Travaux de recherche Études sans recrutement

Études sans recrutement

Les travaux de recherche de l’Institut Atlas sont conçus pour que les vétérans, leur famille, les fournisseurs de services et nos partenaires de recherche aient accès aux données les plus récentes. Bien que certaines des études auxquelles nous participons n’acceptent pas de participants, nous fournissons des renseignements sur chacun des projets, en plus d’en présenter les résumés.

Soutien par les pairs

Soutien aux vétérans pendant la pandémie de COVID-19 : Modèle hiérarchisé de formation et de soutien par les pairs

Résumé simplifié

Un modèle hiérarchisé de formation au soutien par les pairs a été créé afin d’améliorer l’accès des vétérans à un soutien de qualité par les pairs pendant la pandémie de COVID-19. Ce modèle permet aux vétérans pairs-aidants d’accéder à la formation et aux conseils de cliniciens autorisés. Grâce à cette « couche supplémentaire » de soutien clinique, les vétérans pairs-aidants sont en mesure d’adopter une pratique fondée sur des données probantes lorsqu’ils apportent leur soutien à d’autres vétérans.
Ce projet a pour but d’évaluer l’efficacité d’une telle approche. Une validation de principe de la viabilité de ce modèle fondé sur des données probantes sera réalisée en fonction des résultats. Les conclusions de cette étude permettront d’accroître l’efficacité et l’accessibilité du soutien par les pairs au bénéfice des vétérans.

Résumé scientifique

L’objectif de cette étude est d’évaluer les bienfaits et l’efficacité d’une approche structurée de soutien par les pairs à plusieurs niveaux (le « modèle hiérarchisé de soutien par les pairs »), à la fois pour les fournisseurs de services et les bénéficiaires d’un tel soutien, pendant la pandémie de COVID-19.

Dans le modèle hiérarchisé du Réseau de transition des vétérans (RTV), les vétérans pairs-aidants (les « vétérans ») sont d’abord formés, puis soutenus par des cliniciens autorisés afin de fournir un soutien par les pairs à d’autres vétérans (les « pairs »). La formation permet aux vétérans de se familiariser avec les pratiques fondées sur des données probantes en vue de mieux soutenir leurs pairs. Le soutien clinique permet aux vétérans de faire le point, d’accéder à des conseils et d’orienter les pairs qui ont besoin d’une aide professionnelle.

La présente étude cherche à évaluer les effets de la formation et de l’approche structurée sur le niveau d’assurance et de stress autodéclaré par les vétérans pairs-aidants, de même que sur leur taux d’abandon. Les résultats sur le soutien par les pairs sont mesurés à l’aide d’une échelle de satisfaction envers le traitement (Treatment satisfaction scale – TSS).

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Projet dirigé par : Réseau de transition des vétérans (RTV)Partenaires : Université de la Colombie-Britannique, Institut Atlas pour les vétérans et leur famille

Santé et bien-être Trouble de stress post-traumatique (TSPT)

La santé mentale et le bien-être des conseillers linguistiques et culturels (CLC) canadiens d’origine afghane qui ont soutenu les Forces canadiennes à l’étranger

Résumé simplifié

Lors de la mission du Canada en Afghanistan, des interprètes afghans locaux ont été engagés pour travailler avec les FAC à des fins de traduction et d’accompagnement dans le respect des cultures et des coutumes locales.
Outre ces interprètes locaux, des citoyens canadiens d’origine afghane ont également été recrutés à titre de conseillers linguistiques et culturels (CLC). Ces derniers étant appelés à accompagner les soldats des FAC sur le terrain, ils ont été exposés à des expériences potentiellement traumatisantes et à des événements préjudiciables sur le plan moral (soit des événements susceptibles d’entrer en conflit avec les principes moraux ou éthiques d’une personne et qui suscitent de vives réactions émotionnelles).
L’objectif de ce projet est de contribuer à rehausser l’état de santé et le bien-être des CLC afghano-canadiens grâce à une meilleure compréhension de leur expérience, de leurs besoins et de leur évaluation de la situation.
Pour ce faire, nous utiliserons deux types de méthodes de collecte de données : des entretiens et des questionnaires. Les entretiens nous aideront à comprendre la perception qu’ont les CLC de leur travail, de leur transition vers la vie civile et des répercussions de telles expériences sur leur propre vie et celle de leur famille. Les questionnaires nous donneront un portrait plus complet de leur état de santé actuel, notamment en ce qui concerne le TSPT.
Les conclusions de cette étude nous renseigneront sur l’expérience des CLC et contribueront à l’élaboration éventuelle de ressources et de services adaptés à ce groupe.

