prendre soin d’eux et à gérer leur propre santé mentale. Elles leur offrent également des stratégies pratiques pour mieux soutenir leur proche. » M. McKenna ajoute que les trousses seront accompagnées d’un guide de discussion contenant les étapes à suivre pour entamer une discussion avec une personne susceptible d’être aux prises avec des pensées et des comportements suicidaires, ainsi que d’une carte d’aide offrant des indications et des renseignements essentiels sur les mesures de soutien immédiat destinées aux vétérans en crise.

Selon Mara Grunau, directrice générale du Centre de prévention du suicide, « les vétérans, les familles des vétérans et les collectivités ont tous un rôle à jouer dans le renforcement de la résilience et la prévention du suicide chez les vétérans. Si vous vous inquiétez pour un vétéran, discutez ouvertement sans porter de jugement. Si le vétéran pense au suicide, mettez-le en contact avec de l’aide. »

Hosseiny fait remarquer que demander de l’aide peut être un processus accablant pour les vétérans et les membres de leur famille qui sont aux prises avec leurs pensées et comportements suicidaires ainsi que ceux de leurs proches. Il peut être difficile de savoir vers qui se tourner. « Bien qu’il y ait encore du travail à faire, ces ressources constituent un élément important d’une approche à multiples facettes en matière de prévention du suicide. Cette approche est essentielle et peut continuer de se développer. Nous espérons aider les vétérans et les membres de leur famille à comprendre qu’ils ne sont pas seuls et qu’il s’agit d’un outil à ajouter à leur trousse d’outils afin de prendre en main leur santé mentale et celle de la personne dont ils prennent soin. »

Il est désormais possible de télécharger ou d’imprimer les ressources à l’adresse suivante : atlasveterans.ca/prevention-du-suicide.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Rosemary Thompson
Artful Strategies
rosemary@artfulstrategies.ca
613-240-6739

Faits marquants :

  • L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été créé pour faciliter l’accès à l’information, à la recherche, aux outils et à l’expertise sur le trouble de stress post-traumatique et les conditions de santé mentale connexes.
  • Depuis sa création, l’Institut Atlas a contribué à la publication de 39 articles évalués par des pairs et a créé plus de 45 produits de connaissance, y compris des fiches d’information, des ressources écrites, des vidéos et des infographies. Atlas a dirigé ou dirige actuellement 14 projets de recherche et s’est associé à 26 autres projets de recherche.
  • Atlas implique activement les vétérans et leurs familles en tant que partenaires clés, co-chercheurs et co-auteurs de ses recherches, y compris un processus pour leur participation à l’examen des résultats de la recherche du point de vue de l’expertise vécue.
  • Il collabore également avec les vétérans et leurs familles pour comprendre quelles sont les questions qui leur importent le plus, et utilise ces connaissances pour travailler avec eux et avec les prestataires de services et les chercheurs afin de cocréer des ressources et des produits de connaissance qui correspondent à la culture et aux besoins uniques des communautés de vétérans et de familles.

OTTAWA (Ontario) – le 22 septembre 2023  L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été honoré de recevoir aujourd’hui la visite de la première dame de l’Ukraine, Olena Zelenska, à la tête d’une délégation ayant pour mission d’explorer le leadership international en matière d’aide aux anciens militaires et à leurs familles pour rétablir leur santé mentale et leur bien-être après un conflit.

Dans le cadre de cette visite, une cérémonie de signature a eu lieu pour officialiser un protocole de partenariat international sur la santé mentale des vétérans et de leur famille entre le Centre de santé mentale et de réadaptation des vétérans Lisova Polyana du ministère de la Santé de l’Ukraine, une institution d’État ukrainienne, et l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille, un institut de recherche et de mobilisation des connaissances au Canada (ci-après appelé le protocole d’entente). Le protocole d’entente formalise la coopération entre les deux organisations au Canada et en Ukraine en vue d’explorer des collaborations possibles pour la recherche, l’échange de connaissances et le renforcement des capacités dans le domaine de la santé mentale afin de mieux soutenir les personnes touchées sortant d’un conflit en Ukraine.

Fardous Hosseiny, président-directeur général de l'Institut Atlas, avec la signature d'un protocole de partenariat international sur la santé mentale des vétérans et des familles entre Centre de santé mentale et de réadaptation des vétérans Lisova Polyana du ministère de la Santé de l’Ukraine, une institution d’État ukrainienne, et l'Institut Atlas. Le protocole, signé lors d'une réunion privée le 22 septembre 2023 avec Son Excellence Olena Zelenska, première dame d'Ukraine, au siège de l'Institut Atlas, formalise une coopération entre les deux organisations afin d'explorer les possibilités de collaboration en matière de recherche, d'échange de connaissances et de renforcement des capacités pour soutenir au mieux les personnes en Ukraine qui ont été touchées par le conflit.

« Ensemble, nous cherchons à explorer les possibilités de collaboration qui permettront au Centre Lisova Polyana de soutenir la santé mentale des vétérans et de leur famille en Ukraine, en s’appuyant sur le travail de l’Institut Atlas », a déclaré Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas. « Nous croyons que le partage d’expériences et de connaissances liées aux systèmes de soins de santé mentale pour les vétérans et leur famille peut appuyer la restauration et le développement des services dans l’ensemble du système de soins de santé de l’Ukraine, et que cela les positionnera sur le long chemin vers le rétablissement. »

MaryAnn Notarianni, cheffe de la direction adjointe et vice-présidente directrice, Mobilisation des connaissances, Institut Atlas, abonde dans le même sens, soulignant que le soutien de la sensibilisation, de l’adaptation et du développement conjoint d’information et de ressources psychoéducatives sur la santé mentale et le bien-être pour les vétérans et leurs familles, ainsi que pour les professionnels qui les aident, est un aspect clé de la collaboration. Elle ajoute : « En tant qu’organisation qui a établi un solide réseau de partenariats à l’échelle nationale et internationale afin de réduire le cloisonnement et de favoriser l’échange de connaissances sur les pratiques exemplaires en matière de santé mentale des vétérans et de leur famille, ce protocole d’entente cadre bien avec le mandat de l’Institut Atlas. L’une de nos premières étapes consistera à établir un dialogue régulier et des moyens de communiquer efficacement les résultats de recherche et les pratiques exemplaires applicables entre les chercheurs et les professionnels de la santé mentale ukrainiens et canadiens. Grâce à nos experts en la matière à l’interne et à notre accès à un réseau d’autres experts partout au Canada, nous sommes bien placés pour offrir de l’information et des conseils sur les efforts visant à appuyer l’utilisation de normes et de protocoles de pratiques exemplaires pour la prestation de soins de santé mentale de qualité en Ukraine. »

« Grâce à ses recherches et à son expertise, et grâce au financement du gouvernement du Canada, l’Institut Atlas renforce les soins et le soutien offerts aux vétérans », a déclaré l’honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre des Anciens Combattants et ministre associée de la Défense nationale. « La collaboration entre l’Institut Atlas et le ministère de la Santé de l’Ukraine contribuera à garantir que les vétérans et leur famille au Canada et en Ukraine bénéficient d’un partage des connaissances et de la recherche en santé mentale. »

Son Excellence Olena Zelenska, première dame d'Ukraine, l'honorable Ginette Petitpas Taylor et l'honorable Ya'ara Saks assistent à une démonstration de neurofeedback sur Brian McKenna, conseiller stratégique national - vétérans à Atlas, par le Dr Andrew Nicholson, directeur de la recherche clinique à Atlas, et Andrew Lapointe.

Hosseiny déclare que les réalités de la situation actuelle sont un puissant rappel de l’importance de se concentrer sur la santé mentale de la population, tout en assurant des interventions adaptées à des groupes comme les militaires, les vétérans et leurs familles qui pourraient être touchés de façon particulière. « L’Institut Atlas s’est fait le champion de la sensibilisation aux besoins en matière de santé mentale des vétérans et de leur famille au Canada, et c’est un honneur pour nous de collaborer avec nos homologues ukrainiens pour appuyer cet effort dans leur pays et montrer la voie à suivre pour intégrer l’expérience vécue dans leur travail », a-t-il ajouté.