Résumé scientifique

Lors de la mission du Canada en Afghanistan, des interprètes afghans locaux ont été embauchés pour travailler avec les Forces armées canadiennes à des fins de traduction et d’accompagnement dans le respect des cultures et des coutumes locales. Outre ces interprètes locaux, des citoyens canadiens d’origine afghane ont également été recrutés à titre de conseillers linguistiques et culturels (CLC). Étant appelés à accompagner les soldats sur le terrain, ces CLC ont été exposés à des expériences potentiellement traumatisantes ainsi qu’à des événements préjudiciables sur le plan moral. Ce projet a pour ultime objectif de contribuer à rehausser leur état de santé et leur bien-être grâce à une meilleure compréhension de l’expérience, des besoins et des perspectives propres aux CLC afghano-canadiens. Pour ce faire, des entretiens individuels semi-structurés, suivant une méthode d’analyse phénoménologique interprétative, seront menés auprès d’une quinzaine d’anciens CLC. Ces entretiens nous permettront de mieux comprendre la perception qu’ont les CLC de leur travail et de leur transition vers la vie civile, ainsi que les répercussions que de telles expériences ont pu avoir sur leur vie et celle de leur famille, de même que le soutien dont ils ont actuellement besoin ou dont ils auraient aimé bénéficier à leur retour au pays. Les participants seront également invités à remplir des questionnaires portant sur les symptômes du TSPT afin de nous permettre de brosser un portrait plus complet de leur état de santé actuel. Les conclusions de cette étude constitueront une base de données sur l’expérience des CLC et contribueront à l’élaboration éventuelle de ressources et de services adaptés à ce groupe.

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Projet dirigé par : Institut Atlas pour les vétérans et leur famille

Détresse morale Préjudice moral Résilience morale

Interventions visant à atténuer la détresse morale et les préjudices moraux ainsi qu’à favoriser la résilience morale chez les travailleurs de la santé, les premiers intervenants et les militaires : Revue exploratoire

Résumé simplifié

Les travailleurs de la santé, les premiers intervenants et les militaires sont souvent confrontés à des situations qui mettent leurs convictions et leurs valeurs morales à rude épreuve.
La détresse morale et les préjudices moraux font l’objet d’une préoccupation croissante, tant chez les chercheurs que dans la sphère médiatique. La pandémie de COVID-19 a mis en relief la nécessité pour les établissements de santé de soutenir les travailleurs de la santé sujets à une détresse morale et à des préjudices moraux.
La résilience morale désigne la capacité d’une personne à préserver ou à rétablir son intégrité personnelle, en transformant le sentiment de désespoir et d’impuissance en espoir. L’un des moyens d’atténuer les répercussions d’événements entrant en conflit avec l’éthique personnelle ou professionnelle consiste à renforcer la résilience morale.
Comme en témoignent les recherches, les programmes visant à améliorer la résilience morale montrent une amélioration sur les plans de l’assurance et des compétences en matière d’éthique, de la pleine conscience, de la résilience et de l’engagement au travail, ainsi qu’une diminution de la dépression, de la colère et de l’intention de quitter son emploi.
Si les programmes visant à réduire les dilemmes et les préjudices moraux chez les travailleurs de la santé sont moins documentés, un examen des études sur ces enjeux chez les premiers intervenants et les militaires nous aidera à évaluer les avenues à explorer.
Afin de mieux comprendre ce qui en est, les chercheurs procèderont à une revue exploratoire des programmes portant sur la détresse morale, les préjudices moraux et la résilience morale; ils recenseront les modèles similaires et compareront les résultats entre les divers groupes.

Résumé scientifique

Les travailleurs de la santé, les premiers intervenants et les militaires sont régulièrement confrontés à des défis moraux susceptibles d’entrer en conflit avec leurs principes éthiques et leurs serments ou engagements professionnels, ou de constituer une menace pour leur intégrité. Si les préoccupations croissantes à cet égard sont amplement discutées dans les revues professionnelles, on en parle aussi abondamment dans les médias non spécialisés. Ces derniers temps, par exemple, la pandémie de COVID-19 a mis en relief le besoin urgent pour les établissements de soins de santé de soutenir les travailleurs qui présentent un risque accru de détresse morale et de préjudices moraux, ou qui en souffrent. Favoriser la résilience morale, à savoir la capacité d’un individu à préserver ou à rétablir son intégrité dans l’adversité, a été évoqué comme un moyen potentiel d’atténuer l’adversité morale en misant sur la transformation du profond sentiment de désespoir et d’impuissance associé aux situations éprouvantes sur le plan moral. Les études sur la résilience morale ont mis l’accent sur le développement de capacités, telles que l’autorégulation et la prise de conscience, l’insubmersibilité, la détermination sur le plan moral et l’autogestion, qui permettraient de rétablir ou de préserver l’intégrité des travailleurs de la santé. Les interventions axées sur de telles capacités ont démontré une amélioration sur les plans de l’assurance et des compétences en matière d’éthique, de la pleine conscience, de la résilience et de l’engagement au travail, ainsi qu’une diminution de la dépression, de la colère et de l’intention de quitter son emploi. Beaucoup moins d’études ont été publiées au sujet d’interventions visant à prévenir ou à réduire la détresse morale et les préjudices moraux. Il s’avère donc important de revoir également la documentation existante sur les interventions en cas de détresse morale et de préjudices moraux chez les premiers intervenants et les militaires, afin d’évaluer leur potentielle utilisation auprès des travailleurs de la santé. L’objectif de cette revue exploratoire est de créer un répertoire exhaustif des interventions visant à traiter la détresse morale, les préjudices moraux et la résilience morale chez les travailleurs de la santé, les premiers intervenants et les militaires, afin qu’elles puissent être répertoriées par thèmes et comparées, notamment entre ces divers groupes.