Maintenant que le protocole d’entente a été signé et que le cadre provisoire a été établi, les travaux commenceront immédiatement afin de lancer la collaboration sans tarder.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Joy Pavelich
Vice-présidente directrice, Communications et affaires publiques
Institut Atlas pour les vétérans et leur famille
joy.pavelich@leroyal.ca
+1-403-934-1694


Faits marquants :

  • L’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a été créé pour faciliter l’accès à l’information, à la recherche, aux outils et à l’expertise sur le trouble de stress post-traumatique et les conditions de santé mentale connexes.
  • Depuis sa création, l’Institut Atlas a contribué à la publication de 39 articles évalués par des pairs et a créé plus de 45 produits de connaissance, y compris des fiches d’information, des ressources écrites, des vidéos et des infographies. Atlas a dirigé ou dirige actuellement 14 projets de recherche et s’est associé à 26 autres projets de recherche.
  • Atlas implique activement les vétérans et leurs familles en tant que partenaires clés, co-chercheurs et co-auteurs de ses recherches, y compris un processus pour leur participation à l’examen des résultats de la recherche du point de vue de l’expertise vécue.
  • Il collabore également avec les vétérans et leurs familles pour comprendre quelles sont les questions qui leur importent le plus, et utilise ces connaissances pour travailler avec eux et avec les prestataires de services et les chercheurs afin de cocréer des ressources et des produits de connaissance qui correspondent à la culture et aux besoins uniques des communautés de vétérans et de familles.

OTTAWA (Ontario) – Le 29 juin 2023 — Bien que le soutien par les pairs soit largement pratiqué dans les populations de militaires et vétérans pour aider à se rétablir des blessures liées au service ainsi qu’à s’adapter à la situation après le service, il peut être difficile de trouver les programmes et les services de soutien par les pairs qui sont offerts aux vétérans et à leurs familles dans l’ensemble du Canada.

En réponse au besoin croissant d’accéder à ce soutien spécialisé, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a lancé un répertoire en ligne et une carte interactive des services canadiens de soutien par les pairs pour les vétérans et leur famille.

Jusqu’à maintenant, l’étendue des activités de soutien par les pairs pour les vétérans n’a pas été documentée au Canada, et il n’y a pas non plus de lignes directrices et de normes en place pour appuyer ces activités propres à cette collectivité particulière, selon Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas. « Le soutien par les pairs s’est révélé efficace pour promouvoir le bien-être dans divers contextes », a déclaré M. Hosseiny, ajoutant que dans le cadre de son service, le personnel militaire est formé pour s’entraider et que l’éthique du soutien mutuel persiste dans la vie après le service, le soutien par les pairs se produisant souvent spontanément parmi les vétérans. « Nous savons, grâce à notre engagement auprès des vétérans et de leur famille, que le soutien par les pairs est un élément important de leur parcours de rétablissement. Dans le cadre de notre travail avec l’ICRTSP, nous nous sommes engagés à créer un outil utile qui assure l’accès au système canadien de soutien par les pairs. »

La page Web interactive, hébergée par l’Institut Atlas et guidée par un comité consultatif, comportera à la fois une carte et une liste indiquant où les services sont offerts et quels services sont offerts n’importe où au pays. Le comité consultatif est composé de personnes de partout au Canada qui travaillent ou ont travaillé dans le domaine du soutien par les pairs pour les vétérans et leur famille aux niveaux national, provincial et local. Leurs contributions ont été inestimables pour la réussite de ce projet. De plus, les personnes à la recherche de soutien peuvent filtrer par termes, comme la modalité, la langue, le coût, l’emplacement et le respect de la vie privée/confidentialité, entre autres. À l’heure actuelle, il y a 62 programmes qui proviennent de 40 organisations uniques.

En plus de la carte de soutien par les pairs, les deux organisations nationales collaborent à un réseau qui élaborera des lignes directrices sur les pratiques exemplaires pour appuyer la prestation de soutien par les pairs aux vétérans canadiens, au personnel de la sécurité publique et à leurs familles. Ce réseau compte 41 membres d’un océan à l’autre. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’organe directeur officiel ou de lignes directrices normalisées qui sont propres au soutien par les pairs pour la communauté des vétérans du Canada.