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Projet dirigé par : Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’OttawaPartenaires : Institut Atlas pour les vétérans et leur famille

Relations Soutien par les pairs Thérapie cognitivo-comportementale conjointe Trouble de stress post-traumatique (TSPT)

Projet d’évaluation du programme Couple HOPES (Helping Overcome PTSD and Enhancing Satisfaction)

Résumé du projet

Couple HOPES est un programme en ligne conçu pour aider les personnes à atténuer les symptômes du TSPT, tout en améliorant une relation personnelle étroite. Le programme est fondé sur les éléments clés d’une thérapie efficace du TSPT pour les couples, appelée thérapie conjointe cognitivo-comportementale.

Ce programme comporte sept modules en ligne constitués de vidéos de formation et de brefs devoirs d’accompagnement. Chaque personne, avec le partenaire de son choix (par exemple, sa compagne, son conjoint, un enfant adulte, un parent adulte), qui utilise Couple HOPES se voit attribuer un accompagnateur qui l’aide à comprendre et à utiliser les nouvelles compétences enseignées dans chaque module.

L’objectif de ce projet d’évaluation est d’évaluer l’efficacité de la formation de pairs-accompagnateurs, à l’aide d’une plateforme virtuelle, en tant personnes-soutiens du programme Couple HOPES. Il s’agit également d’évaluer l’impact du programme sur les symptômes du TSPT chez les vétérans canadiens (FAC, GRC) et sur la relation du couple (vétéran + conjoint(e) ou membre de la famille). Les résultats de cette évaluation seront communiqués aux vétérans et à leurs familles, aux organismes de soutien par les pairs et à d’autres chercheurs afin d’aider à trouver de nouvelles façons de faire progresser les soins et le soutien destinés aux vétérans et à leurs familles.

Co-chercheurs

Kelly Bradley, MaryAnn Notarianni et Fardous Hosseiny, Centre d’excellence sur le TSPT et les états de santé mentale connexes

Groupe consultatif

Oui

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Projet dirigé par : Candice Monson, Ph. D., Université RyersonPartenaires : Université Ryerson, Université York

Analyse des médias

Étude sur la couverture médiatique de la santé mentale des vétérans

Résumé simplifié

Il a été démontré que les vétérans des forces armées présentent des taux de suicide élevés. L’objectif de ce projet est d’évaluer, sur plusieurs années, le ton et la teneur de la couverture médiatique relative à la santé mentale et au suicide chez les vétérans.
Le projet permettra de créer des ressources visant à sensibiliser et à renseigner les journalistes sur les enjeux de santé mentale et de suicide chez les vétérans. On procèdera à l’examen et à la mesure des changements apportés aux reportages au fil du temps, consécutivement à la mise en place de telles ressources.

Résumé scientifique

Il a été démontré que les médias ont une influence importante sur l’opinion publique. C’est pourquoi une recherche-action de deux ans a été amorcée afin d’évaluer le ton et la teneur de la couverture médiatique des vétérans au Canada, notamment concernant leur santé mentale et leur propension au suicide. Ainsi, des articles de recherche sur les vétérans provenant de divers médias canadiens seront systématiquement recueillis, codés et analysés afin d’en dégager les tendances journalistiques sur un horizon de deux ans. De plus, diverses ressources seront élaborées afin de sensibiliser et de renseigner les journalistes sur les enjeux touchant les vétérans, en particulier sur les plans de la santé mentale et du suicide. Ces ressources seront mises en œuvre au cours de la deuxième année, ce qui permettra de comparer la couverture médiatique avant et après leur déploiement. Il y a lieu de croire que ces activités aideront les journalistes à brosser un portrait plus juste, plus équilibré et plus précis de la réalité des vétérans, et à traiter des enjeux de santé mentale et de suicide de façon responsable.

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Projet dirigé par : Centre de recherche Douglas – Université McGill Partenaires : Recovery Advocacy Documentary Action Research, Institut Atlas pour les vétérans et leur famille

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Terminées

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