Hosseiny a ajouté que la normalisation de la prestation de soutien par les pairs contribuera à assurer l’uniformité dans des domaines comme la formation, les attentes à l’égard des pairs aidants et la capacité d’évaluer la qualité du service. « La promotion de lignes directrices sur les pratiques exemplaires en matière de soutien par les pairs est au cœur de ce travail, ainsi que la création d’un espace pour établir des liens entre les pairs et les aidants, et la promotion des connaissances sur le soutien par les pairs. »

Pour accéder à la carte du soutien par les pairs, visitez atlasveterans.ca/repertoire-des-programmes-de-soutien-par-les-pairs.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez envoyer un courriel aux adresses ci‑dessous :

media-atlas@leroyal.ca

OTTAWA (Ontario), le 13 juin 2023 : Pour les jeunes dont les proches servent ou ont servi dans les forces armées et la Gendarmerie royale du Canada (GRC), la blessure de stress post-traumatique (BSPT) ou le traumatisme lié au stress opérationnel (TSO) est souvent une réalité à laquelle ils doivent faire face en raison de la nature du travail des membres de leur famille. Cependant, les répercussions sur les jeunes membres de la famille sont souvent négligées lorsqu’on examine le vécu des BSPT chez les vétérans.

Pour combler le manque de ressources éducatives sur les BSPT pour les jeunes membres des familles de militaires et de vétérans, l’Institut Atlas pour les vétérans et leur famille a lancé un nouveau site Web, TrousseMentale.ca, qui a été créé pour et par des jeunes ayant des proches qui ont servi dans les Forces armées canadiennes ou dans la GRC.

Le site TrousseMentale.ca regorge d’outils, de stratégies et de ressources téléchargeables adaptés aux jeunes, ainsi que de vrais témoignages d’enfants de vétérans. Le site Web comprend une bande dessinée, des vidéos, des clips audio, des outils interactifs et des stratégies d’adaptation pratiques pour soutenir les jeunes dont la vie a été touchée par les troubles de santé mentale d’un membre de leur famille. Toutes les ressources ont été créées conjointement avec un groupe consultatif de jeunes et des experts en la matière.

Laryssa Lamrock, conseillère stratégique nationale pour les familles de vétérans à l’Institut Atlas, a déclaré que le site TrousseMentale offre aux jeunes un carrefour central pour en apprendre davantage sur la santé mentale et sur ce que c’est que de vivre avec une personne atteinte d’une BSPT dans la famille. « Il s’agit non seulement de reconnaître et de valider les expériences grâce à une compréhension commune, mais les renseignements contenus dans ce site fourniront également aux jeunes différentes façons de relever les défis. »

Cette dernière ajoute qu’il est important de comprendre que la santé mentale des jeunes peut être touchée par celle de leurs proches. « Dans les foyers où une personne est atteinte d’un TSO ou d’une BSPT, nous savons que les enfants peuvent assumer le rôle de soignant pour leurs parents ou des responsabilités ménagères supplémentaires, comme s’occuper de frères et sœurs plus jeunes. Ces responsabilités supplémentaires peuvent avoir un effet cumulatif sur le bien-être d’un jeune. »

Fardous Hosseiny, président et chef de la direction de l’Institut Atlas, a expliqué qu’une intervention précoce et des ressources ciblées peuvent changer la trajectoire de l’expérience des jeunes, notamment en ce qui concerne les répercussions sur eux. « La recherche montre que les enfants dont les parents ont des problèmes de santé mentale risquent de souffrir d’un certain nombre de problèmes émotionnels, comportementaux et sociaux, ce qui peut avoir des répercussions sur tous les aspects de leur vie. Ces effets peuvent se manifester de diverses façons, notamment par de la confusion, de la peur ou même de la colère à l’égard de leur parent ou de la situation. Les enfants peuvent s’en vouloir ou avoir honte de leur situation familiale. » M. Hosseiny a ajouté que le fait de faire partie d’une communauté qui comprend leur expérience contribuera grandement à réduire l’isolement et à les aider à se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls. De plus, il est important de rassurer les jeunes en leur expliquant que des mesures de soutien sont disponibles et que la blessure de leur proche n’est pas de leur faute.

Pour découvrir le nouveau site Web et ses ressources, consultez le site TrousseMentale.ca.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez envoyer un courriel à l’adresse ci-dessous :

media-atlas@leroyal.ca

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